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Si Dragon Inn a développé avec le temps un cachet très kitch, il reste un film d'arts martiaux rondement mené et même plutôt amusant tant les acteurs s'en donnent à cœur joie. Rien d'exceptionnel mais efficace le temps d'un soir, donc pourquoi pas.
this is my movies
Bon, attention, les combats de ce film sont hautement ridicules à voir, mais la façon dont ils sont montés reste intéressante. De même, K. Hu demeure un plasticien toujours passionnant et ravissant pour les yeux, avec quelques plans fabuleux. L'histoire est également hyper intéressante, évoquant avec force une période méconnue de l'histoire chinoise. Au final, un ballet merveilleux et parfois épique, un film historique et d'arts martiaux pas forcément palpitant, mais qui recèle de quelques trésors. Pour les fans du genre, incontournable.
C'est une affiche intéressante avec semble t il un grand scénario derrière. Mais le terme INN veut tout dire, c'est bien dans une auberge que tout se passe, car effectivement tout le film se passe dans l'auberge et en particulier dans la salle à manger. Un film à petit budget qui possède des aires de grand film.
Le mythique réalisateur des chefs-d’œuvre « A touch a zen » et de « L’hirondelle d’or », l’histoire est simple reprenant l’époque chinoise sous la dynastie Ming et ses dignitaires corrompus semant la tyrannie de l’opposition rebelle. J’aime bien la mise en scène dans le style de la culture Ming, minutieuse, soignée, caméra encadrée au moment clé pour plonger dans l’intrigue avec une musique traditionnelle de ninja. Les chorégraphies de combats sont quelques peu surréalistes, voir mal fichues, ça reste appréciable de voir de rares films venant de King Hu, le cinéaste de haut voltige perfectionniste.
pour les inconditionnel de king hu
de très bon plans des bonnes idées un bon film en general mais l hirondelle d or est pour ma part bien au dessus
de très bon plans des bonnes idées un bon film en general mais l hirondelle d or est pour ma part bien au dessus
AMCHI
Au vu de sa réputation je trouve L'Auberge du Dragon plutôt décevant je m'attendais à un film de la trempe du sublime A Touch of Zen (que King Hu tournera 4 ans plus tard) mais ici ça manque considérablement de lyrisme de plus l'histoire est assez simple et en même temps pas très clairement raconté. Niveau combat ce film a mal vieilli, ils sont peu impressionnants pas mauvais mais un peu raides avec des chorégraphies par aussi travaillées que dans les futurs films du genre ; quelques instants sont bon notamment l'arrivée du héros à l'auberge
spoiler:
avec la tentative d'empoisonnement
mais je regrette que les personnages ne soient pas plus développés que cela. King Hu est assez réputé mais L'Auberge du Dragon ne m'a pas plus emballé que cela, ça se regarde sans s'ennuyer mais sans jamais être jamais vraiment passionné même l'affrontement final un peu longuet manque de sel.
mais je regrette que les personnages ne soient pas plus développés que cela. King Hu est assez réputé mais L'Auberge du Dragon ne m'a pas plus emballé que cela, ça se regarde sans s'ennuyer mais sans jamais être jamais vraiment passionné même l'affrontement final un peu longuet manque de sel.
TTNOUGAT
C'est le fim précédent de ‘’L’auberge du dragon’’ de Tsui Hark de 1992. Son vrai titre étant ‘’Dragon gate in’’. C’est une déception par rapport aux nombreux films de sabre de l’époque, le scénario étant en plus totalement inexistant puisqu’il n’est que le prétexte à des combats mal filmés et ne sachant jamais se situer entre réalisme et chorégraphie. Pour ceux qui ne connaissent pas les films de sabre cela peut à la rigueur passer mais pour les autres mieux vaut passer son chemin.
Tout ceux qui apprécient les films de sabre chinois se doivent de découvrir "Dragon Inn". En effet, ce film d'arts-martiaux datant de 1967 de King Hu possède une réalisation énergique et percutante, notamment sur les scènes de combats qui sont d'une grande intensité. L'histoire est en plus bien plaisante à suivre et nous avons le droit à une magnifique photographie qui rend honneur aux très beaux décors naturels où le film à été tourné. Bref, nous somme en présence d'un grand film dans le genre et qui permit d'ailleurs à son réalisateur d'avoir une réputation de cinéaste perfectionniste.
L'Info Tout Court
Dragon Inn, c’est avant tout la précision de la mise en scène… À cet art visuel, personne n’est aussi méticuleux, aussi inventif que King Hu. La caméra est toujours placée là où il faut. Qui plus est, il joue astucieusement sur les couleurs pour attirer le regard afin de rendre lisible une intense scène de combat. Pour la majorité des cinéastes, filmer une scène d’action est un défi des plus intenses. Pour King Hu, cela semble un jeu d’enfant !
Cinéphiles 44
Réalisé en 1967, Dragon Inn ou L’auberge du Dragon fait suite au succès de L’Hirondelle d’Or. Caricatural et surjoué à mort, ce film se joue des stéréotypes du genre. Pourtant la blague ne passe pas. Les personnages bêtes à souhaits jouent véritablement mal, les musiques sont ahurissantes tellement elles sont horribles, les meurtres sont absolument ridicules, bref tout est trop expressif et exagéré. Certes, il faut prendre Dragon Inn au second degré, mais l’histoire n’avance jamais et se contente d’allers-retours incessants dans l’auberge où chacun se trahit et espère faire gober à l’autre son double jeu. Les combats ne sont mêmes pas significatifs du Kung Fu. Dragon Inn a eu le droit à sa restauration, on se demande pourquoi.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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Loïck G.
Pour qui pense King Hu, maître des arts martiaux, ce film n’est qu’un essai. Le cinéaste cherche encore la définition d’un style ébauché dans l’esprit du film d’action dont il force ici les contours. Ce n’est pas désagréable du tout, bien au contraire, les séquences de combat n’ayant rien à envier à ce que faisait Hunebelle dans ses films de cape et d’épée. Les grandes chorégraphies ne sont pas encore au programme, mais plutôt des effets de manches singuliers autour des poignards volants et autres flèches bien acérés. Le tout se déroule comme par enchantement, escarmouches et duels déjà significatifs de l’esthétique de l’estocade. Le prétexte est tout aussi commun, mais intéressant : les fils d’un condamné à mort tentent à leur tour d’échapper à leur bourreau. L’époque est Ming, et les sabres tournoient déjà un peu…
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Bénéficiant d'une ressortie en salles dans une superbe version restaurée, "Dragon Inn" est l'occasion de découvrir un peu plus l'univers de King Hu, spécialiste des films d'arts martiaux. Le film nous emmène dans la Chine de la dynastie Ming alors qu'un puissant eunuque tend une embuscade aux enfants d'un traître à la patrie dans une petite auberge isolée. La plus grande qualité du film est d'ailleurs toute sa première partie, alors que les enjeux et que les personnages se mettent en place, réunis dans l'auberge et donnant lieu à de belles scènes de tension. Mais il semble qu'au bout d'un moment, le réalisateur se désintéresse totalement de son intrigue pour se tourner vers l'action. Action inventive certes mais terriblement datée (les chorégraphies sont un peu maladroites, les armes blanches ne sont pas crédibles une seconde) et qui s'embourbe dans des longueurs dans la dernière partie du film où le combat final semble interminable, ponctué de blagues à répétition faites par le personnage principal pour humilier l'eunuque. Reste tout de même de très bonnes idées et la découverte d'une œuvre singulière, ce qui ne manque pas de fasciner ou d'amuser, suivant le rapport que l'on a au genre du film.
Dans la sélection Cannes Classics de l’année 2014, on a pu assister à la remise en forme d’un film fondateur du Xu Xia Pian en 4K, L’Auberge du Dragon, réalisé par King Hu.
Remaké quelques années plus tard par Tsui Hark (deux fois), le film de King Hu porte le poids de son âge dès la première bobine : l’image, même restaurée, est criarde, le son et la musique (pourtant excellente, là n’est pas la question) hurlent des aigus comme jamais et les combats sont composés de jump cuts très primitifs. Mais qu’attendons-nous d’un Wu Xia si ce n’est du sang qui gicle de manière improbable, des courses-poursuites à pied qui durent des plombes avec des grandes phrases bien débiles assénées par des personnages qui cabotinent un max (Pai Ying est génial en méchant sanguinaire) et un héros aussi sympathique qu’irréel (Shih Jun est parfait) ?
En effet, L’Auberge du Dragon est un film d’une sympathie inébranlable, malgré un deuxième acte dans l’auberge un peu lent, un rythme anémique et des dialogues d’une platitude absolue. Il faut attendre les 20 dernières minutes et le Final Showdown entre Pai Ying et Shih Jun dans une montagne, avec des dialogues qui deviennent enfin originaux, et souvent drôles par ailleurs avec quelques piques sur la condition d’eunuque, pour voir à quel point King Hu a un talent pour créer de la tension et de l’action délirante malgré le manque de moyens de l’époque.
Cette fin met tout le monde d’accord sur la qualité intrinsèque d’un film qui sera surpassé plus tard, mais qui a le mérite de poser le mètre-étalon de ce qu’on doit voir dans un Xu Xia. Indispensable pour les fans.
Remaké quelques années plus tard par Tsui Hark (deux fois), le film de King Hu porte le poids de son âge dès la première bobine : l’image, même restaurée, est criarde, le son et la musique (pourtant excellente, là n’est pas la question) hurlent des aigus comme jamais et les combats sont composés de jump cuts très primitifs. Mais qu’attendons-nous d’un Wu Xia si ce n’est du sang qui gicle de manière improbable, des courses-poursuites à pied qui durent des plombes avec des grandes phrases bien débiles assénées par des personnages qui cabotinent un max (Pai Ying est génial en méchant sanguinaire) et un héros aussi sympathique qu’irréel (Shih Jun est parfait) ?
En effet, L’Auberge du Dragon est un film d’une sympathie inébranlable, malgré un deuxième acte dans l’auberge un peu lent, un rythme anémique et des dialogues d’une platitude absolue. Il faut attendre les 20 dernières minutes et le Final Showdown entre Pai Ying et Shih Jun dans une montagne, avec des dialogues qui deviennent enfin originaux, et souvent drôles par ailleurs avec quelques piques sur la condition d’eunuque, pour voir à quel point King Hu a un talent pour créer de la tension et de l’action délirante malgré le manque de moyens de l’époque.
Cette fin met tout le monde d’accord sur la qualité intrinsèque d’un film qui sera surpassé plus tard, mais qui a le mérite de poser le mètre-étalon de ce qu’on doit voir dans un Xu Xia. Indispensable pour les fans.
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