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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 janvier 2015
C'est un chef-d'œuvre !!!! Le film est très Émouvant, magnifique, Et époustouflant. À voir et à revoir. C'est un film qui a été très bien réalisé, Où toute à été respecté: l'époque, Les personnages, les lieux ainsi que les langues. Sachant que le réalisateur s'est battu durant 8 ans Pour pouvoir réaliser ce film, et n'oubliant pas Que depuis ce film ça vie est en danger, il mérite Un oscar. Un grand BRAVO
Je suis consterné par les avis de la presse (ce n'est pas la première fois malheureusement !) et un peu moins par ceux du public, qui trouve à ce stade, le film "bien" sans plus. Moi ce film, je pense que c'est un "chef d'oeuvre", dans la veine d'America America d'Elia Kazan. Le scénario, les décors, les plans, les lieux, la bande-son, cette pression, cette rage, cette ténacité, cette oppression qui irradie le spectateur du début à la fin, c'est du grand cinéma. On finit en plus sur une note d'espoir, ce qui est bon. Les tentatives de films sur le génocide des Arméniens ont été peu nombreuses et personne n'avait réussi jusqu'à présent, à réaliser selon moi une oeuvre globalisante. On l'a enfin. " Ce que l'oeil ne voit pas, ce que l'oreille n'entend pas, ce qui n'est monté au coeur de l'homme, voila ce que Dieu apporte à ceux qui L'aime". En changeant Dieu par Fatih Akin, la formule sonne toujours juste, et cette fois plus modestement mais dans le même esprit à l'adresse de la critique presse. Chapeau à Fatih, car le film est juste, très bien documenté, équilibré, efficace alors que le sujet est miné et si immense que c'est un vrai défi de prétendre s'y attaquer. Fatih est à la hauteur bon sang, ça saute aux yeux, à moins d'avoir une poutre devant l'oeil. Un conseil : n'écouter personne et aller le voir !
La base est intéressante puisqu'il est question du génocide arménien, mais c'est un point à peine survolé qui sert surtout de cadre à une histoire qui aurait pu fonctionner dans n'importe quel contexte. Pendant tout le film, on suit le très long périple de Nazareth qui tente d'abord de survivre puis de retrouver ses filles. Je pensais vraiment tomber sur un film fort en émotion, mais il n'en est rien. La réalisation et la mise en scène sont ultra-classiques, le film manque de force et d'émotion, on ne s'attache pas aux personnages malgré tous les malheurs qui leur arrivent puis le fait que le personnage principal soit quasi-muet n'aide pas même si dans certains cas les silences sont plus forts que les mots, mais pas ici. Je m'attendais à mieux de la part de Fatih Akin, car au final, le film ne décolle jamais, c'est long sans surprise et assez ennuyeux.
Un film non dépourvu de maladresses, un peu scolaire, mais qui, dans sa seconde partie, décolle subitement et renoue avec la grandeur lyrique et épique d'un Sergio Leone.
Il fait quoi la critique de la presse qui brille si peu avec 2 étoiles ! Elle attend comme pour Charlie Hebdo, que le réalisateur allemand d'origine turque, Fatih Akin se fasse tuer pour lui tresser des lauriers et lui dérouler le tapis rouge, lui qui a osé brise le tabou et les menaces de mort ? ça c'est pour l'exemplarité du film. Pour la qualité du film, je reproduis la citation de Martin Scorsese, excusez du peu ! je l'ai lue dans un dépliant à disposition du public dans le ciné le Mélies de Montreuil, un ciné adorable. "The Cut est une réponse profondément personnelle à un fait tragique. Une authentique épopée, d'une grande intensité et d'une beauté absolue. Ce film est très précieux pour moi." Je pense que la note du public est bien plus réaliste que celle de la presse. Moi, je décerne 5 étoiles à ce film, qui mérite la qualité de Chef d'oeuvre. Je pense que Martin Scorsese en aurait décerné au moins 4 d'étoiles, voire 5.
Film bizarrement très peu diffusé en salles alors qu'il aborde un sujet très complexe avec intelligence. Si la trame du film porte sur le génocide arménien, il ne faut pas céder à l'imminence du centenaire de ce terrible évènement pour réduire le film à ce sujet. Fatih Akin choisit de prendre de recul et d'éclairer le génocide arménien d'un autre évènement tragique et qui a également ses controverses historiques et politiques, celui du massacre des Indiens d'Amérique. Pour moi la volonté d'Akin de dresser un parallèle entre ces deux histoires transparaît dans la scène de viol dont est témoin le personnage principal Nazareth (interprété par un grand Tahar Rahim) lorsqu'il se trouve aux Etats Unis à la recherche de ses filles. Commis par un Américain sur une Indienne, ce crime réveille le traumatisme de celui auquel Nazareth avait assisté lorsqu'un soldat ottoman s'était jeté sur une Arménienne. Fatih Akin parvient ainsi à universaliser sa critique des peuples qui en arrivent à nier l'humanité d'un autre, les forçant à se déplacer, si ce n'est à les déporter. Ce n'est donc pas un documentaire et je trouve donc dommage d'avoir voulu afficher des dates alors que l'approche est thématique, universelle et non chronologique.
le film dont le titre évoque les gorges tranchées d'arméniens, (mais aussi une séparation) a un scénario trop peu politisé à mon gout.....Il en découle que le scénario tient en deux lignes, un père part en quête de ces deux filles enlevées lors du génocide arménien.....Ne vous attendez pas à des images choc, ou à un procès sans appel du génocide.....Le film ressemble plus à America, America de Kazan ,( en beaucoup moins génial) avec de belles images de désert, quand même longuettes à la longue, car cela prend presque 70 minutes avant que les choses ne se précisent, d'ailleurs j'ai trouvé la seconde partie à Cuba et à Minneapolis beaucoup plus "Akinienne" que tout le début du film, qui malgré sa beauté manque d'âme et de caractère.....Le jeu de Tahar Rahim est magnifique et montre sa faculté d'adaptation à des sujets totalement différents.....La musique est souvent hors sujet quant à elle.....Le film est beau indéniablement, mais il a un énorme défaut à mes yeux, il aurait pu être tourné par n''importe qui.....Ce qui m'amène à me poser une question, quel est le producteur de ce film, cela sent un peu le détournement de talent, je pense que la France n'est pas innocente......Oublié Soul Kitchen,, de l'autre côté, l'effervescence germano turque, le film sombre dans l'académisme (je répète quand même qu'il est beau) et voila encore un metteur en scène détourné de son génie ( je pense aussi à Innaritu, à Park Chan Wook) par des sociétés de production en mal de conformisme (lire les critères européens de cinéma)....J'en soupire hélas, même si j'ai aimé le film......
Qu'est-ce que nous fait Fatih Akin ? On sent l'ossature dramaturgique pesante à chaque réplique, ne donnant que du vent à jouer à ses acteurs, qui piétinent en tentant vainement d’être le reflet d'un point de vue, absent, celui de son auteur.
Un réalisateur allemand de parents turcs qui ose évoquer le génocide commis par le gouvernement turc sur ses ressortissants arméniens à partir de 1915, voilà qui impose le respect et sans doute une protection policière pour Fatih Akin. Le journaliste Hrant Dink a été assasiné à Istanbul pour moins que cela. Certes, cette évocation est assez édulcorée, entre autre le héros doit sa vie sauve à un turc compatissant, mais il y a néammoins dans la première partie du film des scènes assez authentiques, particulièrement le campement d'agonisants dans le désert. Le survivant, incarné par un Tahar Rahim toujours juste et émouvant, va rechercher ses filles pendant la seconde partie du film, en passant de pays en pays. En cette année du centenaire d'un génocide toujours nié par les autorités turques et les négationnistes comme il y en a toujours, de plus encouragés qu'ils sont par ces autorités, il faut aller voir ce film courageux et bien fait, que la critique massacre de manière surprenante.
Que le héros de cette histoire se retrouve muet après le génocide arménien est une belle métaphore des événements de 1915. Qu'un turc allemand s'associe à un américano-arménien est un formidable projet. Ce qui m'a troublé au cours du film, c'est que Tahar Rahim, alias Nazareth Manoogian, se voit parfois traité de "juif", alors qu'il joue le rôle d'un arménien, atteste de l'absurdité des préjugés racistes, antisémites ou prônant telle ou telle religion. La traversée de cet homme pour tenter de retrouver ses filles jumelles est une véritable odyssée. Il rencontre la solidarité entre arméniens, survit grâce aux hallucinations auditives, qui l'extraient d'états comateux, durant lesquels il pourrait mourir : il entend ses proches l'appeler, le ramener à la vie. Voici un film émouvant, qui vient dire l'absurdité des rivalités religieuses, ethniques, communautaristes.
Une très bonne surprise. The Cut est un film attachant sur un pan d'histoire que l'on connaît très mal. Tahar Rahim est magnifique de justesse alors qu'il incarne un muet. J'ai adoré ce film pour lequel je pensais pourtant m'ennuyer. Les paysages sont très bien filmés. L'errance du personnage principal et sa quête pour retrouver ses filles n'est jamais ennuyeuse. Une excellente sensibilisation au génocide arménien, et cela avec beaucoup de finesse. Bravo et merci pour ce bon moment
Sur un sujet casse-gueule et ne rencontrant jamais le succès (le génocide arménien), Fatih Akin s'en sort très honorablement, d'autant qu'au vu du nombre de maisons de production au générique, on devine que le projet n'a pas dû être simple à boucler. L'histoire est forte, on sent bien les efforts presque surhumains du héros pour retrouver ses filles, le désespoir, Tahar Rahim livrant une performance plutôt convaincante. Même si on sent que le budget n'est pas illimité, celui-ci est correctement exploité et tient le choc, ce voyage à travers le monde faisant preuve d'une réelle sensibilité. Malheureusement, et si je ne me suis globalement pas ennuyé, un certain effet de lassitude finit par se faire ressentir. C'est très linéaire, soigné, appliqué mais manquant de lyrisme et de passion, donnant un peu l'impression de voir la même chose au bout d'un certain temps (pas totalement non plus, ne soyons pas injustes!!). Classique, donc, sans doute trop, mais bon sujet, suffisamment fort pour qu'un réalisateur comme Akin en fasse quelque chose de correct et nous donne envie de suivre le parcours du héros jusqu'au bout, malgré le manque d'ampleur. Très honorable.
Un film intense, tellement d'actualité dans ce contexte tendu actuel. Un brin trop long. Malgré tout le spectateur est emporté dans ce récit de voyage et de retrouvailles, sans voyeurisme ni compassion.
C’est à une fresque historique que le duo Fatih Akın (germano-turc) et Martik Martin (américano-arménien) se sont attaqués. Ils retracent, avec le destin de Nazaret Manoogian, l’histoire du peuple arménien au début du XXème siècle entre génocide et diaspora. Ils n’en font pas pour autant un réquisitoire contre la Turquie (même s’ils ne dissimulent ou n’atténuent rien). Ils retracent donc les marches de la mort, l’exécution massives des hommes, la fuite des Arméniens vers l’Europe et le Nouveau Monde… Néanmoins, le film s’il pointe la responsabilité des Turcs, il montre aussi que dans ce Moyen-Orient, tout n’était pas manichéen et que parmi les communautés il s’est trouvé des individus pour faire preuve d’humanité. Après si le film est intéressant, il n’est pas pour autant passionnant. La linéarité des événements étouffe un peu le souffle de l’intrigue. Les multiples errances de Manoogian finissent par être un peu répétitives et parfois rendent le film peu crédibles tant la folie des événements (génocide, déportation, guerre) rendent le happy-end un peu incroyable (un peu trop!). Néanmoins, la prestation de Tahar Rahim, présent dans tous les plans, est suffisamment, solide pour nous faire nous attacher aux péripéties de ce père à la recherche de sa famille. Un film sur une des nombreuses tragédies du XXème siècle qui sans être génial parvient tout de même à être intéressant et à expliquer avec mesure ce génocide encore discuté. À voir.