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    Violences sur la ville
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    8 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2013
    "Un gars qui donne un autre gars est un gars mort"...Tel est la devise dans ce film de Jonathan Kaplan qui raconte le malaise des jeunes en milieu urbain! On n'y voyait pour la première fois le jeune Matt Dillon (15 ans dans le film) qui symbolisera dans les annèes 80 un type de nouveau jeune premier! Rèalisè à l'aube des 80's, "Over the Edge" a pourtant mal vieilli et n'a pas ètè aussi marquant que "The Outsiders" ou "Rumble Fish". Un manque de charme èvident pour convaincre pleinement le spectateur où les jeunes acteurs ne sont guère attachants! De plus la mise en scène de Kaplan est un peu trop tèlèvisuelle pour emporter pleinement l'adhèsion même si certains plans sont bien sentis! Les nostalgiques de cette époque rèvolue titilleront leurs mèmoires et se diront: "Pas de doute, j'ai dèjà vu cette histoire-là quelque part"...
    Cathedrale
    Cathedrale

    89 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2013
    A vélo, en skate ou en basket, des grappes de gosses ennuyés arpentent les rues de la ville aseptisée , leurs nuques submergées de soleil, les poches remplies d'espoir. Un stick collé entre les lèvres, une jolie fille au creux de ses bras, Carl profite de son enfance, la mine rieuse mais le regard austère, préoccupé par l’obstination bornée des adultes de croire que tout va bien. Richie, de tout son être, appelle à la révolte, permettant à Carl de laisser libre cours à son imagination, gommant les limites de la raison d'un coup de revolver, bondissant, criant, pillant cette tranquillité maussade qui leur sert de quotidien et dans laquelle les adultes sont drapés. Un jeune oiseau chute et s’éteint dans la poussière, une balle logée dans son aile de vie, le temps s'arrête.. La résistance s'organise, par soucis de vengeance mais aussi de Liberté, un morceau de Rock résonne, les gamins irradient l'espace de leur rage, de leur colère, ils s'amusent , pour la dernière fois peut être, à faire avaler sa hargne à cette autorité menaçante, quitte à en payer le prix. Une ombre en t-shirt, sourire rebelle, mèche indisciplinée lui barrant le front, s'accroche à l'arrière du bus jaune en riant, ultime représentation de l'impressionnante désinvolture avec laquelle Richie se mouvait dans un monde qui n'était pas le sien.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Des films sur la jeunesse américaine des années 70, il n'y en a pas eu énormément: certains sont connus, je pense au «Cinq Pièces Faciles» de Bob Rafelson alors que d'autres sont injustement méconnus, tel est le cas de «Violences sur la ville» de Jonathan Kaplan. Alors, quel était le problème de la jeunesse américaine à cette époque? C'est tout simple: c'était une jeunesse perdue, désabusée vivant au sein d'un pays qui implosait qui était secoué par une violente crise économique et politique. La guerre du Vietnam a fait beaucoup de dégâts dans l'esprit des américains. Réalisé en 1979, donc dans la période «post Vietnam», ce film s'inspire de fait réels ayant eu lieu dans les années 70. Le film débute par un chiffre: En 1978, 110 000 mineurs ont été arrêtés pour actes de vandalismes. Ici, nous sommes à New Granada, banlieue nouvelle dont les ¾ de la population sont composés de mineurs de moins de 15 ans, il faut donc les occuper sinon c'est la catastrophe. Une ambiance une ambiance très délétère et les méthodes ultra répréssives de la police locale n'arrange rien. Puis à la suite d'un incident, la situation va dégénérer et les jeunes vont mettre la ville à feu et à sang. Les conflits montrés sont d'une violence inouïe, à un tel point que cela paraît difficile à croire. De plus, le style très abrupt finit de dramatiser une situation qui ne demande qu'à s'envenimer encore plus. Bref, je n'en dirais pas plus. Il faut absolument découvrir ce film pour avoir la preuve que même les Etats-Unis ont connu un malaise profond et durable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Ce film fait partie de mon hall of fame des films injustement méconnu.
    Film prémonitoire sur le malaise d'une jeunesse américaine qui ne se reconnait pas dans la société figés des adultes. Lointain cousin du "zéro de conduite" de Vigo , il souffle dans ce très bon film un esprit de révolte que l'on ne retrouve que très rarement dans le cinéma conformiste dit pour adolescent.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Injustement méconnu du grand public, Violences sur la ville (1979) ou "Houligans : La loi de la rue" (en fonction de certaines éditions VHS), s’avère être une belle grosse claque, tant dans le fond que dans la forme !

    Réalisé par Jonathan Kaplan, si son nom ne vous dit rien (sa filmographie ne compte aucun film notable, si ce n’est Les Accusés (1989) où Jodie Foster s’était vue décerner l’Oscar de la meilleure actrice), le réalisateur ne nous laisse pas indifférent avec cette chronique adolescente, à mi-chemin avec le documentaire.

    Avec ce film, qui en apparence ressemble à un banal teen-movie des 70’s, le spectateur se retrouve au cœur d’une histoire tragique et sociétale. Basée sur une histoire vraie, l’intrigue se déroule dans une ville nouvelle appelée New Granada. Tout y est beau, bien agencé, avec de la belle pelouse verte (en plein désert, un comble !), en somme : le paradis pour les familles. Mais c’était sans penser aux enfants, en effet les architectes ont complètement omis de prendre en compte que plus d’un quart de la population avait moins de 15ans. Alors d’après-vous, que peuvent bien faire tous ces jeunes livrés à eux même dans une ville qui n’a pas été pensée pour eux ?
    Les jeunes trompent leur ennui comme ils peuvent, ils errent ici et là, fument des joints, … mais c’était sans compter sur la police de la ville qui veille au grain et fait du zèle en les harcelant.

    Jonathan Kaplan nous dépeint brillamment ici une jeunesse rebelle en quête d’avenir et surtout, de loisir. Rebelle contre les adultes (où l’autorité parentale semble n’avoir jamais existé) qui ne font rien pour que ces jeunes se sentent à leur aise dans cette ville. Certes, il y a une école flambant neuve, mais quelle place les adultes laissent-ils aux loisirs ? Quid de la patinoire et du cinéma qui devaient ouvrir et qui finalement laisseront place à un projet immobilier ? La tension monte chez ces jeunes et Kaplan nous l’a parfaitement bien retranscrit. Elle monte crescendo jusqu’au point de bascule où il sera trop tard pour revenir en arrière.

    Si la mise en scène est bluffante, le casting y est pour beaucoup lui aussi. Si les ¾ des adolescents ne sont pas connus des spectateurs, signalons tout de même la présence d’un certain Matt Dillon. C’était son tout premier film, âgé de 15ans à l’époque du tournage, dans le rôle du caïd, il s’impose face caméra.

    Comment ne pas repenser à La Fureur de vivre (1955) en découvrant ce drame qui écorne l'American Way of Life. Le film dresse un portrait peu flatteur de l’Amérique des années 70, avant de se conclure par un climax saisissant. Une œuvre qui gagnerait à être vue.

    (http://bit.ly/CinephileNostalGeek ☆ http://twitter.com/B_Renger)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Bon des gamins qui ont des têtes de premier de la classe pour jouer les casseurs ça ne le fait pas trop, en france il aurait joué dans la boum pour les situer mais surtout il n'y a aucune progressivité dans le scénario. Dès le départ ils ont une mentalité détestable donc l'histoire n'a pas trop d'intérêt et on se demande ce que cherche à prouver le réalisateur en dehors d'améliorer le score des républicains.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Au vu de sa réputation je m'attendais à mieux et à quelque chose de plus incisive mais Violences sur la ville malgré un bon sujet (le mal-être des jeunes dans une petite ville) et plutôt raté à mon avis. La mise en scène de Kaplan rappelle plus un téléfilm de l'époque que le style du cinéma américain des années 70, Violences sur la ville se laisse regarder car il y a de bonnes idées mais les gamins rebelles sont vraiment peu attachant et le final me semble un tantinet exagéré. Dans le casting composé d'adolescents on peut reconnaître Matt Dillon (qui devait avoir 15/16 ans).
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2009
    Un bon film curieusement invieilli en forme de documentaire sur 1 groupe scindé en deux, l'un refusant l'"égoisme bourgeois" & se contentant pleinement des biens qu'offre la société de consommation au + commun tout en décidant de vivre à part, l'autre pris dans une vengeance dévellopée par la jalousie et son esprit de clocher: La fin est d'ailleurs significative...
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