Black Sea est déconcertant. La première demi-heure est une description de la situation économique actuelle. Un père de famille, ancien capitaine de sous-marin, séparé de sa femme parce qu'elle lui reprochait de passer trop de temps en mer, est licencié par son entreprise. Et à son âge, bon courage pour retrouver du travail. Surtout quand on ne sait rien faire d'autre. Il n'est pas le seul dans cette situation. Avec plusieurs copains, ils se retrouvent au bistrot du coin pour partager leurs moments de galère. S'embarquer dans cette chasse au trésor avec du matériel dépassé, c'est montrer à ceux qui ne voulaient plus lui faire confiance qu'il en avait encore dans le ventre. Ce que j'ai envie de lui reprocher, au fond, c'est sa cupidité. Il est comme tout le monde. La promesse de lingots d'or le fait saliver et précisément c'est ça qui sera susceptible de causer sa perte et celle de son équipage. Car rien ne se passera comme prévu. On le devine. Après cette critique sociale (chômage entraînant de la misère entraînant de la dépression), place au huis-clos dans le sous-marin avec un équipage à moitié russe avec qui ils ne vont pas s'entendre. Chaque groupe accusant l'autre de vouloir garder la totalité de l'or. Si Robinson ne crache pas sur cet argent, il vit avec le souvenir de sa femme et de son fils et se prendra d'affection pour le jeune apprenti. Futur père alors qu'il n'a que dix-huit ans. Jusqu'au bout, j'ai le sentiment que c'est la survie qu'il aura dans le coin de sa tête. Et les regrets d'un travail trop prenant l'ayant amené à négliger sa vie de famille. Et finalement à passer à côté de sa vie. D'où son amitié pour le jeune matelot. L'aider, c'est l'inviter à prendre conscience de la chance qu'il a d'avoir bientôt un enfant et à ne pas commettre les mêmes erreurs. Le trésor peut bien moisir au fond de la mer. L'essentiel est ailleurs. Sur la terre ferme.
C'est donc une histoire de sous-marin. Il faut donc faire avec les codes du genre et veiller à ce qu'ils ne se transforment pas en clichés, or c'est hélas exactement ce qui se passe. A commencer par le fait d'embarquer au débotté, un jeunot qui n'y connait rien du tout (et joué par un acteur tête à claques et mauvais de chez mauvais), il y aussi le vilain méchant détenteur d'un plan machiavélique, les incohérences concernant les différents entre les membres de l'équipage, la fin où on atteint les sommets du ridicule, et pour le reste, n'y connaissant rien en sous-marin je ne saurais dire… Sinon il a quand même quelques scènes spectaculaires, un certain rythme et Jude Law n'est pas mal dans le rôle, mais tout ça n'est quand même pas trop terrible
Bien que ce ne soit pas le film de sous-marin le plus palpitant qu'on ait connu, « Black sea » parvient à tirer son épingle du jeu grâce à la solide réalisation de Kévin Macdonald. Ce cinéaste intéressant (« Le dernier roi d’Écosse », « L'aigle de la 9ème légion » etc...) arrive sans peine à nous faire croire à son histoire de chasse aux trésors en mettant en avant d'évidentes qualités techniques et visuelles. L'idée farfelue de faire appel à une bande de baroudeurs pour retrouver un chargement d'or englouti dans un vieil U-Boot nazi fait le reste et me remet l'eau à la bouche rien qu'en l'écrivant. Ce huis-clos étouffant souffre malheureusement de quelques défauts qui l’empêchent de se hisser sur les plus hautes marches du podium. Le principal étant quelques vilaines longueurs qui polluent l'histoire et empêchent de s'y « plonger » avec toute l'attention requise. Quelques seconds rôles peinent visiblement à se maintenir à la hauteur des acteurs principaux qui délivrent pourtant une assez belle prestation d'ensemble. Au final, « Black sea » se révèle donc agréable à suivre même s'il laisse indéniablement un léger arrière goût de « peut mieux faire ».
Ouhla... on est sur du lourd... un scénario bourré d'incohérences.... des évènements si peu crédibles et si ennuyants que la réalisation doit en rajouter une couche tous les quarts d'heures... A part le jeu de Jude Law, qui fait son job, c'est "touché-coulé" !
Ben voilà, on comprend pourquoi il n'est pas sorti en salles. Et au risque de me répéter - bis repetita (ne) placent (pas toujours), la V.F. est horrrrrible. Pourquoi les doubleurs n'obligent-ils pas les acteurs à prendre leur voix naturelle, et pas une voix de gorge limite bonne pour le théâtre? Les acteurs américains parlent bas, mais c'est naturel. Ici, c'est...
Un thriller en huis clos porté par un convaincant Jude Law, avec quelques rebondissements, qui montre l'homme, sa folie, sa cupidité et jusqu'où il est prêt à aller pour survivre, et dénonce également la servitude des riches sur les plus modestes, malgré une intrigue classique, peu rythmée, manquant d'intensité et au final prévisible, et des personnages manquant de profondeur dans l'ensemble.
"Black Sea" se révèle être un thriller de plutôt bonne facture, dans le cadre d'un huis clos, à l'intérieur d'un sous-marin. Pas très glamour comme cadre, mais l'ensemble est parfaitement mis en scène, donnant lieu à quelques moments d'émotion et d'intensité assez palpitant. Notamment dans les trop rares scènes "d'extérieur", au fond de l'eau. Toujours un peu angoissant et ça se voit à l'écran. Les relations entre les divers protagonistes font le sel d'un scénario sans réelle surprise toutefois.. Une bonne petite surprise au final.
Le scénario avait l'air pas mal mais ce film est pas super original. C'est très classique et la fin est tellement, mais alors tellement prévisible... Ça se regarde mais si vous voulez voir un film de sous-marin allez plutôt vers K-19 ou U-571.
Un film très bien réalisé, avec une multitude de rebondissements. On se met rapidement à la place des gars dans le sous-marin. Film que je conseille à tout le monde si vous souhaitez passer un bon moment.
Un thriller subaquatique plutôt bien fichu et un huis-clos oppressant déconseillé aux claustrophobes... Bien interprété et réalisé, il souffre toutefois d'un scénario un peu maigre, de personnages qui manquent de profondeur (sans mauvais jeu de mots !) et de quelques longueurs. Un divertissement honnête, mais qui manque d'envergure.
Le film de "sous-marins" constitue un thème classique qui a suscité des chefs d'oeuvre comme Le bateau. Un genre difficile à renouveler tant les éléments de tension et de suspense sont limités : navire qu'on repère en surface, vibrations et lumières qui clignotent, voie d'eau, affrontements entre membres de l'équipage. On peut dire que le réalisateur de ce Black sea n'a guère innové en recyclant quelques uns de ces poncifs. De plus l'histoire ne tient pas debout : comment une bande de bras cassés pourraient-ils acheter en douce un sous-marin promis à la casse dans le port de Sébastopol, qui n'a jamais été abandonné par la marine russe, même pendant la brève indépendance de la Crimée ? Quand on sait la compétence exigée, on peut aussi se demander comment un tel équipage serait en mesure de le réparer et de le manoeuvrer. Bref, rien ne fonctionne dans ce film que le charisme de Jude Law ne parvient pas à sauver.
Les claustrophobes se feront dessus, les amoureux des fonds marins ne pourront que contempler les images magnifiques.
Une brillante surprise, qui divertira et surprendra plus d'un, par ses grandes qualités de mise en scène, à son scénario efficace et à son casting parfaitement dirigé ...