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Thomas B
40 abonnés
37 critiques
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2,0
Publiée le 15 mai 2014
très déçu par ce film. Rythme beaucoup trop lent à mon goût, il ne se passe beaucoup de chose, heureusement que le jeu d'acteur de forest whitaker est la pour sauver le tout
La sortie de prison d’un homme qui essaye de rentrer dans le droit chemin mais qui est rattrapé par son passé est un thème qui a souvent fait les bons jours du polar américain. Le nouveau film de Rachid Bouchareb est un descendant direct de cette fameuse lignée du 7ème Art : tout en jouant à fond la carte de l’ambiance sombre soulignant le fait que le héros soit toujours sous la menace constante d’une épée de Damoclès, Bouchared nous livre des magnifiques images à la photographie superbe (certains plans nous montrent des paysages désertiques semblant sortir d’un vieux western d’une rare beauté !) servies par un rythme assez contemplatif, transformant l’atmosphère générale du film vers un spectacle plus qu’onirique. Malheureusement, cette tranquillité est éphémère et n’est que le calme qui cache la tempête arrivant avec fracas. Assez intelligemment, La Voie de l’Ennemi nous impose un difficile paradoxe de la vie : d’un côté un homme qui souhaite réparer ses erreurs passées et vivre une vie on ne peut plus normale, et de l’autre un adage automatique qui dit qu’on y a pas droit même si on a purgé sa peine (adage représenté à l’écran par son ancien complice et le shérif). Peut-on lutter contre son passé ? La volonté d’un homme peut-elle être plus forte que la fatalité ? Le film tentera d’apporter une réponse à ses multiples interrogations et qui, selon votre vision des choses, vous amènera sur une conclusion optimiste ou nihiliste. Un grand bravo au casting du film, très juste et très convaincant : Forest Withaker est touchant en homme meurtri cherchant de toutes ses forces la rédemption et confirme une fois de plus qu’il est l’un des meilleurs acteurs américains en service (à quand un Oscar ?...quand je pense qu’il n’a rien eu pour "Le Majordome" !!), Brenda Blethyn nous présente une interprétation aussi inattendue qu’agréable d’une femme qui a sacrément bourlingué dans sa vie mais qui veut toujours croire en la bonne volonté des êtres humains, Harvey Keitel est incroyable car il joue nickel le parfait connard américain dans toute sa splendeur (vous savez : patriote, extrêmement croyant, membre de la NRA, totalement raciste, borné et anti-évolutif…tout ce que j’aime chez les ricains quoi !!). Mais LA performance du film demeure certainement aussi l’une des plus courte, à savoir celle d’ Ellen Burstyn : les retrouvailles entre cette mère et ce fils qui ne se sont pas vu depuis l’incarcération de ce dernier amène à une scène crève-cœur des plus déchirantes, sans conteste la plus belle de tout le film. Absolument inoubliable. Même s’il ne fait pas dans la grande originalité et malgré qu’il soit imparfait (pourquoi ne pas avoir un peu plus poussé le fait que le héros se soit converti à l’Islam ?), "La Voie de l’ Ennemi" est un bon film touchant qui réussit à nous transmettre une véritable pour cet anti-héros qui semble pourtant si éloigné de nous.
Rachid Bouchareb déclare sa flamme aux Etat-Unis, c'est déjà çà qui saute aux yeux. La première heure n'ai que très peu inspirée. Le metteur en scène franco-algérien y voit son hymne de gloire, son acte de révolte, ce non-droit à la seconde chance. Il faut, et seulement ce monsieur, un Forest Whitaker en cavalier seul pour sauver ce film des chemins incongrus. Le dilemme finit par être emporté. Tu t'impatientes : mais quand est-ce qu'il va y avoir de l'action? C'est tout autre, on a bien compris. Mais alors : bravo Forest.
Remake assez libre, "à l'Américaine", mais de production et de réalisation française, de "Deux homes dans la ville", de José Giovanni (Jean Gabin et Alain Delon, 1973) que j'avais vu et bien aimé à l'époque. Ce film-ci ne pousse pas l'histoire aussi loin que le modèle original, mais les mêmes ingrédients sont bien présents et la démonstration est claire : difficile, sinon impossible pour un ex-taulard de se réinsérer, après avoir purgé une bonne partie de sa peine, lorsqu'on le pousse à la faute en l'humiliant et/ou en le provoquant. Le film de Giovanni était de plus un réquisitoire fort contre la peine de mort, qui n'est pas évoquée ici (le Nouveau Mexique, cadre du film, l'a abolie en 2009). Bonne prestation des acteurs malgré une lenteur un peu lassante qui étire la projection à près de 2 heures... De plus, l'aspect "conversion à l'Islam" du héros est passablement hors sujet, à moins qu'elle ne marque, d'ailleurs de manière assez maladroite, un désir " radical" de changement de vie... Globalement, l'ensemble manque singulièrement de nerf et d'énergie malgré la densité du sujet abordé.
Les idées véhiculées par le film sont bonnes, mais ça ne vaut tout de même pas le coup de le regarder. Forest Whitaker, acteur pricipal du film, sort de prison et puis pas grand chose. Le film manque terriblement de rebondissements, au point où on s'en lasse et qu'on prie pour que ça se finisse. Le pire c'est que quand cette fin tant attendue arrive, on est encore une fois déçu.
Le réalisateur a fait un film âpre et généreux à la fois. Cette quête désespérée de la rédemption est tournée avec une grande empathie comme si le sujet avait traversé le cinéaste dans la chair.
A voir pour les magnifiques paysages du Nouveau Mexique, la prestation de Forest Whitaker et des seconds rôles. Un peu dramatique sur la fin car tous les gentils se retrouvent dans une impasse et les méchants restent des méchants..
Sans intérêt : La conversion du personnage principal à l'islam n'apporte aucune valeur à l'histoire. Le film est contemplatif, on passe son temps à regarder le visage des acteurs faire milles et une expressions avec des musiques à foison pour nous faire à priori ressentir les sentiments du personnage. L'histoire se résume sur un post-it et je ne parle même pas de la fin. Que dire de la fin sans spoiler? Ben tout simplement qu'elle n'apporte aucune réponse, je suis resté blasé en me demandant s'il prévoyait une suite... Bref, je me suis ennuyé du début à la fin, et pourtant, j'apprecie d'habitude les films lents de ce style, mais là, il n y a pas d'histoire, ma nièce aurait pu écrire le scénario.
Incrédule je suis !!! car dans ce film il y a 2 aspects : le 1er le film en lui-même, scénario, interprétation, rythme, mise en scène là … je le dirai raté !!!! l’histoire ne tient pas la route, ce détenu en conditionnelle qui pense trouver la rédemption par l’islam n’est pas crédible même s’il est interprété par Forest Whitaker qui passe le long du film la bouche ouverte, la tête penchée et les yeux grands ouverts…. On dirait le ravi de la crèche !!!, le shérif revanchard qui refuse la réinsertion de cet assassin qui a tué, jadis son adjoint serait éventuellement le personnage le plus crédible même si Harvey Keitel nous a habitué à beaucoup mieux au niveau de l’interprétation !!! quant à l’agent de probation, elle est proche de mère Thérésa et à son âge et avec son expérience … ça laisse des doutes !!! ce film est long, lent, sans ressort, sans passion et sans énergie…. A la limite de l’ennui !!
Par contre au niveau de la réalisation en elle-même, les décors sont absolument splendides et les photos laissent pantois. C’est magnifique, merveilleux, à couper le souffle. Des contre-jours, des clairs-obscurs, des paysages infinis ou le ciel et la terre se confondent, le nouveau Mexique est certainement une des terres les plus arides qui soit et pourtant elle est d’une beauté absolue. La musique est très belle, elle se confond avec les images, elle est tellement intégrée qu’on en arrive à l’oublier et pourtant elle est là …. Alors n’allez pas voir ce film juste pour la beauté des images, cela ne vaut pas le coup mais heureusement qu’elles existent pour ceux qui ont payé leur place !!
"La voie de l'ennemi" met en scène avec brio la difficulté d'un homme à se sortir de son passé réduit à 18 ans d'incarcération... Et c'est là tout l'enjeu de ce film telle une démonstration bien précise d'une mécanique implacable, celle de tous les écueils que devra surmonter l'acteur Forest Whitaker, en essayant d'éviter tous les pièges inévitables qui s'enchaînent diaboliquement pour le rattraper, une véritable spirale infernale ! Et dans cet exercice, Whitaker excelle littéralement, sous une apparente maîtrise de soi, l'homme bouillonne, monte en pression jusqu'à exploser de colère quand malgré sa conduite droite et exemplaire et son désir de démarrer une nouvelle vie avec sa compagne, ses détracteurs de tous bords se présentent à lui, son ancien équipier qui le harcèle tout comme ce shérif revanchard et rancunier, interprété par Harvey Keitel, presque pervers qui le saborde avec satisfaction dans son entreprise ! On sent tous ses efforts devenir vains, peine perdue alors que sa seule alliée, son agent de probation, croit en lui et le défend en montant au créneau avec une foi et une fougue extraordinaires ! Sa personnalité tout en humanité et compréhension, est diamétralement opposée à de celle du shérif, la confiance étant son maître mot ! Pour incarner cette femme étonnante, Brenda Bethlin, telle un deuxième pilier, donne tout l'équilibre nécessaire à ce film très réussi... De plus, on reste le plus souvent séduit par ces plans larges et ces images du Nouveau Mexique à la fois, beau, misérable et poussiéreux qui contribuent à l'esprit de ce film dur ! Une très bonne surprise que cette réalisation américaine franchement à la hauteur !
C'est un tres bon film qui traite de la ré insertion des prisoniers au etas unis de l immigrations et du racisme, je vais rarement au cinema et le le je peux vous dire que je n'ai pas vu le temps passer .