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damien88170
6 abonnés
261 critiques
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5,0
Publiée le 3 avril 2020
Un film culte qui se regarde sans routine. Un trio de star en guet-apens et une dame Pipi remarquable. On ne fait plus de film comme cela aujourd'hui. Scénario de la futur troupe Splendid. A voir ou à revoir avec un grand OUI
C'est un film peu ambitieux avec peu de moyens. Mais le réalisateur a su transformer ces faiblesses en atouts. Trois malfaiteurs de piètre niveau tentent un casse audacieux et font face aux inévitables imprévus... Aussi simple que soit le scénario, les acteurs parviennent à rendre drôle presque chaque scène. Blier, Serrault et Lefebvre font des prouesses pour nous divertir : dialogues savoureux et réparties cinglantes, déguisements plus grotesques les uns que les autres... Leurs disputes incessantes et sans véritable objet achèvent de les ridiculiser. Bernard Blier est époustouflant en caïd à l'égo surdimensionné, cassant et méprisant à souhait. Serrault et Lefebvre sont parfaits en voyous minables, sans envergure. Leurs vaines chamailleries sont irrésistibles. J’entends encore Michel Serrault "menacer" Lefebvre : "Je le dirai à Phano, ça aussi" ! Bien sûr, il y a quelques longueurs et un rythme qui parfois s’essouffle un peu, mais c'est une comédie tout sauf cérébrale très réussie.
Film absurde et burlesque que je découvre pour la première fois. Les dialogues et le titre "à la manière d'Audiard", sont plaisants. Le trio Blier, Serrault et Lefèvre est drôle et savoureux, surtout dans la scène grandiose des costumes, chacun interprêtant à fond son personnage imaginaire... Tsilla Chelton est une dame pipi haute en couleurs et révèle quelques surprises... Les futurs acteurs du Splendid, qui ont initié le film, montrent les prémices de leur talent, enfin surtout Clavier et Jugnot, puisque Lhermitte a été coupé au montage ! Ceux qui l'ont vu ont du avoir une hallucination... Quelques longueurs sur la fin, avec la valise fugueuse, mais, globalement, on passe un bon moment.
Une petite friandise franchouillarde typique des années 70 qu'on regarde pour le plaisir de passer 1h30 avec le trio Blier/ Serrault/ Lefebvre. La longue scène de transformisme est l'intérêt principal du film et se révèle être un véritable plaisir. A noter que l'idée originale vient des jeunes Clavier/ Jugnot/ Lhermitte.
Un titre à rallonge mémorable (plus mémorable que le film c'est sûr !!!) qui fleure bon le Audiard, la présence du génie comique, absolument imbattable quand il s'agissait de dire du Audiard, Bernard Blier, des acteurs assez habitués d'Audiard avec Michel Serrault et Jean Lefebvre, une situation de départ qui fleure bon le Audiard ; mais voilà ce n'est pas du Audiard... En fait le scénario et les dialogues ont été écrits par les moins prestigieux Jacques Besnard et Jean Halain sur une idée de Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte (pas encore au sommet de leur talent !!!), et ça se voit et ça s'entend. Bon le scénario, qui pioche un peu sur "Le Pigeon", est un brin nanardesque, mais il y a une ou deux bonnes trouvailles (dans la limite nanardesque du terme tout de même !!!) comme la fin ironique ; et puis deux ou trois bonnes répliques se distinguent tout de même même si c'est très pioché sur le style Audiard sans être du Audiard du genre "Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer". Les acteurs rendent le tout digeste et pas ennuyeux à regarder à défaut d'être réussi et d'être autre chose qu'un ersatz du style Audiard.
Michel Serrault, mon acteur fétiche, m'a un peu déçu, et ce film n'est pas un chef d'oeuvre comme plusieurs critiques le laissent entendre. On rit, on est franchement impressionné par la performance de Blier, amusé par celle de Lefebvre, sans compter les déguisements bluffants.
C'est un film qu'il faut voir pour son scénario improbable, aussi improbable que la présence de ces acteurs de renom dans cette comédie atypique. Comment ont fait les producteurs pour les convaincre? Qu'est ce qui les a décidés à s'embarquer dans un tel projet? Mystère.
Quand 3 acteurs en font des tonnes ( c'est un euphémisme ! ) dans leur registre préféré, on obtient un chef d'œuvre de rigolade . A voir et revoir avec des répliques dignes d'Audiard qui aurait pu participer à l'aventure. Du très bon cinéma populaire.
Tsilla Chelton en dame pipi, Gérard Jugnot en guichetier Sncf, Thierry Lhermitte en militaire, Christian Clavier en délégué du ministre de l'Intérieur (déjà!), ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire, qu'il n'y a rien à voir...
Film surprenant au casting prestigieux, à la hauteur de ce scénario délirant et loufoque qui fait pardonner et qui explique même toutes les invraisemblances rencontrées. Des répliques drôles, des sketchs amusants, on rigole beaucoup et on ne s'ennuie pas en voyant ces truands exécuter leur manège grotesque au milieu de tout ce petit monde dans les toilettes publiques. A voir.
Sûrement pas la comédie la plus connue mais ça se laisse gentiment regarder grâce aux trio d'acteurs excellent et a leurs déguisements tous plus improbable les uns que les autres.
Avec un titre comme celui là : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ! (1975), il y avait de grande chance d'obtenir une comédie complètement absurde, surtout que cette dernière a une distribution digne de ce nom, avec dans les principaux rôles, un trio mémorable de bras cassés avec : Bernard Blier, Michel Serrault & Jean Lefebvre. Ces trois malfrats ont décidés de voler la caisse de retraite de la SNCF, pour y parvenir, il vont devoir percer le mur qui les séparent du coffre (situé dans la gare de l'Est à Paris). Seul bémol, ils doivent passer par les toilettes public de la gare, là où transitent chaque jour des centaines de voyageurs et où une "dame pipi" veille au grain (cette dernière est interprétée par la mémorable Tsilla Chelton, l'exécrable vieille femme dans Tatie Danielle - 1990). Basé sur une idée de originale de Christian Clavier, Gérard Jugnot & Thierry Lhermitte, nous étions obligés de nous attendre à une comédie hilarante et loufoque au possible, eh bien nous ne nous sommes pas trompé, Jacques Besnard nous a concocté une excellente comédie absurde et drôle. Les trois malfrats étant obligés de recourir à d'innombrables déguisements pour se faufiler dans les toilettes sans se faire prendre par la "dame pipi", autant vous dire que le ridicule ne tue pas et que le rire est sans cesse au rendez-vous.
Trois petits malfrats décident de creuser un trou dans le mur des toilettes d'une grande gare, pour accéder à une salle des coffres. Ils devront déjouer la méfiance de Mme Pipi, et celle des autres clients. Le titre à rallonge du film laisse présager le pire, pourtant "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule" s'avère assez distrayant. Il est vrai que l'ensemble est relativement mou, et que mise à part dans le final, il y a assez peu de rebondissements. Mais l'humour absurde fonctionne bien, avec notamment nos héros qui portent des costumes complètement improbables pour ne pas éveiller les soupçons. Enfin, le film doit beaucoup à son trio principal, et surtout à un Bernard Blier désopilant, aux répliques qui font mouche. Signalons également une apparition de Christian Clavier et Gérard Jugnot, alors inconnus.