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chatiment
15 abonnés
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2,5
Publiée le 7 novembre 2013
Mitigé, je pensais voir un film de comédie où on rit et aussi un film qui montre les coulisses du pouvoir... mais finalement j'ai pas apprécié car long, et surtout au bout de 30 min Lhermitte m'énerve, il parle fort, tout le temps, trop de gestuelle... mal de tête à la sortie du ciné... ok certaines phrases issue de Heraclite sont pas mal, on peut imaginer la complexité du l'administration française, et aussi on se demande qui on a à la tête des ministères, comment on est gouverné, proche de la réalité ou pas ???? car on peut se dire, je comprends pourquoi la France et l'Europe vont mal. heureusement qu'il y a le coté pausé de Niel Arestrup et celui de Personnaz.... conclusion: bof
un ministre dans toute sa splendeur, colérique et de mauvaise foi. une multitude de conseillers dont on ignore vraiment la fonction. de l'humour, beaucoup d'acidité et quelques moments vraiment très drôles.
Tavernier fait la démonstration qu'il est l'un des plus grands réalisateurs français. Le ton est vif, enjoué, jamais ridicule. La mise en scène est profonde et subtile. Un grand film dans une filmographie déjà dense.
Adaptation fidèle de la bande dessinée malgré l'absence de deux références ayant élevé ce diptyque au pinacle de l'humour, à savoir le "Seigneur des anneaux" et "Star Wars". Pour le reste, les prestations de Thierry Lhermitte et de Niels Arestrup permettent de placer "Quai d'Orsay" dans la catégorie des bons films. La réception par le grand public fut plus que mitigée, sûrement la faute à une trop grande place consacrée au travail de réécriture. Autre faiblesse majeure, le choix de Raphaël Personnaz pour incarner le héros.
Un Tavernier mineur eu égard à ses grandes réussites. La satire politique est forcée et l'humour assez lourd, à l'image de l'interprétation de Thierry Lhermitte.
Le parfait pendant à "L'exercice de l’État". Le drame est ici remplacé par la comédie, mais on apprend tout de même beaucoup de choses sur ce qu'est sans doute le fonctionnement d'un grand ministère. Et ça fait peur... Il y a quelques faiblesses de scénario mais on retrouve l'esprit BD de l'original. Les spectateurs furent visiblement sévères lors de la diffusion au cinéma ; maintenant qu'on le voit à la télévision, ils seront peut-être plus conciliants...
Attention une comédie qui peut choquer, elle manque d'humour gras! Il y a des bons acteurs et des dialogues riches et décalés pris dans un brassage d'air permanent d'autant plus drôles qu'on imagine que la réalité ne doit pas être très éloignée de la fiction. Certes on peut aussi en pleurer.
Un film jubilatoire, grâce à des dialogues savoureux, excellemment interprétés par des acteurs au diapason de cette partition rythmée. Du cinéma de divertissement drôle et intelligent!
Un bon moment en particulier grâce à Niels Arestrup, mais une réalisation faible (image et son très moyens) et un comique de répétition qui ne passe pas bien au cinéma (les feuilles qui s'envolent à chaque passage du ministre...). Thierry Lhermitte passe beaucoup mieux dans le rôle que je ne m'attendais, même si les premières images ne sont pas totalement convaincantes. Guérit le spectateur de toute velléité de nostalgie pour D. de Villepin.
Très bonne surprise que cette petite comédie. Mise en scène léchée et originale (d'étonnants petits délires sonore, à apprécier au ciné), acteurs à fond (Lhermitte au taquet, Arestrup formidable). Et on évite les scènes mélo à 2 ronds habituelles. Excellent.
Que les choses soient claires, Quai d’Orsay est un régal. Après 9 Mois Ferme, c’est la deuxième fois en moins d’un mois que le cinéma français, et plus particulièrement la comédie, parvient à nous faire sortir de la salle de bonne humeur et avec un immense sourire aux lèvres. Pas de recette miracle, juste du talent, de la créativité et une envie de faire plaisir aux spectateurs. Le film de Bertrand Tavernier parvient, sans forcer, à réunir ces trois conditions.
Bertrand Tavernier a fait énormément de films mais ne s’était jamais aventuré aussi ouvertement dans la comédie qu’avec ce Quai d’Orsay, adapté de la bande-dessinée d’Antonin Baudry.
C’est assez difficile à comprendre pourquoi tant il semble à l’aise avec ce genre. En effet, doté d’un scénario plutôt convainquant et peu avare en bons mots sans jamais en faire trop d’Antonin Baudry (qui adaptait donc sa propre œuvre) et Christophe Blain, Quai d’Orsay bénéficie donc de l’excellente mise en scène de Bertrand Tavernier qui enchaîne les gimmicks, les mouvements de caméra ultra-rapide et les plans improbables pour créer une comédie constamment drôle, jamais répétitive et pourtant qui repose sur un comique de répétition incroyablement efficace. D’ailleurs, le film parvient à mêler satire politique et burlesque sans jamais traiter une des deux facettes de façon superficielle. Pour assumer le personnage d’Alexandre Taillard de Worms, il fallait un immense acteur principal et Bertrand Tavernier l’a trouvé avec l’exceptionnel Thierry Lhermitte. Omniprésent, interprétant ce de Villepin-like avec un aplomb à hurler de rire, il est la principale raison d’aller voir ce film. Mais les autres ne sont pas en reste, entre un Raphaël Personnaz charismatique, un Niels Arestrup à contre-emploi, une adorable Anaïs Demoustier et les hilarants Bruno Raffaelli, Thierry Fremont et Alix Poisson. Le tout est mis en musique par Philippe Sarde, qui livre un score qui renforce le côté comique du film, poisson hors de l’eau, sans en faire trop (le thème de l’arrivée à New York est excellent).
Quai d’Orsay est un très bon film, une très bonne comédie de fin d’année, une des nombreuses surprises de celle-ci. Le film tient les 2 heures, ce qui est une réelle satisfaction pour une comédie aussi longue.
Mi-figue, mi-raison, comme ont dit… Ce film alterne le très bon et le vraiment très mauvais. Le problème principal de ce film est que Thierry Lhermitte prend beaucoup trop de place… Je m'explique : Son personnage s'accapare tout l'intérêt de ce film. Ce dernier, étant desservi par un scénario grotesque ( pourtant écrit à trois ) et une réalisation pantouflarde, il se repose sur son (faux, puisque ce n'est pas censé être lui) personnage principal en la personne de M. Le Ministre. De ce fait, dès que de cher Thierry est absent d'une scène ou que les autres personnages ne parlent pas de lui on s'emmerde autant qu'à la communion du petit dernier cousin. Et il ne faut pas compter sur Bertrand Tavernier pour nous maintenir éveillé. Etait-il là les jours du tournage ou doit-on ce film à sa scripte ? On se le demande… Je pencherais plutôt pour "Je met la caméra par là et mes acteurs s'occupent du reste…" Pour en revenir au scénario… enfin… à l'histoire. C'est nul, tout simplement, c'est fade et terne, ça essaye de parler politique sans trop en faire et sans trop attaquer la droite non plus, histoire de faire dans le politiquement correct comme en Amérique ( Coluche, revient !!! ). Ensuite, on aimerait comprendre pourquoi l'histoire se déroule en 2002 ??? (aucune date n'est jamais citée, on le découvre grâce au matériel informatique et au placement d'un calendrier au milieu du film ) En somme, on se moque ici des politiciens en arrondissant, je dirais même en biseautant les angles…. Bon, je ne me suis pas non plus totalement fait chier, j'ai même pas mal rit mais le film est terni par trop d'incohérences et d'éléments inutiles comme la compagne du personnage principale ou encore cette histoire d'expulsion. Enfin bref, une grande déception… j'en dirait pas plus parce que je ne saurait m'arrêter de démolir ce film qui a pourtant des points positif, à commencer par les jeux d'acteurs car même si leurs personnages ne sont pas toujours intéressants les acteurs/ctrice arrivent à s'en sortir plutôt bien.
Ah et j'oubliait, gros coup de gueule contre M. Tavernier qui ne cesse de casser du sucre dans le dos des américains tout au long du film mais qui est le premier à aller faire des films chez eux… Et contre cette morale de fin complètement minable qui n'a rien à faire dans ce film ( je parle du dernier discours du ministre… Tavernier est de droite et ça se voit…