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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 novembre 2013
Satire féroce d'un cabinet ministériel, avec à sa tête un ministre à la forte personnalité, joué par un T. Lhermitte un peu en retrait m'a-t-il semblé ( il aurait pu en rajouter, cela aurait été encore plus drôle) , des personnages hauts en couleurs, et un N. Arestrup parfait en vieux chef complètement "zen" au milieu de toute cette agitation. On partage la vie de ce monde étrange, on rit souvent, et on passe un très bon moment.
Ok, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais c'est quoi ce film, pas possible que ce soit un Tavernier !?? un enchaînement de scènes à la limite du ridicule qui se passent dans les mêmes endroits avec les mêmes formules à chaque plan, l'ensemble formant une suite de répétitions pendant 2h… pour aboutir au fameux discours final de New York...personne ne riait dans la salle : les blagues potaches tombent à plat, rien n'est drôle… restez sur la BD.
N'allez pas voir ce film! J'ai failli quitter la salle passées les 15 premières minutes. Parmi les spectateurs, je suis la plus jeune (et j'ai 39 ans). Le film tourne en rond, est d'une platitude à pleurer; les gens gloussent à la même scène vue 10 fois ( des feuilles de papier qui volent lorsque le ministre traverse un bureau en coup de vent). Il est bourré de longueurs interminables, de "dialogues" sans contenu, de clichés, de formules toutes faites, d'un humour désolant, de répliques qui se veulent percutantes, aussi percutantes qu'un chamallow jeté à l'eau. Je voudrais bien quitter la salle mais mon mari veut aller au bout de son effort, alors j'attends enfin le générique de fin qui annoncera ma libération. Épargnez-vous cette auto-flagellation inutile!! Et économisez vous le prix du billet! D'ailleurs heureusement que j'avais une promo car si j'avais du payer 10€ pour ce navet j'aurais eu du mal à ne pas exiger un remboursement! Il ne faut pas s'étonner que le cinéma français se porte si mal avec des œuvres aussi épouvantables et lamentables. C'est une honte, on se fout de la gueule des spectateurs.
Tres déçu , c'est lourd, répétitif , bref mauvais .En général je n'envoie pas de critique mais se sont les trois étoiles spectateurs qui m'ont décidés a voir ce film alors pour vous éviter ma même mésaventure il fallait absolument faire baisser cette moyenne .
Drôle et pertinent : comme un prolongement des répliques de Figaro dans la comédie de Beaumarchais ("feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore [...] voilà toute la politique !"), satire tonique des vanités et des incompétences du petit monde politique, ivre des délices du pouvoir et des hochets qu'il leur octroie. Du rythme (les claquements de porte de Thierry Lhermitte, qui, gonflé de lui-même, brasse beaucoup d'air, tout à la séduction de lui-même, tel un Villepin - le "modèle" de la caricature - en pose pour l'Histoire), des dialogues qui font mouche, pointant jusqu'à l'absurde la farce grinçante de ces grands commis de l'Etat, issus du sérail, de ces Grandes Ecoles vaniteuses et compassées : coûteux et inutiles. Au-delà du spectacle réjouissant, une réflexion acerbe sur l'un des travers (pas nouveau) de notre société : l'impéritie suffisante des "élites" qui nous gouvernent.
Où est passée la subtilité de M. Tavernier ? Sûrement pas dans ce film avec ces portes qui claquent, ces feuilles de papier qui s'envolent et la mégalomanie d'un ministre qui sert une "cuisine de mots" sans intérêt à son entourage. Oublions ce faux pas cinématographique et gardons en mémoire "Que la fête commence", "L'horloger de St Paul", "Le juge et l'assassin", "Coup de torchon", "Un dimanche à la campagne", "La fille de d'Artagnan", "L 627"... On vous aime M. Tavernier et nous attendons votre prochain film pour vous retrouver.
Déçu car le film est réussi. Paradoxal? Pas vraiment. Je m'explique : le film est très fidèle à la BD. Or je n'ai pas accroché à la BD et j'ai eu le même ressenti pour le film. Certes le rythme et les personnages sont intéressant mais j'ai ressenti à la lecture, comme au visionnage de l'ennui. Le déploiement d'énergie et de talent semble superflu par rapport au sujet et à la finalité du film. Au final je me suis dit pour les 2 formes : tout ça pour ça. Sentiment désagréable.
Film plaisant dont l'histoire n'évolue pourtant guère une fois la première demi-heure passée. Pour autant on ne s'ennuit pas grâce au rythme pétaradant et aux dialogues savoureux de l'ensemble. Le film montre un cabinet ministériel ou l'improvisation et l'à peu-près semble être la religion, mais hésite à trouver sa voix entre satire sérieuse et comédie dénonciatrice, ce qui le rend un peu trop léger au regard du monde qu'il compte dépeindre. Thierry Lhermitte est assez bluffant dans ce contre-emploi, lui qui est souvent plus à l'aise dans les seconds rôles
Si on fait abstraction du côté parodique parfois lourd, Quai d’Orsay nous livre un regard sans complaisance sur le monde politique dans une comédie bien écrite, juste, parfaitement rythmée, jouée par des acteurs d’une tessiture parfaite et le tout accompagné une musique pleine d’entrain.
Un jeune homme doué pour l’écriture est embauché temporairement par un ministre pour rédiger ses discours. Voilà le début de cette histoire qui nous fait découvrir l’envers du décor d’un ministère. Bertrand Tavernier raconte cela avec un talent de cinéaste qui maitrise son sujet. Cependant le scénario a tendance à s’étirer puis à tourner à vide. Les mêmes scènes se répètent (le ministre qui rentre et qui sort en faisant voler les papiers). On se dit : « et à par ça, que se passe-t-il ? ». Quant à la fin, sans la dévoiler, elle ressemble un peu à une queue de poisson. Les acteurs sont tous excellents à l’exception d’Anaïs Demoustier qui, comme presque toutes les actrices de sa génération, a une diction déplorable (elle parle trop vite et entre les dents, faisant siffler les consonnes au point de rendre son texte inintelligible) et son jeu se révèle particulièrement revanche, on retiendra la performance de Niels Arestrup dans le rôle d’un chef de cabinet qui se tape toutes les corvées ingrates. On découvre aussi un acteur quasiment inconnu des écrans (grands et petits) comme Bruno Raffaelli qui sait donner de la densité à un petit rôle grâce à une présence, une voix et une diction d’authentique comédien (pas comme l’autre actrice ci-dessus mentionnée).
Une très sympathique comédie très "agitée" et remarquablement interprétée... super Arestrup... comme quoi "tu seras mon fils" n'était qu'un avatar ;-) Quelques beaux moments de bravoure qui feraient regretter le panache Villepin, un rythme parfait, une vraie réussite pour Tavernier