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Buzz063
75 abonnés
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3,5
Publiée le 25 août 2010
Ah si seulement McT. avait pu faire la fresque épique qu'il avait en tête... Malheureusement, le film a perdu une bonne heure de métrage après les coups de cisailles des producteurs et de Michael Crichton (c'est bien la première fois qu'un auteur insiste pour que l'on tronque l'histoire de son bouquin, il aurait même achevé le montage en personne). Exit donc, la plus grande partie des passages où l'arabe et les vikings découvrent leurs cultures respectives, le film se concentre sur les moments où ça défouraille. Comme McTiernan est à la baguette, les scènes d'action ont de la gueule. Le bon côté de ce montage serré c'est qu'on ne pinaille pas, Banderas rencontre ses compagnons d'armes au bout de cinq minutes et part à l'aventure cinq minutes plus tard. Au final, le 13e guerrier est un bon film, mais je serai quand même curieux de voir un director's cut...
Une histoire original, des acteurs plutôt convaincant. On pourrait donc dire Bon Film! Cependant quelque petit détails pas très convaincant. Premièrement "Comment nous as tu compris?" "J'ai appris votre langue" cette scène que 'on voit dès le début m'a déçu comment serait-il parler une langue totalement inconnu en quelque jours juste en écoutant. Puis la fin m'a décu aussi, je m'attendais à une superbe bataille mais en fin de compte, une baston vite expédier. Bon le film reste bien mais je m'attendais quand même à mieux!
Relativement décevant... Le scénario n'est pas du tout réaliste, affreusement sans saveur et sans grand intérêt. Malgré une esthétique travaillée, les scènes paraissent extrêmement longues et molles. Dans ce sens, les scènes de combats ne sont pas prenantes et manquent considérablement de punch. Quant aux acteurs, ils ne sont pas transcendants et sont aussi ternes que l'intrigue, en particulier Antonio Banderas. En résumé, ce film est une perte de temps que je vous conseille vivement d'éviter.
Un film qui va à l'essentiel, c'est le moins que l'on puisse dire. Charcuté par des producteurs peu scrupuleux – M. Crichton en tête – cherchant l'efficacité à tous prix (au moins 40 minutes se sont ainsi volatilisées), le métrage se résume à une tambouille hollywoodienne, pas forcement indigeste, mais emplie de bien des regrets. Regrets que le père McTiernan n'ait pas eu le final cut (une fois n'est pas coutume) et que la grande fresque "historique" qu'il avait ambitionnée n'ait pas vu le jour. Alors ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler un film catastrophique – je dirais même loin de là ! – et McT maitrise comme un Dieu ses scènes d'actions/combats. Mais voilà, la question est "que reste-il au film si on lui retire ses scènes de batailles ?". Et c'est là que l'on s'aperçoit que le scénario tient finalement sur un mouchoir de poche et que Hollywood ne démérite pas sa réputation de Grande Faucheuse. Un film efficace, certes, mais sans véritable souffle épique. Frustrant!
Mais quel navet! Et moi qui pensais voir un film potable par le réalisateur des "Die hard" et de "A la poursuite d'Octobre rouge", avec Banderas dans le rôle titre! Et ben je me suis fourvoyer! Une légende a deux balles, des dialogues vraiment très pauvres, des combats qui ne sont pas d'une beauté époustouflante. Non pas grand chose a voir on cède a l'ennui .
Si les fans les plus irréductibles de McTiernan maintiennent que le film est un chef d'œuvre, le film manque cruellement de sa saveur. Les séquelles sur des personnages peu explorés ne peuvent être ignoré et surtout, il est difficile de faire l'impasse sur un rythme bien mal équilibré. Il n'y a qu'à prendre l'ouverture du film. La version de McTiernan devait s'attarder grandement sur le périple du personnage titre jusqu'à sa rencontre avec les vikings. On assistait alors à ses contacts avec plusieurs peuplades, ce qui allait renforcer son statut de collecteur d'histoire qui apparaîtra au final mais également mettre en avant l'importance du brassage culturelle qui est au centre de l'œuvre de McTiernan et qui reviendra souvent au gré du long métrage (entre autres dans la merveilleuse scène de transition dialectique). Crichton préférera néanmoins sacrifié toute cette première partie, la résumant de manière ennuyeuse Cela dit, il faut reconnaître que le remontage ne fait pas disparaître les nombreuses ambitions du " 13ème guerrier ". Car le film regorge d'audaces scénaristiques qui méritent toutes notre attention. Rien que le parti pris narratif s'avère culotté puisque le narrateur de notre histoire n'est pas le héros. Le personnage de Ahmed ibn Fahdlan n'en en effet qu'un protagoniste actif certes mais secondaire de cette aventure se finalisé par la sacralisation du chef viking Buliwyf. Le procédé n'est pas nouveau mais reste trop peu employé pour ne pas s'épater d'un tel travail de conteur amplifié par une mise en scène ressituant constamment Antonio Banderas par rapport aux restes du groupe. Crichton mis à mal néanmoins cette ambition en cherchant à recentrer le montage sur le personnage. Le film peine malheureusement par manque de matériau propice à être incorporé dans cette optique. C'est ainsi que la romance entre Ahmed et une paysanne restera superficielle et ne trouvera pas de conclusion puisque celle tragique conçu par McTiernan l'inscrivait dans la construction de la légende de Buliwyf et non dans le parcours du personnage.
De légende, il est d'ailleurs on ne peut plus question dans le 13ème guerrier. L'œuvre n'est en effet ni plus ni moins qu'une relecture du célèbre poème Beowulf auquel les oripeaux du fantastique auraient été enlevé. En cela, le 13ème guerrier est véritablement le précurseur du mode de pensée des années 2000 où les mythes seront réexplorés dans une optique réaliste et humaine comme le fera Troie et autres roi Arthur. Modifiant légèrement les noms des protagonistes, le récit reprend à son compte les divers passages du poème (l'affrontement dans la salle du trône, le combat avec le dragon, la recherche de la mère des monstres dans sa caverne) mais les reforme pour aboutir à une vision tout à fait plausible. Bref, il s'agit de montrer la naissance des légendes comme dans cette scène coupée où lors de leur périple en mer, les vikings se croyaient attaqués par des monstres marins qui s'avéraient être des baleines. Pour poursuivre cette optique, McTiernan pratiqua un tournage éreintant. Tourné en grande partie dans des décors naturelles magnifié par une photographie limitant l'apport de lumières artificiels, le visuel du film dispose d'un réel cachet. On sent la dureté des conditions de tournage à chaque image et cela rend encore plus héroïques chaques gestes, mouvements ou dialogues des acteurs. Si cette relecture réaliste d'une œuvre fantastique fonctionne si bien, c'est parce qu'il est impossible de remettre en cause ne serait-ce qu'une seconde la crédibilité de cette univers barbare. La crasse étreint chaque décor et c'est avec hardiesse que le casting les traverse ou s'y combatte. Les batailles du film se montrent d'ailleurs fiévreuses et brutal même si le remontage a évacué les nombreux éléments gores qui les parsemaient.
Mais en dépit de ses qualités, le constat fait mal. Alors que l'heroic fantasy et les fresques guerrières allaient obtenir les louanges du public deux ans plus tard, le 13ème guerrier apparaît trop en avance sur son temps et les spectateurs le boudent. Il faut dire qu'il n'y a pas grand monde pour les pousser en salles. Se rangeant du coté de McTiernan, la critique se fait assassine face au film qu'on lui présente. Quant à McTiernan lui-même, il refuse d'assurer la promotion du film. Banderas en fera autant pendant qu'Omar Sharif se retirera des plateaux après avoir vu le sort que le film lui a réservé. Avec ses 100 millions de dollars de budget alloué, le studio Buena Vista fait fichtrement la gueule face à une telle contre-performance. Et Crichton dans tout ça ? Le bonhomme pense être dans son bon droit et refuse catégoriquement d'offrir la possibilité à McTiernan de livrer sa version du film. Les rumeurs les plus folles disent même qu'il aurait brûler les négatifs originaux pour que cette director's cut ne voit jamais le jour. Il faudra donc se contenter du film que l'on connaît. Une œuvre maltraité mais audacieuse et passionnée.
Très réussi visuellement avec des acteurs convaincants. Le film monte en pression petit à petit avec ces 13 guerriers plus charismatique les uns que les autres. L’histoire est prenante grâce notamment à la légende des tueurs mi-bête mi homme nous tenant en haleine pendant une bonne partie du film jusqu à la découverte de leur véritable identité. Bonne BO également.
8e long-métrage de John McTiernan, Le 13ème Guerrier est l’adaptation cinématographique du roman de Michael Crichton, intitulé "Le Royaume de Rothgar", qui nous montre comment au Xe siècle un poète arabe se retrouva mêlé à un groupe de Vikings, ce qui constitue donc une alliance des plus originale… On suit donc l’exil de Ahmed Ibn Fahdlan, et qui à la suite d’une rencontre avec les légendaires guerriers nordiques se retrouve inclut dans une prophétie, cette dernière l’amenant dès lors à effectuer un long voyage en direction du nord, vers les terres de ses nouveaux compagnons d’arme. Par ailleurs l’inclusion d’un mystérieux fléau frappant le royaume de Rothgar ajoute un surcroît d’intérêt à l’intrigue, déjà pour sa part captivante et intéressante… Ainsi, le film se fait fort dans un premier temps d’une ambiance quelque peu fantastique, l’ennemi semblant être des sorte de semi-démons, puis plus conventionnelle une fois passé les premiers affrontements ; ajoutons les batailles batailles restent de bonne facture, bien que parfois un peu confuses, ce qui est bien dommage… La BO elle est suffisamment efficace pour être appréciée, et les paysages sont propices à de superbes scènes. Néanmoins si au final cet ensemble se révèle plaisant, il aura manqué selon moi au 13ème Guerrier un certain sens de l’épique et du spectaculaire peut-être, notions qui lui font défaut alors que Antonio Banderas nous livre lui une bonne interprétation. Enfin ajoutons que le film fait parfois preuve de quelques incohérences, la plus belle restant l’apprentissage de la langue des Vikings par Ahmed, véritable prouesse un tant soit peu improbable en soit… Ainsi pour conclure ce long-métrage reste un très bon divertissement, si ce n’est que je lui reproche avec une certaine déception ce manque d’épique, qui aurait apporté un plus certain à l’ambiance du film !
Un sympathique film de vikings, bien filmé par le maitre Mc Tiernan, au suspence bien géré et aux scènes de combats prenantes. Une véritable ode à la fraternité et à la bravoure, qui se paye le luxe d'une intrigue plutot intéressante, prompte à nous faire songer au fantastique alors qu'une explication tout à fait logique nous est fournie ensuite. Un grand film de... ben de vikings.
Un film américain qui a pour héros un arabe, irakien, musulman citant Allah : En voilà une bonne accroche pour un film vraiment sous estimé... C'est ce que nous propose John McTiernan et Michael Crichton. Le 13ème Guerrier , disponible depuis le 2 novembre 2011. Distribué par la Metropolitan Filmexport . Synopsis : Au 10ème siècle, Ahmed Ibn Fahdlan (Antonio Banderas) est contraint à l'exil par le calife de Bagdad. Ambassadeur en Asie mineure, son chemin croise celui des Vikings dirigés par un homme de guerre, Buliwyf (Vladimir Kulich). Les hommes du Nord ont alors connaissance de l'appel à l'aide du Roi de Hrothgar dont le royaume est attaqué par des démons qui dévorent les morts. Selon l'oracle, treize guerriers doivent alors partir à son secours. Et le treizième guerrier doit être un étranger. Ibn est contraint de suivre les Vikings dans cette incroyable aventure.
Selon Antonio Banderas, Le 13ème Guerrier n'est pas un film d'action mais un film de quête et il a tout à fait raison. Il s'agit d'une quête du réel et de la tolérance. Ibn part avec les Vikings vers l'inconnue la plus totale. Il ne connait pas leur langue, leur culture et il ne sait même pas vraiment où il va. L'adaptation du roman de Michael Crichton Eaters of the Deads fait confronter la culture viking avec la culture arabe. La peur de l'inconnu devient alors le fil conducteur de tout le film. L'aventure qu'Ibn va vivre va transformer son âme et sa vison de la vie. Il en ressort changé. John McTiernan fait tout pour que ce Treizième Guerrier nous ressemble afin de découvrir un monde inconnu. Nous sommes alors spectateurs actifs de l'histoire. Ce n'est plus le personnage qui apprend la langue et les coutumes mais nous, spectateurs. Antonio Banderas joue son personnage d'arabe érudit (tout sauf un guerrier) à merveille. Il est entouré de douze géants vikings. Il dit lui-même qu'il avait l'impression de faire partie d'une équipe de basket tellement la différence de taille est imposante. Malgré cela, il n'a eu aucun complexe à jouer son rôle à l'heure où d'autres acteurs hollywoodiens de petite taille (je ne citerai pas de nom...) auraient rechigné à apparaitre trop petits à l'écran. Les autres acteurs dont Vladimir Kulich et Dennis Storhøi, respectivement Buliwyf et Herger auraient mérité une reconnaissance plus importante. La faute à un conflit entre McTiernan et Crichton qui a empêché au film une plus grande visibilité aux Etats-Unis.
Franchement sans chercher très loin : Le 13ème guerrier est un bon film. Conçu dans le respect des peuples que ce soit des Arabes ou des Vikings; le film est rythmé de beaux combats; et de beaux paysages. Avec certes un scénario parfois bancale; mais qu'importe; on s'amuse bien en le regardant. A voir !!
Un peu mal vieilli, parfois plus romancé que réaliste, mais toujours un grand plaisir à voir, notamment pour ses costumes et ses décors mais aussi pour un film sur les vikings de qualité, avec de la violence, de l'humour et de l'émotion !