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    La Voie de l'ennemi
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    119 critiques spectateurs

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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    640 abonnés 2 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    Alors que le long métrage commence par un plan incroyable, d’une beauté confondante, soleil couchant en arrière plan, Whitaker s’apprêtant à écraser le crane d’un homme à ses pieds à l’aide d’une pierre, l’ambiance du long métrage est ainsi donnée. On nous prévient donc que le film sera telle une chaleur abrupte et étouffante et que la perdition sera longue et difficile. Et pourtant ce premier plan nous ment quelque peu. Puisque dans la suite du film on n’a pas réellement la violence, l’étouffement, la chaleur pesante, le malaise omniprésent promis dans le plan d’ouverture. On assiste en réalité à un film terriblement uniforme, d’une continuité effarante et malheureusement trop attendue. Alors que certains films sont d’une mécanique incroyable, sorte de génie implacable et inarétable, offrant des films propres et formidables, « La voie de l’ennemi » perd en qualité de part cet aspect. Le long métrage est en réalité beaucoup trop calibré d’un point de vu technique. Certes le film de Boouchareb est propre, oui bien sur, mais il manque cruellement de rebondissement. « La voie de l’ennemi » est une rivière dans laquelle un monstre repose sur son lit attendant le moment propice pour fuser et nous révéler sa splendeur et sa décadence. Mais malheureusement dans ce long métrage ce bon moment n’arrive étonnement jamais. Et nous voila donc pris dans la mécanique imparable du film, vers sa fatidique et prévisible fin.
    On ressent dans le long métrage l’influence certaine du cinéma américain, au travers de certains plans très américanisés, de part la direction artistique très sobre, ainsi que l’utilisation du décors et de la lumière qui ne font qu’embellir tous les plans du film. Nous voila donc dans un film américain artistiquement recevable et certainement passionnant sur le papier.
    Et pourtant « La voie de l’ennemi » n’arrive pas à dégager grand-chose, si ce n’est une fois de plus une interprétation convaincante de Whitaker, grand acteur qui n’a plus à prouver son talent. Les enjeux étaient pourtant intéressants et bien présents. La quête de l’homme impur qui cherche rédemption dans la religion et pardon dans la société dans laquelle il essaye de retourner et de se réadapter, la confrontation entre deux ennemis d’un temps révolu, la remonté d’un triste, dangereux et honteux passé. Et pourtant malgré tous ces thèmes fédérateurs et largement exploitables le réalisateur ne se contente que de les effleurer ce qui l’empêche de donner une réelle dimension scénaristique et potentiellement passionnante à son film.
    Ainsi on assiste aux bonnes prestations de trois acteurs américains de la vieille école, à un parcours d’une petite ville en plein milieu du Nouveau Mexique sur fond de critique du système de réinsertion américain. Le film sert au moins à ca, montrer et pourquoi pas dans un certain sens dénoncer les travers d’un système de réinsertions des prisonnier incertain, quelques peu bancales voir même parfois dangereux. On ajoute aussi à cela très furtivement la représentation de ce qui se passe au niveau de la frontière avec le Mexique et les nombreux problèmes que cela entraine.
    Puis l’on ne finit pas un autre plan iconique, en réponse avec le plan d’ouverture, tout aussi majestueux et puissant mais beaucoup plus significatif. On observe cet ancien prisonnier qui après avoir renié la religion qu’il avait mit temps de temps à accepter en prison, monte une colline et disparaît. Cela sera le dernier plan de notre film. Cette colline qui symbolise tout le chemin parcouru et qui masque l’avenir. Ainsi ni le spectateur ni le personnage ne sait ce qui l’attend par la suite, et même si cela est aisément devinable, le réalisateur permet quand même à son spectateur de laisser parler son imagination et sa subjectivité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juin 2014
    J'ai préféré aller voir ce film en VO pour le jeu d'acteur, Harvey keitel et forest whitaker tiennent parfaitement leurs rôles, le scénario légèrement modifié par rapport au film original, ce qui ma légèrement déçu, les paysage du film sont vraiment magnifique, un bon film sans être le film de l'année..
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Pas convaincant... j'ai eu du mal à m'intéresser à William Garnett. D'un autre côté j'aurais aimé en savoir plus sur Emily Smith. Bof bof...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Le casting est bon, le scénario assez convenu mais c'est le rythme du film qui peut déplaire, c'est très lent , très très lent. Le sujet aurait mérité un rythme plus soutenu, mais le réal a choisi une autre voie...
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Mon premier mot à l'apparition du générique : "Magnifique". Rachid Bouchareb nous offre ici une très belle histoire autant par son scénario que par la photographie, les plans, les paysages. L'histoire elle même me parlait déjà beaucoup et même si le système judiciaire américain est diamétralement différent du notre, il soulève de nombreuses questions et problématiques. Je n'ai pu m'empêcher de m'indigner, de lancer des "connard" à tout va mais aussi de conseiller et prier Garnett d'agir en bonne conscience. La réinsertion est un milieu qui m'intéresse et je me suis beaucoup retrouver dans le personnage d'Emily Smith qui a à peut près la même philosophie d'accompagnement que moi. J'aimerais aborder tellement de point sur ce film mais j'ai peur d'en dire trop. Mais je pense que le pari de Rachid Bouchareb est réussi le message passe très bien, la morale également et ce qu'il nous montre nous capte dès les premières images jusqu'au deux dernières scènes très symboliques que j'ai trouvé somptueuses et fortes. Je suis maintenant très intéressé par le livre parce que je doute qu'il est pu vraiment tout abordé dans ce long métrage. Au niveau du casting rien à dire, j'affectionne de plus en plus Forest Whitaker qui prouve ici qu'il a vraiment tout d'un grand acteur. Faisant preuve d'une certaine plénitude tout en pétant un plomb sur un coup de tête une séquence plus loin. Beaucoup d'émotion dans le regard comme toujours, le travail qu'il a fourni pour le rôle, en bref il m'a conquis. Harvey Keitel passe une fois de plus pour "Le connard" est le joue très bien, on le déteste (mais on ne l'aime pas pour autant) mais certain se rangeront de son côté (c'est aussi la magie de Bouchareb laissé le spectateur interpréter le film selon ses valeurs). Et enfin Ellen Burstyn que j'ai découvert ici, j'ai beaucoup aimé son jeu féminine, en finesse, plus qu'amicale mais pour autant il ne faut pas la chercher et semble "soumise" à une hiérarchie qui ne comprend pas son travail de terrain et sa philosophie de "seconde chance". Ce film est une très belle découverte, je vous le conseille fortement car au milieu des blockbusters il est presque passé inaperçu et pourtant il a tout d'un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Pas mal. Bons acteurs, beaux décors. Malheureusement un peu trop prévisible et manichéen.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2014
    "Le film "La voie de l'ennemi " soulève les questions sur la réinsertion des anciens détenus : Leur donne-t-on une deuxième chance pour se réinsérer à la société ? Peut-on les pardonner ou pas pour leurs crimes ? Ce film montre le parcours d'un ancien détenu noir, converti en islam, en liberté conditionnelle, après avoir passé 18 ans en prison, qui essaie de reconstruire sa vie et fonder une famille malgré les provocations d'un shérif pour qu'il rechute dans la violence ou qu'il commette des délits... C'est une remake du film français "Deux hommes dans la ville" avec A. Delon et . Forest Whitaker est comme toujours, génial ... Ses yeux montrent beaucoup d'émotions : espoir, désespoir, colère, angoisse ... Il est impressionnant, cet acteur à multiples faces ! Les acteurs secondaires sont également .... On se laisse aller dans le film, on a l'impression d'être facilement à la place d'un ancien détenu, on est déboussolé entre le désir de reconstruire une vie en ignorant complètement les harcèlements et les coups de colère, la violence pour se défouler, pour arrêter la pression psychologique des certains habitants ... Le film "La voie de l'ennemi " est aussi une vision négative sur la réinsertion professionnelle des anciens détenus. La société ne semble pas favoriser leur réinsertion, leur permettant d'avoir leur place dans la société, c'est à dire, être considéré comme un citoyen à part entière ... En effet, dans ce film, les anciens détenus se retrouveraient au même rang que celui des immigrés clandestins. Les conditions de travail sont difficiles, leurs revenus dérisoires. Tout est fait pour les décourager au bout d'un certain temps. Les paysages désertiques du Nouveau Mexique me donnent l'impression du vide, là où il faut se battre et cultiver le jardin pour se reconstruire et s'en sortir ... Enfin, en ce qui concerne le pardon, j'étais sans réponse. En effet, en voyant ce film, je "serais" prêt à pardonner et à donner une deuxième chance aux anciens détenus comme le personnage de Forest Whitaker mais si c'était des détenus qui ont touché mon entourage, là, c'est absolument impardonnable ...Délicat, ce film ! "
    Septième Sens
    Septième Sens

    78 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2014
    L’Amérique, terre de la démocratie et berceau des libertés individuelles. En plein désert, seul l'éclat du soleil est témoin de la violence dont l'homme peut faire preuve. À coup de pierres, une personne est sauvagement assassinée. Le coupable fera alors dix-huit ans d'emprisonnement pour être relâché sous liberté conditionnelle. Converti à l'Islam, Garnett est en voie de réinsertion.

    Bouchareb revient avec un récit doté d'une facture ultra classique. On connaît la chanson de l'homme voulant se repentir après des années de prison, mais finalement rattrapé par son passé de malfrat. James Gray (The Yards, La nuit nous appartient) en a fait l'un de ses leitmotivs dans sa filmographie. Mais La voie de l'ennemi empreinte la voie du réalisme et non celle de l'héroïsme. Même si aucun élément narratif ne nous surprendra, il faut reconnaître que le scénario est bien amené en renfermant de bonnes idées. Mais lesquelles ?

    Forest Whitaker, acteur boulimique (pas moins de sept films l'année dernière) et formidable (l'un des meilleurs de sa génération), donne encore toute son âme à ce personnage. Alors qu'il aurait pu n'être qu'un archétype, celui-ci prend tout son sens grâce à une interprétation sincère et sensible d'un homme qui veut se reconstruire. Malgré la rage d'un shérif ou l'insistance d'une ancienne connaissance, il évolue dans un décor filmer avec magnificence. Nous apercevons cette lumière solaire inondant le cadre de l'algérien pour nous aveugler. Ou peut-être est-ce, au contraire, pour nous révéler quelque chose ?

    La voie de l'ennemi montre une nouvelle fois la révolte de Bouchareb (réalisateur d'Indigènes et d'Hors la loi) à travers cet homme musulman exclu d'une société effrayée. En plein désert, seul l'éclat du soleil est témoin de la perte de foi dont l'homme peut être victime. L'Amérique, terre de la paranoïa et berceau de l'hypocrisie, n'arrive plus à faire confiance à l'être humain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Ne réussissant jamais à véritablement cerner ses enjeux, et proposant un scénario très attendu, c’est un long métrage qui ne décolle jamais assez pour emmener le spectateur avec lui. Et là au milieu, il y a Forest Whitaker, toujours très bon…
    mem94mem
    mem94mem

    103 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2014
    "La voie de l'ennemi" ou "quand la rédemtion devient impossible". Superbe scenario transposé autour de Santa Fe (Sainte Foi) au Nouveau Mexique, cela ne s'invente pas, donc presque au beau milieu de l'un des plus grand désert américain. Casting parfait avec une mention spéciale à Brenda Blethyn, dure mais avide de donner une nouvelle chance, ange gardien dans le film. Le scenario fait aussi la part belle aux démons, à ceux qui veulent imposer la justice des hommes ou l'intérêt personnel. Rachid Bouchareb a un réel talent de conteur et la trame narrative maintient l'intérêt du film du début à la fin, malgré un rythme assez lent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    quelques idees auraient pu faire de ce film une reference. en sortant de la salle on est clairement frustre d etre reste aussi loin de la nuance et de la profondeur esperees...
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    122 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Si on regarde les filmographies des deux interprètes principaux (Whitaker et Keitel), on voit deux longs chemins semés de réussites. Mais aussi de failles. Si Whitaker est fantastique, Keitel tombe dans l'oubli, et vice-versa. Seule Brenda Blethyn reste éclatante, elle et sa personnalité. C'est très bien filmé, le sujet est clair et les répétitions sont perspicaces. Mais que le temps devient long dès la fin de la première heure! On se perd dans des scènes ou la nature est platement mise en scène, et en plus le scénario bafouille dans des descriptions et des questionnements sur "qu'est-ce que l'humanité"? Et jusqu'où peut-on aller dans la sagesse et non dans la violence? Un long qui manque réellement de panache.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Très belles images, rien a redire de ce point de vue. Néanmoins, il ne se passe absolument rien justifiant les actions du personnage principale. Tout est sur-vendu... Et le fond est discutable voir... carrément douteux. Dommage. Très dommage même...
    Seemleo
    Seemleo

    55 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Le remake américain de José Giovanni ne surfe pas dans la même catégorie que son modèle. Les comédiens excellent et on a beaucoup de plaisir à retrouver Forest Whitaker en particulier. Bien que le thème est toujours porteur en 2014, le film pèche plusieurs fois : une réalisation lourde et statique, signature des films de Bouchareb, une intrigue convenue, sans réelle surprise et une fin bâclée facilement elliptique. Cela manque de peps. Pas certain qu'il était utile de rafraîchir cette histoire.
    Kevin H
    Kevin H

    52 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Frustration...C'est le mot qui résume mon ressenti devant ce téléfilm.C'est long et éprouvant,Whitaker(qui est un de mes acteurs préfèré)reste sobre.. Certains parleront de subtilité,d'atmosphère envoûtante,mais pour moi c'était une purge de 2h...Alors merci Mr Bouchareb de caser votre gentille religion dans chaque film mais là,ça n'a absolument aucun sens,concentrez vous sur votre travail plutôt que sur vos prières..
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