Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
adicte
57 abonnés
700 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 25 mai 2013
Encore une grande fresque de Régis Wargnier! Cet opus n'a pas l'intensité dramatique de son chef d’œuvre "Indochine", mais il n'en a pas non plus la prétention, et il y gagne justement en intimité et en émotions. Je sais pas, c'est subjectif, mais j'aime beaucoup l'atmosphère passionnée des films de Wargnier. Les acteurs sont épatants, Sandrine Bonnaire en tête, et saluons aussi la prestation de Sergei Bodrov Jr, mort dans une avalanche qui a détruit tout un village. Le thème abordé dans Est-Ouest est d'autant plus intéressant qu'il est méconnu (en tout cas pour ma part). Catherine Deneuve et Oleg Menchikov nous offrent également des prestations remarquables. Je vois pas trop ce que je peux lui reprocher...
Ce magnifique film montre bien comment Staline à trahi des personnes qui croyaient lui faire confiance, l'interprétation est remarquable et Est-Ouest dégage même un certain suspense, belle reconstitution de l'époque. Un film qui nous rend nerveux et nous énerve par la vue de telles absurdités, un très beau film français.
« Est-Ouest » de Régis Wargnier est sorti en 1999. En juin 1946, Staline propose à tous les russes qui ont fui à l’ouest lors de la révolution bolchevique de 1917, de revenir s'établir en URSS pour renforcer leur pays. Alexeï Golovine (Oleg Menchikov), médecin répond à cet appel et part avec son épouse française, Marie (Sandrine Bonnaire) et leur petit garçon, Seriojam. Dès leur arrivée à Odessa, il réalisera qu'il est pris au piège. Marie essaiera de rentrer en France mais son passeport a été déchiré car considérée ipso facto comme une « espionne » même si assez curieusement elle pourra travailler auprès des Chœurs de l’Armée Russe. Elle prendra sous sa coupe Sacha (Sergueï Bodrov, Jr.), le petit fils de sa logeuse à Kiev qui héberge 5 familles et qui a appris le Français grâce à sa mère. Sacha est un excellent nageur et Marie l’entrainera et lors d’une tournée à Odessa, il pourra s’échapper en nageant vers un bateau turc, Marie sera déportée. Quant à Alexeï, il a – sans curieusement le dire à son épouse - adopté l’attitude de plier l’échine et deviendra directeur d’un hôpital lorsqu’il pourra retrouver sa femme. Celle-ci sera extradée de l’URSS via l’ambassade de France de Sofia grâce à une célèbre actrice française de théâtre interprétée par Catherine Deneuve. Alexeï, sa femme et leur fils ne pourront revenir en France qu’en 1987 ! Un film donc intéressant sur le plan de l’histoire de l’URSS Stalinienne mais qui à mon goût est trop lent (2 h) et dans sa forme un peu trop cousu de fil blanc et d’anticommunisme.
Le film à l’image de l’acteur Oleg Menchikov. Une subtilité si grande que les bourrins de la critique professionnelle française ont pris cela pour de la fadeur et de la mièvrerie. Les secrets du tournage révélés par les commentaires de Régis Wargnier dans les bonus du Dvd sont édifiants. Le changement d’opinion de Sandrine Bonnaire, d’abord sceptique, puis admirative vis à vis de son partenaire Russe, est révélateur de la difficulté de compréhension des français pour la vraie nature du totalitarisme d’état. Il semble qu’il faut avoir vécu le communisme pour apprécier à quel point ce film est soviétique. Dans ses décors, dans le jeu de ses acteurs, même les plus anodins seconds rôles. Comme sont bien rendues cette nécessaire impénétrabilité, cette ambiguïté salvatrice des expressions, pour échapper au danger permanent de délation, et de répression ! Et comme sont bien rendus le caractère explosif des émotions lorsque celles-ci devaient se montrer en terrain « sûr » ! Pour celles et ceux qui se sont donnés la peine, soit de vivre en pays communiste, soit d’écouter et lire les témoignages, tous les détails du film, et son histoire même sont riches d’enseignement.
Un film qu'on nous a montré en classe en Histoire, que j'ai vraiment bien aimé. On y voit l'horreur sous le régime totalitaire de Staline en URSS. Je suis vraiment déçue, par contre, que la romance entre Marie et Sacha n'ait pas eu de suite...
C'est très bien vu et très bien joué, Sandrine Bonaire en tête. Tellement bien vu que ça m'a rappelé des mauvais souvenirs tant ce film est proche de ce qui s'est passé là-bas jusqu'en 89 et de ce qui j'y ai vécu dans les années 70. A cette époque, on était pas encore très éloigné du stalinisme.
Un très bon film. Bonnaire est excellente. Dans la pure tradition française, on s'intéresse aux sentiments, aux passions et le reste s'efface, sans jamais tomber dans la mièvrerie ou la bassesse. Même si la Russie soviétique est parfois un peu caricturée, le film ne parait pas comme un brulôt contre les méchants régimes communistes. Sans être subtil cela reste intelligent. A voir.
Pourquoi ce film n'a t il pas été acclamé par la critique à sa sortie? Pourquoi ne fait il pas partie de la liste des meilleures oeuvres de l'histoire du cinéma. Un grand film, c'est une bonne histoire, des acteurs excellents (ça, c'est déjà du théâtre) plus des images impressionnantes et une musique envoutante. Avec Est-Ouest on a tout cela. Il faut voir l'écume de la mer quand "il" nage pour avoir envie d'applaudir. Sandrine Bonnaire n'a jamais été aussi bonne. Le contexte historique et le suspens sublime le film. A voir et à revoir.
Curieuse filmographie que celle de Régis Wargnier, capable aussi bien de fresques ambitieuses (Indochine), que de succès commerciaux sans saveur (Pars vite et reviens tard) ou de tributs humanitaires à de grandes causes (Man to Man). On est ici à mi-chemin entre le premier et le troisième genre dans ce film qui expose les effets de la paranoïa stalinienne entre la fin de la seconde guerre mondiale et la mort du tyran. Curieuse odyssée que celle de cette femme - magnifiquement interprétée par Sandrine Bonnaire qui trouve là un rôle à la Jeanne d’Arc - entêtée et courageuse, qui va défier des années durant le régime soviétique. Le scénario est travaillé, la mise en scène sans gros reproche, le reste de l’interprétation correcte. Cela donne un film intéressant mais qui ne décolle vraiment jamais, peut-être par manque de souffle comme on l’a souvent dit, ou encore de cette petite étincelle qui fait la différence entre un grand film et un film honnête. Mais il manque surtout à Wargnier un ton, une unité de traitement des images, une marque de fabrique… en bref ce qu’on appelle un style !
Comme pour l’un de ses précédents films (« Indochine »), Régis Wargnier traite d’une relation sentimentale tourmentée sur fond de trame historique. Dans ce long-métrage sorti en 1999, il nous plonge au cœur du pouvoir soviétique de l’après-guerre avec le parcours d’une française (Sandrine Bonnaire) venue accompagner son mari dans la reconstruction du pays. Prise au piège, elle ne cessera de lutter pour fuir le régime totalitaire de Staline. Le vertige de la paranoïa et des exactions commises est terrifiant. Néanmoins, la lenteur du rythme, associée à une mise en scène très académique, confère un ennui poli. Bref, un tableau glacial au lyrisme convenu.
Cela aurait tellement pu être un meilleur film! Tout était là, un bon thème de départ, de beaux décors, des actrices prestigieuses Sandrine Bonnaire et Catherine Deneuve. Malheureusement Régis Wargnier s'est perdu en chemin, le film est très répétitif et devient à force ennuyeux.
Beau film à l'ancienne que signe ici Régis Wargnier. L'époque et le contexte sont assez bien décrits et les personnages ne sont en rien manichéens, Wargnier préférant exposer le point de vue de chacun des personnages, et à chaque fois en le respectant. Il est alors vrai que l'on pourra reprocher au film de manquer un peu de souffle, de par son classicisme absolu frolant parfois l'acadamémisme, ce petit plus qui différencie les grands films aux oeuvres sérieuses, mais l'ensemble n'en demeure pas moins toujours intéressant, grace notamment à une actrice formidable ici : Sandrine Bonnaire, qui porte presque à elle seule ce film. Très estimable.
Dans une représentation magistrale de l'ambiance qui nous renvoie dans la terreur du régime soviétique, où tous les acteurs croient en leurs rôles, constater leur côté complètement bilingue est plaisant. Un beau film historique.
Excellent film qui vous prend aux tripes ! Moi j'ai été noué tout le long tellement la vie en URSS à cette époque glace les sangs ! On n'en rate pas une seconde et on se demande si cela peut bien se terminer pour les protagonistes...jusqu'à ce final déchirant !