Pas très satisfaisant tout ça ...
Oren Peli est un réalisateur et producteur incontournable ces derniers temps. Réalisateur du film à sensation forte Paranormal Activity, de la série horrifique The River ou encore producteur de l'excellent Insidious Ici, nous sommes face à une nouvelle production qui ce devait proposer quelque chose de nouveau au genre déjà bien garni du found-footage ; manque de pot ce n'est pas tout à fait ça.
L'histoire de ce énième found-footage ce déroule en Europe de l'est, plus particulièrement en Ukraine dans la ville déserte de Pripyat. Il faut dire que cette ville fut abandonnée suite à la catastrophe de Tchernobyl et qu'elle est tristement célèbre pour cela. C'est ici que des jeunes ce laisse aller à ce tourisme extrême qui va leur être cher. En effet, vous n'êtes pas sans savoir que la catastrophe de Tchernobyl fut une catastrophe humaine, économique et écologique pour le pays. Notre petite troupe sera confrontée aux conséquences de cette catastrophe, c'est-à-dire SPOIL ( des humains irradiés qui ont mutés en des sortes de monstres sanguinaires qui vivent sur place ). Original me dirait vous, sauf que voilà, la mise en forme de cette histoire n'est pas des plus convaincante. On s'ennuie, on ce demande quand est-ce que le film va enfin démarrer, et lorsque c'est le cas, on se retrouve devant un enchaînement de scènes prévisibles. Le film est ennuyeux dans le sens où le film suit un schéma logique de séquences qui aboutissent à la mort progressive de chaque personnages. Pas rythmé, ni même intéressant, cette production ne parvient même pas a nous faire peur, c'est pour dire le désert scénariste que qu'on traverse. La fin ne nous livre aucunes explications, on reste donc sur notre faim car on ne sait rien du tout. Dans Troll Hunter, le gouvernement Norvégien cachait des trolls, ici le gouvernement Ukrainien cache SPOIL ( ces monstres ). Vous l'aurez sans doute tous compris, le scénario n'est clairement pas la grande force de ce film, mais plutôt sa grande faiblesse.
Côté casting, on est de nouveau confronté à un problème de taille. Les personnages ne sont pas du tout attachants ni même intéressant. On retrouve les deux frères qui ne s'aiment pas trop, les deux copines un peu nunuches et les deux hippies qui font un tour du monde. Retrouver Ingrid Bolso Berdal (de la saga Cold Prey) fait plus que plaisir sauf qu'elle à un personnage effacée et pas attachant. Certains acteurs, sans doute volontairement choisis dans des pays de l'Est, participent à renforcer l'aspect faux-documentaire du film, mais c'est tout ce qu'on peut en tirer !
Le plus impressionnant, et louable, de ce film est la plastique même qui est littéralement à tomber par terre. Les décors nous renvoient à ces villes désertes qui sont de nos jours , hélas, des sortes de villes mortes-musées ou l'on voit tout ces objet abandonnés à la hâte par des familles entières. La réalisation en elle même est superbe, bien qu'insuffisante pour noter un film, elle participe à dynamiser cette atmosphère sombre et déserte des alentours de Tchernobyl.
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Les + : décors, faux-documentaire
Les - : trop prévisible, acteurs, atmosphère pas assez effrayante, la fin
Note : 6 / 20
Chroniques de Tchernobyl est une catastrophe cinématographique. Son scénario, d'apparence touffu, ce révèle être pauvre et prévisible. Ses acteurs ne sont pas dans le coup alors qu'ils pouvaient favoriser l'atmosphère générale du film. Mais ses décors et lieux traversés sont littéralement à tomber tant la reconstitution est fidèle. Bien entendu, ce n'est pas avec ça qu'on fait un bon film, loin de là ! À oublier ...