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GéDéon
92 abonnés
529 critiques
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3,0
Publiée le 29 juillet 2023
Comme pour l’un de ses précédents films (« Indochine »), Régis Wargnier traite d’une relation sentimentale tourmentée sur fond de trame historique. Dans ce long-métrage sorti en 1999, il nous plonge au cœur du pouvoir soviétique de l’après-guerre avec le parcours d’une française (Sandrine Bonnaire) venue accompagner son mari dans la reconstruction du pays. Prise au piège, elle ne cessera de lutter pour fuir le régime totalitaire de Staline. Le vertige de la paranoïa et des exactions commises est terrifiant. Néanmoins, la lenteur du rythme, associée à une mise en scène très académique, confère un ennui poli. Bref, un tableau glacial au lyrisme convenu.
« Est-Ouest » de Régis Wargnier est sorti en 1999. En juin 1946, Staline propose à tous les russes qui ont fui à l’ouest lors de la révolution bolchevique de 1917, de revenir s'établir en URSS pour renforcer leur pays. Alexeï Golovine (Oleg Menchikov), médecin répond à cet appel et part avec son épouse française, Marie (Sandrine Bonnaire) et leur petit garçon, Seriojam. Dès leur arrivée à Odessa, il réalisera qu'il est pris au piège. Marie essaiera de rentrer en France mais son passeport a été déchiré car considérée ipso facto comme une « espionne » même si assez curieusement elle pourra travailler auprès des Chœurs de l’Armée Russe. Elle prendra sous sa coupe Sacha (Sergueï Bodrov, Jr.), le petit fils de sa logeuse à Kiev qui héberge 5 familles et qui a appris le Français grâce à sa mère. Sacha est un excellent nageur et Marie l’entrainera et lors d’une tournée à Odessa, il pourra s’échapper en nageant vers un bateau turc, Marie sera déportée. Quant à Alexeï, il a – sans curieusement le dire à son épouse - adopté l’attitude de plier l’échine et deviendra directeur d’un hôpital lorsqu’il pourra retrouver sa femme. Celle-ci sera extradée de l’URSS via l’ambassade de France de Sofia grâce à une célèbre actrice française de théâtre interprétée par Catherine Deneuve. Alexeï, sa femme et leur fils ne pourront revenir en France qu’en 1987 ! Un film donc intéressant sur le plan de l’histoire de l’URSS Stalinienne mais qui à mon goût est trop lent (2 h) et dans sa forme un peu trop cousu de fil blanc et d’anticommunisme.
Cela aurait tellement pu être un meilleur film! Tout était là, un bon thème de départ, de beaux décors, des actrices prestigieuses Sandrine Bonnaire et Catherine Deneuve. Malheureusement Régis Wargnier s'est perdu en chemin, le film est très répétitif et devient à force ennuyeux.
Excellent film qui vous prend aux tripes ! Moi j'ai été noué tout le long tellement la vie en URSS à cette époque glace les sangs ! On n'en rate pas une seconde et on se demande si cela peut bien se terminer pour les protagonistes...jusqu'à ce final déchirant !
Dans une représentation magistrale de l'ambiance qui nous renvoie dans la terreur du régime soviétique, où tous les acteurs croient en leurs rôles, constater leur côté complètement bilingue est plaisant. Un beau film historique.
excellent film de la part de regis wargnier avec de tres bons film montre bien l'URSS d'alors sous ses facettes seul petit bemol la place trop peu importante qu'occupe catherine deneuve mais sinon excellent film
C'est très bien vu et très bien joué, Sandrine Bonaire en tête. Tellement bien vu que ça m'a rappelé des mauvais souvenirs tant ce film est proche de ce qui s'est passé là-bas jusqu'en 89 et de ce qui j'y ai vécu dans les années 70. A cette époque, on était pas encore très éloigné du stalinisme.
Un film au rythme lent sur le début de l'ère Stalinienne & ses multiples propagandes. Un film où l'amour tient une place prépondérante. Catherine Deneuve a un rôle limité & c'est dommage. Sandrine Bonnaire quant à elle est très très bien dans son rôle. Seul bémol, quelques scènes un peu surréalistes. Nager une demi-douzaine d'heures en mer Ukrainienne quasiment nu ne me parait pas réellement réalisable. Certains diront que cela fait le charme du 7ème art. En bref, un film qui se regarde.
Encore une grande fresque de Régis Wargnier! Cet opus n'a pas l'intensité dramatique de son chef d’œuvre "Indochine", mais il n'en a pas non plus la prétention, et il y gagne justement en intimité et en émotions. Je sais pas, c'est subjectif, mais j'aime beaucoup l'atmosphère passionnée des films de Wargnier. Les acteurs sont épatants, Sandrine Bonnaire en tête, et saluons aussi la prestation de Sergei Bodrov Jr, mort dans une avalanche qui a détruit tout un village. Le thème abordé dans Est-Ouest est d'autant plus intéressant qu'il est méconnu (en tout cas pour ma part). Catherine Deneuve et Oleg Menchikov nous offrent également des prestations remarquables. Je vois pas trop ce que je peux lui reprocher...
Un film à la mise en scène bien trop académique et naïve pour réellement retenir l'attention du spectateur. Parfois situé entre documentaire engagé et film sentimental raté, on ne sait plus si il faut en rire ou en pleurer. Dommage, cela aurait pu être intéressant.
Un film qu'on nous a montré en classe en Histoire, que j'ai vraiment bien aimé. On y voit l'horreur sous le régime totalitaire de Staline en URSS. Je suis vraiment déçue, par contre, que la romance entre Marie et Sacha n'ait pas eu de suite...
Curieuse filmographie que celle de Régis Wargnier, capable aussi bien de fresques ambitieuses (Indochine), que de succès commerciaux sans saveur (Pars vite et reviens tard) ou de tributs humanitaires à de grandes causes (Man to Man). On est ici à mi-chemin entre le premier et le troisième genre dans ce film qui expose les effets de la paranoïa stalinienne entre la fin de la seconde guerre mondiale et la mort du tyran. Curieuse odyssée que celle de cette femme - magnifiquement interprétée par Sandrine Bonnaire qui trouve là un rôle à la Jeanne d’Arc - entêtée et courageuse, qui va défier des années durant le régime soviétique. Le scénario est travaillé, la mise en scène sans gros reproche, le reste de l’interprétation correcte. Cela donne un film intéressant mais qui ne décolle vraiment jamais, peut-être par manque de souffle comme on l’a souvent dit, ou encore de cette petite étincelle qui fait la différence entre un grand film et un film honnête. Mais il manque surtout à Wargnier un ton, une unité de traitement des images, une marque de fabrique… en bref ce qu’on appelle un style !