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moket
528 abonnés
4 332 critiques
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3,0
Publiée le 4 avril 2016
Un thriller étouffant, plus par son atmosphère que par son intrigue. L'image est plutôt laide mais donne au film un aspect documentaire. La BO est sensationnelle et confère au film un certain mystère. L'intrigue, assez classique malgré le lieu "exotique", peine en revanche à captiver. On retiendra qu'on a pris connaissance avec un épisode de l'histoire méconnu chez nous.
ABYSS NORVEGIEN. Le monde du silence sous silence. La lumière dans les profondeurs des mers. L'expérimentation et la gravité, le pétrole contre des idées. Peuple norvégien sondez votre atmosphère et tous en apnée. Le cinéma papillonne du coté d'Oslo.
Pioneer était annoncé comme étant un film coup de poing, un thriller de qualité, mais au final, Pioneer restera un thriller assez moyen qui est très limité par le besoin de collé aux faits. Souffrant de lourdeur et surtout de longueur, le scénario ne semble pas avancer beaucoup pour finalement poser plus de questions qu’il n’apportera de réponses. Seul la réalisation apporte quelque chose d’intéressant dans ce film avec un soin apporté du début jusqu’à la fin.
une plongée dans les profondeurs norvégiennes trés convaincante, le sujet traité est inspiré d'une histoire vécue, les acteurs inconnus sont bons, à voir.
Histoire passionnante - plongée dans les abysses sur fond d'espionnage industriel - mais le traitement n'est pas forcément à la hauteur ce sujet en or. Les amateurs de Cameron resteront un peu sur leur faim, ceux des thrillers d'espionnage serrés et nerveux également. Un film tout de même à voir, ne serait-ce que pour son sujet vraiment original et très intéressant. Frustrant et plaisant à la fois. A noter, un beau travail sur la photo, on croirait le film tourné avec de la pelloche des années 70, ce qui est plutôt bien à propos. L'acteur principal a aussi une vraie "trogne".
Un film intéressant, moitié hui clos sous marin et moitié enquête, on suit avec intérêt les péripéties du personnage principal. La mise en scène froide cumulée à certaines scènes étouffante donnent du relief à l'ensemble. Les amateurs du genre y trouveront leur compte.
Pioneer nous étouffe dans un thriller aquatique où les engrenages politiques dans la course au pétrole n’hésite pas à mettre des vies humaines en jeu. Les scènes d’abysses sont incroyablement prenantes, elles provoquent une tension assez sidérante chez le spectateur. Les deux acteurs principaux, Aksel Hennie et Wes Bentley s’y donnent à fond et on se sentirait presque dans un thriller suédois, très froid et noir. Malheureusement, l’histoire est mal détaillée, les manigances de chacun sont floues et on finit par se déconcentrer de cette partie véritable de l’histoire. Le film scandinave n’arrive alors pas à la hauteur des espérances. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pioneer n est pas un mauvais film, il est plutôt bien mise en scène, la reconstitution est réussie, le sujet des hommes qu on sacrifie pour l argent était intéressant et pourtant je n ai pas accroché. Il manque peut être un peu de tension nerveuse, un côté thriller plus poussé pour que le film prenne une autre dimension.
Les scènes de plongée sont impressionnantes. En revanche le scénario de thriller est vraiment convenu, bourré de clichés. Quant à la morale du film, elle est ambigüe et vaguement teintée de chauvinisme : pétroliers américains contre norvégiens, ce sont les Norvégiens qui gagnent et c'est grâce au sacrifice de ces plongeurs que leur pays est devenu un des plus riche du monde. Notons aussi qu'on ne rigole jamais dans ce film qui donne une image assez grise et triste de ce pays nordique...
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 16 novembre 2020
L'affiche du film avait un côté Abyss ce qui, je suppose a permis d'éveiller mon intérêt. L'info décrivait ensuite Pioneer comme un thriller captivant de style années 80. Croyez-moi à moins que votre idée de thriller captivant ne soit celle de gens assis dans des chambres de décompression, de flashbacks nerveux annoncés avec des effets sonores gênants et d'une couverture beaucoup trop importante donnée à la veste doublée de fourrure du personnage principal cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité...
Prenez les ingrédients du film norvégien The Dive, Plongée Vers L'enfer (1989) et insufflez lui de vraies idées de mise en scène et vous obtenez Pioneer.
Là où Tristan De Vere Cole jouait sur le drame de chambre sous l'eau, Erik Skjoldbjærg transforme ses personnages principaux en marionnettes manipulées à l'aide de tuyaux de gaz (toxique?).
Hallucinations, trous temporels, réflexes ralentis, couleurs irréelles, lumière aveuglante et repères spatiaux incertains permettent à ce Pioneer de se démarquer de The Dive, Plongée Vers L'enfer en jouant sur la dimension subjective et le besoin de perspective dans tout événement historique.
Un chouette successeur aux films d'hélicoptère norvégiens des années 80.
Ce film m'a intéressé tout d'abord parce qu'il s'agissait de faits réels et surtout d'un univers totalement étranger. Peu de film ont traité ce thème des filiales pétrolières en Norvège. Les acteurs sont convaincants et l'histoire intéressante donc oui on valide et on passe un bon moment.
Malgré une idée quasiment jamais exploitée et des agréables scènes sous-marines, ce thriller norvégien ne dépassera jamais l'appellation de "film moyen" car ses défauts sont nombreux et assez gênants. Déjà, on a un scénario pas terrible, qui manque sérieusement de rythme et qui n'est interessant que durant les 30-40 premières minutes. De plus, la réalisation n'a rien de remarquable, et les acteurs n'offrent qu'une prestation correcte, en dehors d'un acteur principal plutôt convaincant. En conclusion, Pioneer n'est aucunemement un film mémorable.
Comme dans Insomnia et Hold-up, mise en scène haletante, montage d’orfèvre et ambiance réaliste. Un thriller passionnant de bout en bout qui n’est pas sans rappeler le film de complot dans le cinéma américain des années 70. Du grand cinéma !