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    Quai d'Orsay
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    644 critiques spectateurs

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    678 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    (...) Vétéran du cinéma français, Tavernier sait qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, montage rapide et montage en rythme. Le montage est parfois sur-découpé mais toujours dans l'intention de rendre les action de Taillard de Worms hyper rapide mais l'effet n'est jamais gratuit et donne une parfaite impression de vitesse. (...) Tavernier alterne ces moments avec des longs travellings hyper dynamiques et c'est l'ensemble qui rend cette impression de vitesse plus prégnante, plus réaliste et plus sensitive. Le rythme s'en ressent d'une manière générale, éreintant parfois le spectateur (car les acteurs ont également un débit très rapide, tout en restant intelligible ce qui est rare dans le cinéma français) mais faisant du film un espèce de grand-8 emballant et grisant. (...) Dans le rôle du héros plutôt effacé, il fait confiance à Raphaël Personnaz, nouvelle star du cinéma français qui s'en tire très bien dans un rôle pas si évident. Avec confiance et naturel, le jeune acteur qui monte apporte beaucoup au rôle, d'abord ébahi par le décorum (bien rendu par les cadrages au début avec les plans larges qui écrasent le personnage) et qui finit par se fondre dans le moule. Le côté immersif du film fait qu'on le suit tout au long de son parcours, nous découvrons ainsi l'envers du décor à travers ses yeux et ses oreilles. C'est d'ailleurs un des points forts du film (et de la BD par extension), celui de nous décrire les coulisses du ministère. (...) Dans l'autre rôle principal, Lhermitte sort une de ses meilleures prestations depuis longtemps. Il a incontestablement la stature et le charisme pour incarner un ministre et même si j'ai eu un peu de mal lors de ses premières scènes, où il surjoue un peu trop, il se révèle tout simplement magique d'un bout à l'autre.(...) Et puis il y a donc Niels Arestrup, génial en directeur de cabinet qui gère tout dans l'ombre. Lui, c'est le plus compétent, le vieux routier du bureau qui connaît tout et tout le monde, qui dort au bureau ou qui somnole durant les interminables réunions, qui ne lâche rien, qui a toujours un geste ou une parole agréable pour tout le monde, qui sait aussi imposer ses vues avec douceur ou parfois avec fermeté et qui surtout, impressionne par son calme constant. La critique complète à lire ici
    QuelquesFilms.fr
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    253 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Adaptation très réussie, souvent hilarante, de l'excellente BD éponyme de Blain et Lanzac. Une BD qui s'inspirait de l'expérience ministérielle d'Antonin Baudry auprès de Dominique de Villepin. Baudry a d'ailleurs mystérieusement abandonné son pseudo, Lanzac, pour cosigner sous son vrai nom le scénario du film, avec Blain et Tavernier.
    Malgré la qualité de la matière d'origine, le pari de transposition à l'écran n'était pas gagné pour Bertrand Tavernier, cinéaste peu abonné aux comédies... Mais son manque d'expérience en la matière a visiblement été compensé par son expérience plus large de cinéaste accompli, et aussi certainement par son immense culture de cinéphile, notamment sa passion pour le cinéma états-unien. Car il y a de la comédie US des années 1930 dans ce Quai d'Orsay. Il y a du Howard Hawks dans ces aventures débridées, menées sur un rythme fou. Le rythme, c'est la clé de la réussite de cette adaptation. Un rythme narratif qui épouse la vie trépidante et l'agitation intellectuelle du personnage central, via des saynètes courtes et détonantes, des dialogues ping-pong, un montage rapide... Voilà qui fonctionne très bien et participe, formellement,de la drôlerie de l'histoire. Tavernier s'est aussi permis, stylistiquement, quelques gadgets cartoonesques qui font leur petit effet de running gag (déjà dans la BD) : les apparitions soudaines du ministre quand on ne s'y attend pas, façon Tex Avery, les portes qui claquent, les papiers qui s'envolent à chacune de ses allées et venues.
    Sur le fond, rien à dire. Le scénario, très fidèle à l'oeuvre originale, en restitue tout le sel : le décalage comique entre la naïveté du personnage d'Arthur et la vicelardise des autres membres du cabinet, et puis surtout ce fameux portrait de ministre egocentrique, tout convaincu de la grandeur de sa tâche, insupportable donneur de leçons, orateur flamboyant et ridicule, qui trouve sa vérité davantage chez Héraclite ou chez Hergé que dans l'action concrète... C'est Thierry Lhermitte qui donne corps au personnage. Il lui manque un je ne sais quoi de noble pour tutoyer le modèle de Villepin "le Magnifique", mais si l'on s'en tient à la comparaison avec le héros de la BD, il offre une prestation convaincante. Tout le casting est d'ailleurs bien choisi : Raphaël Personnaz en jeune premier de la politique ; Niels Arestrup étonnant en chef de cabinet très mesuré, au calme olympien (joli contre-emploi) ; Bruno Raffaelli en conseiller ronchon, frustré de pauses-déjeuners ; Anaïs Demoustier délicieusement malicieuse dans le rôle de la petite amie d'Arthur ; Julie Gayet en garce sexy ; ou encore Thierry Frémont en impayable amateur de grivoiseries.
    Bon, tout n'est pas parfait dans ce film : il y a quelques répétitions de scènes aux résonances vaguement similaires, et puis la présence du petit bêtisier de tournage durant le générique de fin apparaît franchement dispensable... Mais globalement, ce portrait de ministre et ce tableau des coulisses de la vie politique française brillent par leur originalité et leur humour décalé. Quai d'Orsay est un film intelligent et réjouissant qui réconcilie avec la comédie hexagonale.
    Un petit conseil pour terminer : il ne faut pas quitter la salle trop tôt car le générique comprend quelques mentions amusantes, notamment celle qui précise qu'aucune porte n'a été blessée ni maltraitée durant le tournage...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    bon...les adaptions de BD, on sait que c'est casse-gueule, le rythme particulier à ce support étant difficilement transposable sur pellicule. Disons qu'ici cet écueil est évité. Pour le reste, c'est plus ou moins réussi, et plus souvent moins que plus. Arestrup en directeur de cabinet est incroyable, Lhermitte en Villepin-Taillard de Worms à côté de la plaque. Jetez-vous sur la BD, génialissime. Et je pèse mes mots. Le film est lui parfaitement dispensable, même s'il n'est pas déshonorant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 décembre 2013
    Décevant - un Thierry Lermite omni-présent, que dis-je omnipotent ne parvient pas à cacher le néant du scénario. Un film d'un ennui terrible dans lequel les claquements de portes du ministre ne parviennent pas à sortir le fil mde sa torpeur. Bref on s'ennuie ferme, on se demande c'est quoi l'objectif du film et on se met même à regretter d'avoir payé son billet d'entrée et perdu son temps.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    76 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2013
    Adapté d’une bande dessinée, "Quai d’Orsay" conserve une narration cartoonesque et la met au service d’une histoire de pouvoir hilarante. Thierry Lhermitte est ainsi immense dans ce rôle de ministre inspiré de Dominique de Villepin. Intelligent, énergique et sûr de lui, il impose sa prestance à ses associés et les écrase sans même y penser. La mise en scène de Bertrand Tavernier parvient sans mal à capter cette dynamique en la retranscrivant à l’aide d’un montage vif et rythmé, accordant une grande place aux dialogues (ou aux « langages ») qui s’enchaînent de façon sentencieuse sans laisser au spectateur le temps de souffler. Alexandre Taillard de Vorms aime en effet les bons mots et les phrases toutes faites, et c’est avec assurance qu’il dispense à son auditoire les citations qu’il emprunte à Héraclite. "Quai d’Orsay" est ainsi un grand moment de comédie en même temps qu’une leçon de cinéma, montrant l’étendue du talent du réalisateur dans la gestion du rythme : on ne s’ennuie pas, on rit souvent et on est impressionné par la fluidité du montage, au point qu’on est encore sous tension à la fin de la projection, gagné par une énergie certes exténuante mais bien vivifiante. Quant aux situations auxquelles on a assisté, elles paraissent absurdes et impossibles, et pourtant tellement plausibles quand on connaît le monde autiste de la politique…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Quai d'Orsay est l'histoire d'Arthur Vlaminck, jeune universitaire brillant, qui se retrouve embauché en tant que chargé du "langage" par Alenxendre Taillard de Worms, ministre des affaires étrangères ressemblant étrangement à Dominique de Villepin. Il est embauché alors que les américains menacent d'entrer en guerre au lousdémistan et que la crise menace en Afrique. Tout au long du film, Arthur est confronté à un ministre capricieux spoiler: qui lui fait recommencer une bonne dizaine de fois son discours et qui veut absolument lui faire inclure des situations d'Héraclite et d'Hector Marlier
    et à des conseillers qui lui font des coups dans le dos. Ce monde est en total contradiction avec celui de sa compagne Marina, institutrice engagée d'une école d'Aulnay sous bois.
    Le scénario de ce film est génial et reflète l'ambiance qui peut exister dans les ministères et en particulier le mouvement perpétuel, l'urgence, même s'il est vrai que tout les ministres et tous les directeurs de cabinets ne sont pas exactement comme dans le film. Mention spécial aux acteurs : Thierry Lhermitte qui joue remarquablement bien le ministre, Niels Arestup en directeur de cabinet calme est posé est aussi très bon. Mention spécial à Raphaël Personnaz qui est bien rentré dans le personnage d'Arthur Vlaminck et à Anaïs Demoustier qui apporte une touche d'humanité, de douceur et de révolte dans ce monde feutré.
    Le film a également une bonne dose d'humour spoiler: les tics du ministre, sa conception de l'écriture, la petite chanson paillarde du conseillé Amérique
    .
    Bref, la comédie de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2013
    Film à la fois très intelligent qui nous plonge dans les coulisses du ministère des affaires étrangères pas toujours reluisantes (la même personne écrit la question du député et la réponse du ministre pour les questions au gouvernement) et très drôle (le pétage de plombs pour un stabylo), avec des comédiens impeccables : Thierry Lhermitte très crédible dans le costume du ministre avec à ses côtés Raphaël Personnaz, Niels Arestrup ou encore Julie Gayet et Anaïs Demoustier. Seul petit reproche : le film est un poil trop long sur la fin.
    DomiMo C
    DomiMo C

    20 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    Excellent ! Ce film est Excellent ! Pertinent et plein d'humour.... on sent que son auteur connait le milieu dont il parle et a envie de le partager avec humour et un regard tendre sur les petites mains qui officient dans les ministères.

    L'évocation caricaturale d'un ministre bien connu par Thierry Lhermitte est plein de panache et d'extravagance et le diplomate campé par un Niels Arestrup méconnessable tant il est calme, patient et sait attendre le bon moment pour glisser discrètement ce qui doit être dit.

    Vraiment à voir pour s'amuser, sans prise de tête ni attaques inutiles.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    On n'attendait pas Tavernier dans ce registre et on se dit que c'est bien dommage qu'il n'ait pas pu (voulu) réaliser une comédie aussi hilarante que ce Quai d'Orsay, tiré d'une BD que je n'ai pas lue. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusé au cinéma et la scène du "Stabilo qui peluche" m'a donné un fou-rire inextinguible. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce film, c'est qu'il ne s'embarrasse pas de considérations psychologisantes: on ne sait rien de la vie privée du ministre ou de son chef de cabinet, et de ses multiples conseillers. Ils sont des personnages de cinéma et cela suffit amplement. Seul le rôle interprété par Raphaël Personnaz est plus complexe parce qu'il est celui auquel le spectateur néophyte s'identifie. En dehors de cet unique "être humain", les autres ne sont que des pantins; mais Tavernier ne les méprise pas, ne les regarde pas de sa hauteur condescendante. Il s'en amuse, mais les respecte aussi. Tous ces gens travaillent, mine de rien. Tous ces gens tentent d'œuvrer pour améliorer les choses, même si leurs efforts sont vains ou ridicules. Parfois, après des centaines de brouillons rejetés, refusés, stabilotés, il arrive qu'un Villepin prononce un grand discours à l'ONU, un discours qui sauve l'honneur d'un pays, et nous montre un homme simplement humain. C'est ça le grand art de Tavernier.
    Norgaard
    Norgaard

    14 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Je m’étais laissé convaincre par Quai d’Orsay en grande partie pour Raphaël Personnaz, qui malgré son assez jeune carrière est très rapidement devenu un de mes acteurs préférés. Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Quoiqu’il en soit, c’était de toute évidence une décision idiote, et j’en ai été pour mes frais.

    Si je devais m’inspirer d’une des très (et trop ?) nombreuses citations qui parsèment Quai d’Orsay, je dirais qu’en matière de cinéma comme en politique, il est préférable de choisir. Disons que ça n’est pas vraiment l’impression que m’a donnée le film. N’ayant pas lu la fameuse BD ayant inspiré le film en question, je me foutais pourtant éperdument de savoir si la copie serait conforme à l’originale et j’aurais même été ravi qu’elle ne le soit pas, si tant est que cela ait donné un bon film. Vous commencez à deviner la suite.

    Prenons les choses méthodiquement, en commençant par le début. Raphaël, alias Arthur Vlaminck, jeune plume brillante mais un poil naïf et impressionnable, débarque un beau jour au Ministère des Affaires Etrangères pour travailler dans l’équipe de Thierry Lhermitte, alias Nom imprononçable alias Dominique de Villepin comme chacun sait même sans avoir lu la BD. De cette situation de départ, le film semble un temps, malheureusement court, se diriger vers une analyse des rapports entre ces deux zigotos que tout oppose, en se ménageant des encarts sur la vie de couple de ce cher Raphaël, ici maqué avec Anaïs Demoustier. C'est d'ailleurs l'histoire que semble raconter la bande-annonce, et comme celles-ci sont toujours de fidèles indications du contenu d'un film, c'est bien connu, pourquoi se méfier. Parfait donc.

    Enfin parfait je ne sais pas, rien ne dit en réalité si oui ou non cette idée aurait à la longue suffi pour faire un bon film mais rassurez-vous on ne le saura jamais. Bertrand Tavernier, ou un quelconque réalisateur ayant repris le projet pendant que Bertrand était parti pêcher, explose en effet au bout d'un quart d'heure ce pacte de départ pour basculer dans un bordel parfois heureux mais surtout laborieux.

    Passé la violence du choc, on découvre en effet très vite que l’engin ne sera qu’une vitrine pour laisser Thierry Lhermitte perfectionner son imitation de Mr Clearstream, un exercice certes pas si inintéressant que ça mais qui finit par tourner un peu en rond. Là donc est tout le drame de Quai d’Orsay : toute ébauche de dramatisation, d’analyse psychologique ou d’élargissement du cercle est sacrifiée pour ne conserver qu’une succession de démonstrations d’éloquence de la part d’Alexandre Taillard de Worms (et oui, j’ai fini par prendre la peine de trouver le bon nom du personnage).

    Résultat de cette entreprise délibérée d’anéantissement de toute velléité de réduction du champ d’action de Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz disparaît lui progressivement du film, littéralement. Relégué à un rôle de quasi imbécile heureux cartoonnesque, il est complètement perdu dans cette étrange machine à la gloire du langage pour le langage, englouti sous l’insignifiance des dialogues à sa disposition. Humiliation suprême, il est même doublé à sa droite par Niels Arestrup, une des rares vraies bonnes surprises de l’ensemble, aussi excellent que surprenant dans un registre comique qu’on ne lui soupçonnait pas forcément. Se faire voler la vedette par un mec qui n’a pas joué dans une comédie depuis son spectacle de fin d’année en 5ème, c’est quand même la loose.

    Cerise sur la gâteau, Bertrand Tavernier n’a apparemment pas eu trop envie de se casser le cul à reprendre le montage de son film pour en faire un tout cohérent et nous parsème quand même régulièrement son film d’intermèdes sur la vie de couple du petit Vlaminck, aussi creux que totalement inutiles à l’ensemble puisque Raphaël Personnaz n’a de toute façon presque plus aucune place dans la seconde moitié du film. Mais ç’aurait quand même été dommage de se passer d’une scène où Chouchou fait la valise de Loulou qui part à New York, en lui mettant 4 caleçons pour 3 jours parce qu’on sait jamais hein. Derrière un grand homme, il y a toujours une femme paraît-il.

    En résumé, Quai d’Orsay aurait pu être un chouette téléfilm ou même un docu-fiction un peu fantaisiste, mais peine à mériter le label de film. De la bande dessinée, Bertrand Tavernier emprunte finalement les vignettes, qu’il colle une à une sans vraiment faire l’effort de trouver des transitions décentes entre elles, ce qui s’appelle en fait un scénario.

    Le refus de Bertrand Tavernier de nous offrir ce minimum syndical culmine d’ailleurs dans un fin complètement bâclée qu’il fait à peine le travail d’amener, alors que l’on comprend dès le début que toute la tension, si tant est qu’elle existait, devrait nous emmener vers le fameux discours de Dodo aux Nations Unies. Et bien non, ça non plus semble nous dire Monsieur Tavernier, pour qui cette incartade dans l’univers de la BD ressemble au final furieusement à des vacances tous frais payés. Ou à de la paresse, au choix.

    Ah, et j’oubliais, on a filé un petit rôle à Jane Birkin. C’est cool pour elle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Très bonne comédie sur les coulisses du pouvoir. J'y suis allé sans savoir qu'il s'agissait du portage d'un ancien premier ministre, ce qui laisse quelques inquiétudes sur la compétence de ceux qui nous gouvernent. Au delà de cette remarque, ce film est porté par un casting tout à fait à propos. Lhermitte est pétillant. Arestrup en antithèse sage et posée. Personnaz en jeune premier et Gayet, ravissante. La réalisation est énergique, sans temps mort, et mode fiction. 1 h 53 qui passent vite donc au final agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Un film sur les institutions est tellement rare qu'il faut le saluer. Passer ce premier constat, Quai d'Orsay est une comédie séduisante et réaliste quant à l'adaptation de la BD du même nom. Ce film retrace le parcours d'un jeune homme au service du Ministre des Affaires étrangères français avant le célèbre discours de De Villepin à la tribune du Conseil de Sécurité. Et quel discours au passage. Bien qu'un peu longuet par moment, le film permet de découvrir l'envers du décor avec, j'en suis persuadé, un certain réalisme. Et chaque acteur entre parfaitement dans son rôle dans un contexte où chaque personnage semble entre l'alter ego de l'autre. Au rang des bonnes surprises, on peut noter la bonne prestation de Raphael Personnaz, avec un rôle fait pour lui ! D'un autre côté, j'ai trouvé Thierry Lhermitte un peu moins bon en faisant parfois trop. Mais cela ne nous empêche pas de profiter d'un bon film !
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    19 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Une comédie sous fond de politique qui se veut satirique et légère... C'est dans l'ensemble plutôt raté. Premièrement, l'humour est d'un ennui assez mortel. Les dialogues ne font décrocher que quelques rares sourires, c'est trop peu. Deuxièmement, il n'y a pas réellement d'histoire: Arthur vient d'être engagé au Ministère des Affaires Étrangères et doit écrire les discours. Outre le fait de découvrir de manière simpliste les coulisses d'un Ministère, l'intérêt s'envole rapidement. Derrière une distribution alléchante (Lhermitte, Personnaz, Arestrup..) la caricature est assez vite malmenée, avec des personnages sympathiques mais pas très intéressants.

    A la limite de l'ennui...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Chronique anthropologique sur ces brasseurs de vent qui ont parfois tenu les rênes cornéliens du Vaisseau National contre les vents et marées de l'adversité internationale. Enfin "tenir", c'est beaucoup dire ! Mais plastronner...

    Ou comment un jeune "sherpa" très doué doit rédiger, réécrire, recomposer, redécouper, recoller, repenser, retraduire (etc.) les discours d'un ministre des Affaires Etrangères hâbleur et virevoltant. Au bout du compte, tout le système du ministère ne "tient" que grâce au travail et au Zen d'un directeur de cabinet flegmatique et compétent.

    Le comique du drame réside dans le réalisme de situations ubuesques aux échos étrangement actuels. Le trait frôle parfois la caricature (répétitions assez lourde de certains effets comiques, dommage) mais les portraits des personnages du ministère (hauts-fonctionnaires aussi bien que secrétaires) restent nuancés.

    Ceci dit, il ne faut pas s'attendre à une étude de fond sur les ressorts secrets des relations internationales, (même si des allusions subtiles pointent parfois entre les demi-mots). Mais le tableau de cette écume est hilarante, c'est déjà beaucoup. Et l'interprétation est remarquable. On a déjà tout dit sur les interprètes principaux, alors citons la scène où Jane Birkin apparait en poétesse nobellisée pour évoquer le cas de Total en Birmanie en termes simples et crus... et complètement décalés : génial !

    Le fameux discours final est un monument de lyrisme phraséologique totalement creux. Il est ovationné par l'assistance de l'ONU, et c'est le gag le plus puissant, le plus caustique du film, et le plus ambigu aussi, à l'Nième degré : tant de spectateurs le ressentent comme un happy end...

    Après quoi on ne peut plus voir une intervention de Villepin sans s'affliger, ni une intervention du Quai d'Orsay sans s'interroger.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Je suis souvent bon public, mais là je n'ai même pas souri une fois ! Tout est tellement dans la caricature, qu'on en perd le sujet et que cela devient complètement ridicule. Le personnage de Arestrup est le seul qui est un peu du sens. Thierry Lhermitte, c'est Guignol ! Ca m'a tellement énervée que je n'ai pas pu dormir !!
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