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    La Voie de l'ennemi
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    119 critiques spectateurs

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    clint54
    clint54

    22 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2014
    Librement inspiré du film " deux hommes dans la ville ", Rachid Bouchareb nous livre son film brut. Il explore à la limite les interprétations de ses personnages et donc de ses acteurs. Une puissance artistique phénoménale doublée d'un charisme envoûtant pour F.Whitaker. H.Keitel en vieux loup est aussi affûté mais il ne reste que sur quelques plans séquences. Le film en lui-même manque cependant de souffle, il ne faut pas s'attendre à du polar actif,nerveux avec du gunfight et de l'action . C'est un film d'atmosphère, ambiance parfois pesante, plan image du désert, visages crispés. Une fin qui aurait peut-être trouvé une meilleure prise. Cela se termine comme le début, sans vraiment trouver l'issue favorable, une sorte de résignation, de point d'honneur de respecter le Code du genre. A voir donc surtout pour le jeu des protagonistes et moins pour l'histoire..
    Cyril B
    Cyril B

    13 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Du bon, du moins bon. D'abord, c'est très bien joué. Paysages et décors sont réussis. L'histoire est plutôt classique avec un scénario sans gros rebondissements. Le film est un peu lent et long à mon gout. Pas mal sans plus.
    Kao-BB
    Kao-BB

    43 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Un bon drame de la part de Rachid Bouchareb ; la trame est classique mais la sauce prend bien, la réalisation est réussie, le scénario traite avec crédibilité et profondeur la question de la rédemption. Quitte à laisser tout de même quelques zones d'ombres autour du film, un peu oubliées en route. A voir en particulier pour la prestation brillante de Forest Whitaker.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mai 2014
    ce film fait un tres beau tableau d'un sujet de société assez important: la réinsertion. Sans tomber dans des schémas caricaturaux ou simplistes. Assez émouvant très bien joué. Je le conseille chaudement
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    102 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Une sélection en festival annuel réputé, ici la Berlinale, ne rime décidément pas avec film de grande qualité. C’est en somme le cas de La voie de l’ennemi, long métrage signé Rachid Bouchareb, production française tournée aux Etats-Unis, stars hollywoodiennes à l’appui. Inspiré librement de l’œuvre de José Giovanni, Deux hommes dans la ville, La voie de l’ennemi se glisse tout naturellement dans la filmographique de l’auteur d’Indigènes ou encore de Hors la Loi. Peu importe la géographie, la société exposée, Rachid Bouchareb finit inlassablement par en revenir à son origine musulmane, ici une condition que le metteur en scène intègre à une histoire de rédemption dans une Amérique meurtrie qui se méfie de tous les éléments perturbateurs potentiels. En douce plongée dans les grandes plaines arrides du Nouveau Mexique, nous faisons donc la connaissance de William Garnett, détenu remis en liberté conditionnel à la suite d’une peine d’emprisonnement de 18 ans, converti en route à l’Islam, d’un Shérif local rancunier et peu avenant et d’un agent de probation bourrée de bonne volonté.

    Le potentiel était donc bien là, d’autant que l’œuvre, portée par des acteurs de renoms tels que Forest Whitaker ou encore Harvey Keitel, sur le papier, pouvait faire espérer un monument psychologique et policier sur la condition de l’ex-détenu et de la crainte qu’il inspire. On connaît tous les difficultés rencontrées par ces individus, privés durant de longue année de leur liberté puis remis en libre circulation dans une société dont ils ne font plus partie. Mais de cela, Rachid Bouchareb n’en fait qu’une anecdote, de même que la liaison explosive entre le Shérif en poste et l’ex taulard en voie de rédemption. Tout commence très bien, le contexte est clairement défini, les personnages soigneusement présentés, mais l’heure passée, le metteur en scène se perd dans une conjonction morale que n’intéresse foncièrement personne. Prenant le parti de dresser le portrait du personnage principal, très porté sur sa nouvelle religion, là même que celle du metteur en scène, celui-ci en oublie en route de développer l’avenir des personnages dans leur intégralité. Importants dans la première moitié du récit, les personnages d’Harvey Keitel puis de Brenda Blethyn disparaissent tout simplement dans les rouages d’un film au fort goût d’inachevé.

    Forest Whitaker est donc le pion maître dans le jeu de metteur en scène francophone, qui outre son scénario qui se désagrège au fil du temps, semble avoir maîtrisé son tournage aux USA. L’équipe technique, l’équipe de production sont en effet françaises, mais un tournage sur sol américain n’a pourtant pas dû s’apparenter à une promenade de santé pour le réalisateur, qui techniquement, s’en tire plutôt bien. Malgré tout, son film laisse entrevoir toutes les faiblesses du cinéma d’auteur français lorsqu’il se confronte aux grandes espérances d’un public qui voyait là l’opportunité de découvrir un film fort. Au final, sous ses allures de grand drame policier, se cache un film psychologique très personnel, certes bien filmé et interprété, mais qui laissera bon nombre de marbre devant son final aussi pessimiste qu’inattendu, dans le mauvais sens du terme.

    Un film qui commence bien et qui finit mal, en somme. En dépit d’un tournage américain, de la présence de pointures à l’interprétation, je conseille fortement aux non-initiés des travaux de Rachid Bouchareb de découvrir au préalable ses deux précédents longs, tournés entre France et Maghreb forts d’une polémique pour le moins captivante. 07/20
    TheWaaalkingDead
    TheWaaalkingDead

    68 abonnés 980 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    En plein désert, seul l'éclat du soleil est témoin de la violence dont l'homme peut faire preuve. À coup de pierres, une personne est sauvagement assassinée. Le coupable fera alors dix-huit ans d'emprisonnement pour être relâché sous liberté conditionnelle. Converti à l'Islam, Garnett est en voie de réinsertion.Forest Whitaker,donne encore toute son âme à ce personnage. Alors qu'il aurait pu n'être qu'un archétype, celui-ci prend tout son sens grâce à une interprétation sincère et sensible d'un homme qui veut se reconstruire. Malgré la rage d'un shérif ou l'insistance d'une ancienne connaissance, il évolue dans un décor filmer avec magnificence.
    Nico591
    Nico591

    42 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2015
    Dans les sublimes paysages désertiques du Nouveau Mexique, Rachid Bouchareb réalise un superbe polar langoureux sur la quête d'une rédemption impossible.
    Filmé comme un western, le film est jonché de plans magnifiques et de références au genre, comme son scenario d'ailleurs qui reprend le thème classique de l'ex taulard en quête d'une nouvelle vie en proie à son passé.
    Le tout est remarquablement interprété par Forest Whitaker, par contre la relation et le duel espéré avec Harvey Keitel n'est pas suffisamment traité, ce qui procure une petite déception.
    On aurait bien aimé que le film continue encore en nous offrant une fin en lien direct avec le shérif.
    dominique P.
    dominique P.

    808 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Un très bon film dramatique.
    C'est sobre dans l'ensemble avec de beaux paysages désertiques du Nouveau Mexique.
    Cependant c'est vraiment triste comme histoire, on n'est pas là pour se détendre et se marrer.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Ce film dramatique semble très personnel. Il y a peu de personnages, il y a peu d'actions aussi mais on prend le temps de connaître les personnages. Eux-mêmes évoluant sur des terres désertiques ou presque, dans des paysages natures grandioses. Bref on se laisse aller. Et on apprécie les rôles de Whitaker, Keitel et l'officier de police. Deux Hommes dans la ville semble loin mais qu'importe, car ce trio nous fait oublier le binôme Gabin-Delon. Il est dommage qu'on n'en sache pas plus sur la vie d'avant de Whitaker, que le rapport avec les immigrés clandestins soient si peu étoffé. Mais cela reste un bon film.
    Cine vu
    Cine vu

    132 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Une réalisation élégante pour un scénario de qualité. Forest Whitaker est sans aucun de doute un grand acteur, il promène sa grande carcasse comme un fardeau et défend son personnage avec pudeur et une colère retenue comme personne.

    Harvey Keitel est tout aussi incontournable, on croise sa gueule cassée depuis un bail et ses performances sont toujours à la hauteur.Cette fois il est le flic revanchard et buté.

    Brenda Blethyn est une sacrée bonne femme et confirme encore une fois son talent et enfin Luis Guzman nous fait un bon numéro de cabotinage. Un excellent casting et une bonne direction d’acteurs.

    Une histoire poignante sur la rédemption et les destins voués à l’échec. Le scénario traine parfois en longueur mais le cadre est magnifique et la direction de photographie est superbe. Rachid Bouchareb sait nous surprendre à chaque film.
    rogerwaters
    rogerwaters

    130 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    L’idée d’adapter Deux Hommes dans la ville pour le public américain était quelque peu étrange et s’est d’ailleurs soldée par un échec cinglant pour Rachid Bouchareb puisque le film n’a quasiment pas été vu en France, et finalement, il n’est pas non plus sorti aux Etats-Unis. On pourrait vraiment considérer cela comme un coup d’épée dans l’eau. Pourtant, le film en lui-même n’est pas dénué de qualités. D’abord, il parvient à actualiser le thème du film de Giovanni sans le répéter servilement (toute la fin est différente par exemple), si bien qu’on n’a jamais l’impression de voir un remake. Ensuite, les personnages ont des caractères différents de ceux du film original et leurs relations également. Enfin, là où l’on pouvait craindre un schématisme de la caractérisation, Bouchareb parvient à nuancer son propos par une attention de chaque instant à la psychologie des personnages. Si l’on ajoute à cela de beaux paysages désertiques et des acteurs au top, La voie de l’ennemi est finalement une réussite de plus à l’actif du réalisateur.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    21 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Forest est super dans ce film, mais je n'ai pas été plus emballé plus que ça...
    Le rythme un peu lent du film ne plaira pas à tout le monde.

    Un film humain et sensible, sans attendre un chef-d'oeuvre.
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Mon premier mot à l'apparition du générique : "Magnifique". Rachid Bouchareb nous offre ici une très belle histoire autant par son scénario que par la photographie, les plans, les paysages. L'histoire elle même me parlait déjà beaucoup et même si le système judiciaire américain est diamétralement différent du notre, il soulève de nombreuses questions et problématiques. Je n'ai pu m'empêcher de m'indigner, de lancer des "connard" à tout va mais aussi de conseiller et prier Garnett d'agir en bonne conscience. La réinsertion est un milieu qui m'intéresse et je me suis beaucoup retrouver dans le personnage d'Emily Smith qui a à peut près la même philosophie d'accompagnement que moi. J'aimerais aborder tellement de point sur ce film mais j'ai peur d'en dire trop. Mais je pense que le pari de Rachid Bouchareb est réussi le message passe très bien, la morale également et ce qu'il nous montre nous capte dès les premières images jusqu'au deux dernières scènes très symboliques que j'ai trouvé somptueuses et fortes. Je suis maintenant très intéressé par le livre parce que je doute qu'il est pu vraiment tout abordé dans ce long métrage. Au niveau du casting rien à dire, j'affectionne de plus en plus Forest Whitaker qui prouve ici qu'il a vraiment tout d'un grand acteur. Faisant preuve d'une certaine plénitude tout en pétant un plomb sur un coup de tête une séquence plus loin. Beaucoup d'émotion dans le regard comme toujours, le travail qu'il a fourni pour le rôle, en bref il m'a conquis. Harvey Keitel passe une fois de plus pour "Le connard" est le joue très bien, on le déteste (mais on ne l'aime pas pour autant) mais certain se rangeront de son côté (c'est aussi la magie de Bouchareb laissé le spectateur interpréter le film selon ses valeurs). Et enfin Ellen Burstyn que j'ai découvert ici, j'ai beaucoup aimé son jeu féminine, en finesse, plus qu'amicale mais pour autant il ne faut pas la chercher et semble "soumise" à une hiérarchie qui ne comprend pas son travail de terrain et sa philosophie de "seconde chance". Ce film est une très belle découverte, je vous le conseille fortement car au milieu des blockbusters il est presque passé inaperçu et pourtant il a tout d'un grand film.
    Septième Sens
    Septième Sens

    78 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2014
    L’Amérique, terre de la démocratie et berceau des libertés individuelles. En plein désert, seul l'éclat du soleil est témoin de la violence dont l'homme peut faire preuve. À coup de pierres, une personne est sauvagement assassinée. Le coupable fera alors dix-huit ans d'emprisonnement pour être relâché sous liberté conditionnelle. Converti à l'Islam, Garnett est en voie de réinsertion.

    Bouchareb revient avec un récit doté d'une facture ultra classique. On connaît la chanson de l'homme voulant se repentir après des années de prison, mais finalement rattrapé par son passé de malfrat. James Gray (The Yards, La nuit nous appartient) en a fait l'un de ses leitmotivs dans sa filmographie. Mais La voie de l'ennemi empreinte la voie du réalisme et non celle de l'héroïsme. Même si aucun élément narratif ne nous surprendra, il faut reconnaître que le scénario est bien amené en renfermant de bonnes idées. Mais lesquelles ?

    Forest Whitaker, acteur boulimique (pas moins de sept films l'année dernière) et formidable (l'un des meilleurs de sa génération), donne encore toute son âme à ce personnage. Alors qu'il aurait pu n'être qu'un archétype, celui-ci prend tout son sens grâce à une interprétation sincère et sensible d'un homme qui veut se reconstruire. Malgré la rage d'un shérif ou l'insistance d'une ancienne connaissance, il évolue dans un décor filmer avec magnificence. Nous apercevons cette lumière solaire inondant le cadre de l'algérien pour nous aveugler. Ou peut-être est-ce, au contraire, pour nous révéler quelque chose ?

    La voie de l'ennemi montre une nouvelle fois la révolte de Bouchareb (réalisateur d'Indigènes et d'Hors la loi) à travers cet homme musulman exclu d'une société effrayée. En plein désert, seul l'éclat du soleil est témoin de la perte de foi dont l'homme peut être victime. L'Amérique, terre de la paranoïa et berceau de l'hypocrisie, n'arrive plus à faire confiance à l'être humain.
    Mondocine
    Mondocine

    73 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Par cette chronique d’un échec de réinsertion, Rachid Bouchareb explore la face sombre d’un homme en proie à une irrésistible colère tapie au plus profond de sa volonté de changer. Un film sobre et beau qui vaut surtout pour son personnage puissant, interprété par un Forest Whitaker qui affiche une fois de plus tout son génie d’acteur. Car si la cinématique de fond est passionnante, La Voie de l’Ennemi manque d’une véritable intrigue apposée et donnant corps à des enjeux trop éculés pour suffire à eux-seuls à accrocher le spectateur. Une belle chronique mais qui manque de ressorts dynamiques.
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