Derniers Avis : Ma Meilleure Amie - Page 2

Nous ne pourrons pas nier l’énergie débordante qui se dégage de cette comédie qui rassemble Drew Barrymore et Toni Collette. Incarnant deux meilleures amies inséparables, on se plaît à voir leurs échanges fusionnels. Mais la maladie de l’une d’elle va venir perturber cette relation généreuse. La maladie, c’est une tumeur qui va être très démonstrative dans l’histoire mais peu poussé dans ce que ressent vraiment la malade et ses proches. D’ailleurs côté proches, on regrette ce manque de poigne dans le travail de rédaction des personnages secondaires. Ma Meilleure Amie est typiquement le genre de comédie dramatique américaine avec du peps mais une matière grise limitée. Les actrices sauvent l’histoire comme elles le peuvent, mais le scénario était stéréotypé d’avance avec des tentatives de mélo peu inspirées.
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Comédie dramatique à l'humour anglais bien venu qui convainc qu'à moitié faute à son duo mal dosé (T.Colette un poil antipathique/D.Barrymore trop effacée)

Un film puissant et triste... si vous avez pleurez pour "Nos étoiles contraires" en regardant "Ma meilleure amie" vous allez chialer. Un conseil préparez un stock de kleenex avant de voir ce chef-d’œuvre. Les deux actrices sont exceptionnelles, surtout Toni Colette qui joue son rôle à merveille. Ne vous fiez pas à la critique du journal " le nouvel observateur" qui est sexiste et totalement inutile...

Et encore une traduction pourrie, non mais sérieux, le titre original est Miss you already, ce qu'on pourrai traduire littéralement par "tu me manque déjà", ce qui est dans le ton du film, mais la les traducteurs sont balancé un sobre Ma meilleure amie, juste ridicule.

L'histoire est très simple, celle de deux amies depuis l'enfance, inséparables et qui ont fait les 400 coups ensembles, sont maintenant à l'âge adulte. Milly a deux enfants et un métier a responsabilité, quant à Jess, elle vie sur une péniche avec son mari et peine à avoir un enfant. Malheureusement une tumeur maligne est diagnostiquée pour Milly. Leur amitié va donc être testée, sera t'elle plus forte que tout ?

L’énorme point fort du film est son casting, magistral. Dans le rôle de la malade Milly, Toni Collette excelle. En regardant sa filmo je vois qu'elle n'a jamais vraiment eu de grands rôles, pas qu'elle ne joue pas bien, c'est plutôt le contraire, mais elle n'a jamais été mise en avant dans un film (bon j'avoue ne pas tous les avoir vu non plus) alors qu'ici elle est au centre du film et c'est tant mieux, elle est tantôt rigolote, tantôt touchante et tantôt énervée, elle passe par toutes les émotions et sait parfaitement les rendre à la caméra. Quant à Jess, c'est Drew Barrymore qui l'incarne. J'aime beaucoup cette actrice qui joue majoritairement dans des comédies. Depuis quatre ans elle est cependant beaucoup moins présente mais là elle revient en force, totalement dévouée à son amie, au point parfois de mettre sa vie personnelle entre parenthèse. Les moments ou ont les voit toutes les deux sont vraiment bons, entre rires et larmes, comme quoi la vraie amitié est un sentiment très fort. Mais il ne faut surtout pas oublier les deux maris de ces femmes, joués par Dominic Cooper (celui de Milly) et Paddy Constantine (celui de Jess). On voit tout le temps Dominic en ce moment, entre Captain America, Warcraft et la nouvelle série Preacher, excellent acteur, ici il change de tout au tout, junkie au début, il devient un papa et un mari dévoué, très touché par la maladie de sa femme, il s'éloigne peu à peu contre son gré. Quant à Paddy, un peu comme Toni, moins connu mais une belle filmographie, il est aussi excellent dans ce film, voulant un enfant à tout prix mais qui comprends l'attachement de sa femme à son amie mourante.

L'histoire est donc assez classique et vue mille fois au cinéma, mais ici ce n'est pas la maladie qui est mise en avant mais la relation d'amitié entre les deux femmes. La montée crescendo de la maladie de Milly va envenimer ces relations, parfois ça ira au clash entre les deux mais finalement elles se retrouveront jusqu'à la fin. Fin justement malheureusement attendue et inévitable mais parfaitement maîtrisée dans sa mise en scène et sans sombrer dans le patho, en finissant les quelques dernières secondes sur une note positive.

La mise en scène justement elle est confiée à Catherine Hardwicke, réalisatrice des bons Thirteen, Les Seigneurs de Dogtown et du premier chapitre de la saga Twilight. Ici tout fonctionne dans la sobriété, jamais de passages larmoyants faciles, ses caméras cherchent souvent à faire passer ces émotions fortes avec parfois des angles assez bizarres mais j'aime bien les choses qui se démarquent du classicisme.

La musique d'Harry Gregson Williams est superbe aussi, tout en retenue, jamais très forte comme souvent lors de film à émotions. Compositeur de pas mal de films avec mon Denzel Washington, il a œuvré dernièrement dans Seul sur Mars.

Et donc vous vous posez sans doute tous la question : es ce que j'ai pleuré ? Et bien oui oui et oui. J'avais bien fait de prendre une boite complète de mouchoirs. J'ai même commencé dès l'annonce de la maladie, la mise en scène est superbe à ce moment la, sans musique, avec le visage de Milly tout en douleur. Et évidement à la fin, ça a beaucoup coulé, du reste un groupe de filles était à côté de moi et elles m'ont regardé en souriant, je ne sais pas ce qu'elles en ont pensé mais je m'en fou, je suis un torrent d'émotion et j'assume parfaitement ce côté féminin de ma personnalité.

Mais j'ai aussi beaucoup rigolé, mais pas comme dans une vraie comédie à m'en faire mal au bide, mais un sourire bien présent et pourtant certaines situations ne sont pas drôle mais le film est traité avec beaucoup de légèreté.

Au final un superbe film, avec des très bons sentiments, des actrices et acteurs au top, une belle mise en scène et des larmes, des larmes et encore des larmes.

Simple et sincère. C'est une comédie qui tourne autours du sujet de la vie et l'amour envers ses amis et sa famille. On pleure un peu mais sourit beaucoup. N'hésitez pas !

4.5/5 La maladie vue sous l'angle de la relation aux autres, avec tout ce que cela engendre comme difficultés, comme frustrations et comme privations ! Un film poignant, jamais caricatural (ce serait difficile !), mais au contraire d'une belle humanité porté par un très beau duo d'actrices sincères et justes !

vu aujourd'hui. ce film est une ôde a l'amitié, l'amour, la vie. Il m'a profondement touchée d'abord en tant que femme concernée par le cancer du sein mais parce qu'ils m'a rappeler mes anciennes patientes opérées elles aussi d'un cancer du sein. ce film c'est des montagnes russes d'emotion on passe du rire aux larmes tout le long. Tres tres bon film que je recommande.

Du rire, des pleurs, de l'émotion et des acteurs éblouissant. Un scénario juste qui évite le pathos. Même si le sujet est délicat, je recommande ce film qui est une réussite.

Un joli film sur l'amitié.
Ça peut paraître improbable, la magie du cinéma mais on peut rêver aussi.
La vie est aussi bien traitée que le cancer.
On ne suit pas la malade juste dans les hôpitaux, les traitements sont abordés rapidement, on connait donc c'est mieux, on se concentre plus sur la manière de gérer ça au quotidien, regard des autres, parents, enfants et la meilleure amie.
C'est dramatique mais drôle aussi, touchant, et c'est bien joué.
J'ai aimé et je conseille.

quel plaisir de retrouver toni collette et Drew barrymore qui sont par ailleurs irréprochable dans "ma meilleure amie" qui traite d'un sujet difficile(le cancer). Le film ne tombe quasi jamais dans le patho il est même parfois résolument positif malgre quelques moments clichés . j'ai passé un bon moment devant ce film.

L'interprétation est bonne mais c'est longuet. Trop de bons sentiments faciles, aussi je suis reparti avec un sentiment mitigé. J'ai donc une recommandation très mitigée.

Si le sujet délicat du cancer est traité avec justesse (le film arrive à être tantôt drôle, tantôt grave) et sans concessions et que la performance des deux actrices (surtout celle de Toni Collette) est inattaquable, le film est beaucoup trop long et verse énormément dans le pathos, surtout dans la dernière demie-heure.
À croire que la réalisatrice a voulu tout faire pour que le spectateur verse sa petite larmichette...

Ce film est bouleversant, certaines scènes sont dures à voir, mais les deux actrices sont exceptionnelles. La sensibilité et l'humanité de la réalisatrice sont palpables tout au long du scénario. On rit et on pleure. C'est une célébration de la vie, de l'amour, de l'amitié. A ce titre, j'ai trouvé la critique de Nicolas Schaller du Nouvel Observateur, parfaitement honteuse et à vomir. Une telle méchanceté misogyne de la part d'un journaliste est sidérante. C'est à croire qu'il n'a pas vu le film, qu'il n'a jamais vu un proche souffrir du cancer, et qu'il n'a rien compris à l'amitié entre femmes ou à l'amitié tout court.
Pour parler des bémols du film, j'ai juste trouvé un peu pénible l'abus de caméra embarquée au début et la scène de la dispute sonnait un peu faux. A part ça, c'est un bijou de cinéma. Ne le manquez pas.

Un film très, très très émouvant... Des actrices bonnes mais parfois inégale. Une bonne bande son. Une histoire intéressant en minimisant certain clichés. Les personnages secondaire masculin sont vraiment très bon. Quelques petites incohérence au niveau du temps et des transition parfois confuses. Mais sinon il reste un très bon film à voir.

Nous avons connu Catherine Hardwicke bien plus en forme (« Thirteen », « Lords of Dogtown ») que dans ce mélo aux consonances éculées d’un soap sans réelles saveurs, à la recette stéréotypée. Entre rires et larmes, moments sérieux et plus légers, le talent de Toni Colette et Drew Barrymore arrive cependant à tenir à flot l’ensemble (lacrymal) du long-métrage. Le film s’adresse clairement aux plus émotifs qui cherchent un brin d’émotion convenue dans les salles obscures, au plus proche d’une facilité scénaristique, sans réel élan de mise en scène. Efficace dans sa légèreté et dans les bons sentiments qu’il délivre, « Ma meilleure amie » n’est pas la pire dramédie jamais produite, mais elle n’apporte hélas aucun renouveau au genre. Pour spectateurs (voire –trices-) très avertis. Sans ambition, simple et inoffensif, là ou la mélancolie tutoie l’émotion. (Déjà-vu).