Après Paris, New York et Rio, c'est au tour de Berlin de servir de cadre à dix réalisateurs qui vont parler d'amour au sens donc il n'y a pas que des histoires romantiques. Le film parle de rupture, de la relation mère-fille et père-fille, etc. Certains segments semblent ne pas vraiment coller à l'ensemble soit pour l'histoire racontée soit pour le style. Le segment avec Jenna Dewan est étrange tandis qu'un autre semble plus proche du thriller policier. Il y a même une partie qui fait écho au mouvement #MeToo. Le film est assez inégal, ce qui n'est pas une surprise, car c'est quelque chose que l'on peut dire pour tous les films à sketchs. La construction est par contre bonne avec des segments qui s’enchaînent bien et qui sont ponctués par une histoire fil rouge avec la rencontre entre un homme du coin et une femme venue d'Israël. Je n'ai pas vraiment de segment préféré, mais étrangement, j'ai bien aimé toute la première partie jusqu'au segment à la laverie puis le reste m'a beaucoup moins parlé. En regardant de près, je me suis rendu compte que les segments reposaient surtout sur le casting pus que sur la qualité des histoires. Il faut dire que la plupart laissent un gout d'inachevé. Au final, ce "Berlin, I Love You" est un film moyen qui se laisse suivre et qui par contre ne donne pas envie de s'installer dans la ville qui est sans cesse montrée avec ce teint grisâtre qui est bien déprimant.