Pioneer nous étouffe dans un thriller aquatique où les engrenages politiques dans la course au pétrole n’hésite pas à mettre des vies humaines en jeu. Les scènes d’abysses sont incroyablement prenantes, elles provoquent une tension assez sidérante chez le spectateur. Les deux acteurs principaux, Aksel Hennie et Wes Bentley s’y donnent à fond et on se sentirait presque dans un thriller suédois, très froid et noir. Malheureusement, l’histoire est mal détaillée, les manigances de chacun sont floues et on finit par se déconcentrer de cette partie véritable de l’histoire. Le film scandinave n’arrive alors pas à la hauteur des espérances. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pioneer était annoncé comme étant un film coup de poing, un thriller de qualité, mais au final, Pioneer restera un thriller assez moyen qui est très limité par le besoin de collé aux faits. Souffrant de lourdeur et surtout de longueur, le scénario ne semble pas avancer beaucoup pour finalement poser plus de questions qu’il n’apportera de réponses. Seul la réalisation apporte quelque chose d’intéressant dans ce film avec un soin apporté du début jusqu’à la fin.
Un polar sans grand suspens, du moins dans la deuxième partie du film. Un film dont on se lasse vite et qui pourtant avait du potentiel, on décroche très rapidement et l'ennuie s'installe progressivement alors qu'il aurait été possible de laissé un suspens intéressant. Dommage car l'idée de base était sympa mais le film ne parvient pas à accrocher le spectateur jusqu'au bout.
Bien plus polar que Thriller, la tension tombe comme un soufflet et c'est dommage. La base du scénario, conventionnel, pouvait être exploitée avec brio vu l'environnement. Reste des interprétations nordistes toujours de bonnes factures, une récurrence contrairement aux Français, qui sauvent le film. A voir pour passer du temps, pas plus ! 2/5 !!!
Bien long tout ça. Même si l'histoire peut retenir l'attention, on en a vite assez des ce pseudo-suspense. Les acteurs sont menés avec art, on a droit à quelques images impressionnantes pour nous car dans notre Europe du sud on n'a pas trop l'habitudes des plates-formes pétrolières. Ni policier, ni thriller, ce film indéfini reste indéfini quant à son intérêt. Ni bon, ni mauvais. Oui et non. On prend ou pas.
Inspiré d'une histoire vraie, ce thriller est intéressant car il possède un sujet original et bien écrit, une atmosphère de qualité et est porté par l'excellent Askel Hennie, cependant le manque de rythme et d'intensité de l'intrigue s'en ressent rapidement. Pas mal mais aurait pu être mieux.
En Norvège, on a du pétrole mais pas d'idées. C'est ce que nous montre ce film où les vikings sont obligés de faire appel aux ricains pour exploiter le mazout qui se trouve sous leur mer. D'où d'obscures histoires de secrets et de coups tordus qui font le sel de ce "Pioneer" à mi-chemin entre thriller et évocation historique. C'est assez prenant et plutôt intéressant. Toutefois, on en ressort assez embrouillés au final car malgré la promesse de véracité qui nous est annoncée, on soupçonne le scénariste de s'être quand même fait plaisir, certainement trop pour le spectateur. Allez, rendez-vous dans trente ans avec la fabuleuse épopée française de l'extraction du gaz de schiste !
Pioneer est un thriller à tendance paranoïaque, très typé années 70, dont certaines images sous-marines restent longtemps en tête. Il est seulement dommage que le deuxième tiers traîne un peu en longueur.
On annonçait un film bluffant et coup de poing. Les acteurs sont tous bons, et le sujet et l'époque sont intéressants. Pour autant, le scénario est très convenu, même pour une oeuvre inspirée de faits réels. Pas de surprise particulière. Pa railleurs, je ne suis pas sûr d'avoir bien tout saisi; certaines choses auraient mérité d'être plus explicites dans les implications de qui a fait quoi.
Visuellement, le metteur en scène a fait des efforts pour nous mettre dans la peau des plongeurs. Mais pour ce qui est des autres scènes (classiques), les gros plans non stabilisés de visages, très peu pour moi.
Erik Skjoldbjaerg n'est pas le réalisateur le plus prolifique, mais il m'avait habitué à mieux. J'ai trouvé "Pioneer" assez décevant peut-être que j'avais de fausses attentes, je m'attendais à voir une grande descente dans les abysses seulement il n'y a qu'une seule scène qui se passe sous l'eau et elle est loin d'être mémorable à la place, on a droit à une enquête pas mauvaise mais pas non plus passionnante qui manque de rebondissements. Le réalisateur était surement bloqué par le fait que l'histoire soit inspirée de faits réels en tout cas, on est loin de l’expérience cinématographique annoncée, on est plus proche du simple thriller politique.
Pioneer raconte les prémisses de l'exploitation du pétrole off shore en Norvège et, plus particulièrement, les essais de plongeurs cobayes jusqu'à 500 mètres sous l'eau. Sujet inédit que le film dramatise avec la collaboration intéressée des américains aux conséquences inattendues. Cette plongée abyssale dans une compétition économique, Erik Sjoldbjaerg la traite sous forme de thriller échevelé, paranoïaque et claustrophobe. Le scénario atteint rapidement le trop plein de péripéties et rebondissements, qu'ils soient aquatiques ou non. Guère de moments de répit dans un récit qui s'emballe très vite et nous noie dans une frénésie de scènes d'action qui limitent forcément la réflexion. Le montage est fait de telle sorte qu'il ne laisse aucun instant de respiration avec pour résultat de friser l'asphyxie. On a beau crier "de l'air, de l'air", il faut attendre le générique de fin pour en avaler avec bonheur une bonne goulée.
Sur une musique originale du groupe Air, Erik Skjoldbjaerg nous concocte un polar tendu et efficace, avec un scénario très original, mi complot, mi espionnage. Les scènes sous marines sont superbement filmées, certaines m'ont fait un peu penser à des scènes du film Gravity, mais sous l'eau cette fois. Il n'y a pas beaucoup de gras et toutes les scènes me paraissent essentielles. J'ai trouvé le film très maitrisé.
Comme dans Insomnia et Hold-up, mise en scène haletante, montage d’orfèvre et ambiance réaliste. Un thriller passionnant de bout en bout qui n’est pas sans rappeler le film de complot dans le cinéma américain des années 70. Du grand cinéma !
Prenez les ingrédients du film norvégien The Dive, Plongée Vers L'enfer (1989) et insufflez lui de vraies idées de mise en scène et vous obtenez Pioneer.
Là où Tristan De Vere Cole jouait sur le drame de chambre sous l'eau, Erik Skjoldbjærg transforme ses personnages principaux en marionnettes manipulées à l'aide de tuyaux de gaz (toxique?).
Hallucinations, trous temporels, réflexes ralentis, couleurs irréelles, lumière aveuglante et repères spatiaux incertains permettent à ce Pioneer de se démarquer de The Dive, Plongée Vers L'enfer en jouant sur la dimension subjective et le besoin de perspective dans tout événement historique.
Un chouette successeur aux films d'hélicoptère norvégiens des années 80.