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    The Cut
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    3,5
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Bravo Fatih Akin, il a eu l'audace de réaliser un film sur le génocide arménien, alors qu'il est d'origine turc.
    C'est un Charlie! il est menacé de mort (il s'en doutait, mais il l'a quand même fait).C'est déjà une raison
    suffisante d'aller voir ce film, qui pour moi est magnifique, allez le voir en masse pour le soutenir comme vous le faite pour Charlie, c'est un geste citoyen. il n'y a pas que des horreurs dans ce film, il y a un turc qui sauve un arménien, un arabe qui l'héberge à Alep...il y a de l'espoir, les images sont belles, la musique aussi et les personnages sont très bons, ils parlent arméniens, turc, arabe et non anglais.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Le scénario me fait penser immanquablement à The Search de Michel Hazanavicius. Et le résultat aussi. C'est plus un film sur l'exode que sur le génocide arménien. Le résultat est très inégal. Une partie du film vaut 4 étoiles, le reste en vaut 2. J'ai beaucoup aimé les phases où il a peu de dialogues (pour une raison précise) et où l'intérêt du film est maintenu. Le film paraît très documenté par la lecture de témoignages, mais Fatih Akin ne nous émeut que rarement. On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, et le caméra ne s'attarde pas assez aux visages. Le film manque d'élan et de souffle, les acteurs jouent bien, mais auraient pu être plus vrais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Ce film n'est pas simplement un long métrage servi pour un spectateur en manque d'action.... C'est une oeuvre donc je m'abstiendrais de prendre en compte ce qui pourrait déplaire au spectateur moyen adepte de film hollywoodien.
    Ce film est une première pierre marquant la construction d'une future paix entre l'Arménie et la Turquie sur un fond de reconnaissance de l'injustice subie par les arméniens lors du génocide mais également sur l'existence de civils turcs justes parmi la nation. Le réalisateur mais un point d'honneur a rappeler cela.
    Cette oeuvre retrace l'histoire d'un simple civil arménien dans l'empire ottoman donc irréprochable de quelconque trahison envers l'empire ottoman. Le réalisateur s'efforce de montrer le bouleversement de la vie d'un simple civil arménien en 1915 donc d'essayer d'intéresser les turcs au sort injuste qu'ont subi les arméniens mais rappel aussi que tous les turcs ne sont pas coupable et qu'il existe des justes. En effet on est immergé dans la vie de Nazareth sans explication sur la raison des mesures prises contre les arméniens, on nous parle pas de chiffres non plus.. Pas de polémique, une simple immersion et on vit le drame vécu par Nazareth et chacun se fait son idée après mais l'appel à la compréhension est lancé.
    En somme ce film n'apprend rien de nouveau à l'arménien mais est plutôt un appel au peuple turc de prendre conscience de ce qu'a enduré l'arménien moyen innocent en 1915 et à se poser les bonnes questions. C'est un appel à la desolidarisation des turcs du génocide en prenant exemple sur le turc juste présenté en modèle.
    En cela c'est une oeuvre et risque de marquer l'histoire de la Turquie et de l'Arménie si elle a l'effet escompté... ( c'est une critique assez politique car encore une fois c'est bien plus qu'un film, c'est une oeuvre sur le génocide de surcroit réalisée par un réalisateur aux origines turques)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Je suis consterné par les avis de la presse (ce n'est pas la première fois malheureusement !) et un peu moins par ceux du public, qui trouve à ce stade, le film "bien" sans plus. Moi ce film, je pense que c'est un "chef d'oeuvre", dans la veine d'America America d'Elia Kazan. Le scénario, les décors, les plans, les lieux, la bande-son, cette pression, cette rage, cette ténacité, cette oppression qui irradie le spectateur du début à la fin, c'est du grand cinéma. On finit en plus sur une note d'espoir, ce qui est bon.
    Les tentatives de films sur le génocide des Arméniens ont été peu nombreuses et personne n'avait réussi jusqu'à présent, à réaliser selon moi une oeuvre globalisante. On l'a enfin.
    " Ce que l'oeil ne voit pas, ce que l'oreille n'entend pas, ce qui n'est monté au coeur de l'homme, voila ce que Dieu apporte à ceux qui L'aime". En changeant Dieu par Fatih Akin, la formule sonne toujours juste, et cette fois plus modestement mais dans le même esprit à l'adresse de la critique presse.
    Chapeau à Fatih, car le film est juste, très bien documenté, équilibré, efficace alors que le sujet est miné et si immense que c'est un vrai défi de prétendre s'y attaquer. Fatih est à la hauteur bon sang, ça saute aux yeux, à moins d'avoir une poutre devant l'oeil. Un conseil : n'écouter personne et aller le voir !
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Le nouveau Fatih Akin sur le génocide arménien était attendu comme le Messie. Malheureusement, son grand écart lui est fatal. D'un côté, The Cut est un film ambitieux, important voire nécessaire. De l'autre, son allure formelle l'accable de bien des maux. Narrativement, Akin a des idées. Visuellement, il peine à les mettre en image, peut-être dépasser par la stature de ce premier "gros budget". Aussi intelligent que parfois laid.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Vu en avant première lors du Festival du Film d'Histoire International à Pessac, le film suit l'histoire de Nazaret, survivant du génocide arménien spoiler: mais devenant muet après avoir frôlé la mort, (avec un hommage à Charlie Chaplin intégré dans le film),
    il apprend que ses filles sont vivantes et part à leurs recherches.
    Ainsi s'en suit plusieurs chapitres pour chaque endroit visité, et l'on ressent bien la difficulté de ce périple mais aussi une certaine lenteur et un sentiment de répétition de cette recherche sans fin qui est à double tranchant et peut ennuyer le spectateur...
    Il n'en reste pas moins un sujet intéressant et certaines scènes très réussi mais les émotions passent globalement difficilement.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    Fatih Akin est le premier cinéaste turc à réaliser un film traitant du génocide des Arméniens de 1915, premier grand génocide du XXe siècle. C'est déjà un grand courage à saluer tant le négationnisme est répandu dans son pays d'origine. On sait l'entreprise extrêmement difficile. Le sujet du film d'Atom Egoyan "Ararat" était justement l'impossibilité de faire un film sur le sujet. On est très vite en dessous de la réalité comme les déportés d'Henri Verneuil dans Mayrig qui semblaient faire du trekking dans le désert. Seul Henrik Malian dans Nahabed avait réussi à nous communiquer quelquechose en prenant le sujet par l'aspect conséquences. Des survivants mutiques ayant perdus leur famille reconstruisaient un couple après le Grand Crime. Par l'intermédiaire d'un pommier perdant allégoriquement ses fruits roulant et flottant dans un océan on comprenait la tragédie de la dispersion.
    Ici, nous suivons le destin d'un Arménien de Mardin en 1915 au Dakota du nord en 1923. Plusieurs messages dans l'espace et le temps. Akin a expliqué que 1923 était un message adressé à la République de Turquie dont est la date de fondation officielle. Le film n'explique pas que le génocide des Arméniens en constitue le crime fondateur mais le suggère par juste ce découpage temporel. Le passage par le sud des Etats-Unis, Minneapolis et le Dakota du nord sont une occasion de tisser des fils vers d'autres persécutions (ku kux klan, antisémitisme, Indiens d'Amérique).
    Comment représenter le génocide lui-même ? Akin essaie de balayer plusieurs aspects afin de respecter l'historiographie. Le versement des recrues arméniennes dans des bataillons de travail avant leur liquidation, la déportation des femmes, enfants et vieillards vers le désert de Syrie, l'extermination par des unités de tueurs de l'Organisation Spéciale constituées par des droits communs libérés de prison, le viol des femmes et l'enlèvement des enfants récupérés par des tribus bédouines ou kurdes, le travail de leur récupération par des missionnaires danoises. Enfin les camps du désert de Syrie véritables mouroirs. La scène du camp de Ras-el-aïn est poignante. Les égorgements des hommes résonnent étrangement avec l'actualité récente.
    Ce qui manque c'est le nombre, le réalisateur a peut-être voulu montrer que les caravanes de déportés ont été déjà décimées en route puisqu'on est à l'extrême sud-est du peuplement arménien et de l'itinéraire de déportation mais cela est difficile pour le spectateur de se représenter l'ampleur du crime. Difficile aussi de comprendre le rôle des autorités de l'état. L'apparition de l'adjoint du gouverneur de Diyarbakir à la frappante ressemblance avec le vrai Docteur Réchid est le seul élément suggérant l'implication de l'Etat.
    La seconde partie se concentre sur la recherche des enfants perdus du héros devenu muet jusqu'en Amérique. C'est Tahar Rahim qui l'interprète.
    Les personnages parlent vraiment arménien, turc et arabe et non anglais comme dans d'autres films.
    Un film courageux à voir plus intéressant que l'intemporel Winter sleep.
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