Un film convainquant.
The Ring est une saga complète qui a déjà eut bon nombres d'opus et de remakes. Trois opus pour la saga originale du Japon, un remake Japonais, des séries TV plus ou moins regardables et deux remakes venus des États-Unis, que faut-il d'autre ? Une franchise au point mort depuis près de huit ans, relancer l'intérêt de cette histoire atypique serait une bonne chose sans pour autant proposer quelque chose d'identique aux diverses productions réalisées.
Cette nouvelle histoire de la malédiction de Sadako est basé sur la nouvelle S par Koji Suzuki, le créateur de l'histoire de la franchise Ringu. Ici, il s'agit d'inclure le personnage de Sadako dans une ambiance contemporaine, peut-on dans ce cas parler de reboot, d'une simple suite ou d'un spin-off ? Je ne sais pas trop, mais on peut dire un peu des trois. Reboot puisqu'il s'agit de relancer une franchise au point mort depuis 2005, date de sortie du remake The Ring 2 - Le Cercle 2. On peut aussi parler d'une suite et d'un spin off car cet opus fait un bon considérable dans le temps, exit la vidéo maudite par VHS désormais la malédiction est sur internet. Différente des opus proposés jusque là, ce film se veut plus fidèle à l'époque dans laquelle il se déroule. Il faut dire que les VHS sont obsolètes de nos jours et que l'ère numérique peut être un terrain propice à une histoire de malédiction. L'histoire avance telle une enquête policière puisqu'au Japon, chaque héros ou héroïne va mener son enquête pour déjouer les pièges tendus par une malédiction et ses nombreux fantômes. C'est déjà visible dans les deux opus de Ju-On (The Grudge) ou encore Ringu. Il n'y a presque pas d'effets sanglants contrairement aux remakes américains, on retrouve donc cette ambiance pesante et stressante à souhait puisque les nippons sont passés maitres dans le domaine de l'épouvante et de l'ambiance angoissante. Le réalisateur s'est même proposé d'apporter un tout nouveau monstre à l'univers de Sadako afin de pimenter le film et je trouve que c'est une excellente idée dans la mesure où s'est très bien intégré à l'histoire.
Quoi qu'il se passe, je n'arrive presque jamais à accrocher au style des acteurs nippons. Il faut dire que leurs styles de jeu d'acteurs est, pour nous occidentaux, pas crédibles et complètement à côté de la plaque. Cette énième production ne déroge pas à la règle et l'on se retrouve une fois de plus devant des acteurs qui sur-jouent à mort. Que ce soit Satomi Ishihara (TV Show), Koji Seto ou encore Yusuke Yamamoto aucuns ne m'a surpris.
La réalisation du film est convenable, voir très bonne. Les décors sont sympathiques, propres bien qu'un brin épurés. Les nombreux effets spéciaux sont très originaux et bien fichus pour un film nippon. Les quelques musiques entendues sont bien puisqu'elles entretiennent cette ambiance noire et flippante. Enfin je terminerai en disant que je n'ai pas vu le film en 3D, mais que j'ai u bon nombre d'éléments jaillir vers le spectateur. De plus, beaucoup de critiques s'accordent sur le fait que la 3D du film est réussite et qu'elle surprend énormément. A voir en 3D si vous en avez l'occasion.
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Les + : l'histoire, l'ambiance générale, les musiques, Sadako
Les - : les acteurs, un petit je ne sais quoi
Note : 14 / 20
Note 3D : vu en 2D
Sadako 3D est un bon tremplin pour relancer la franchise au point mort depuis 2005. L'histoire s'appuie sur la nouvelle de l'auteur du roman original qui avait donné vie à l'excellent Ringu. Clairement ancrée dans le XXIème siècle avec tout le bazar technologique qui va avec, cette énième production marque les esprits par son histoire atypique et effrayante, à l'image des nombreux jumps-scares provoqués à chaque apparition de Sadako. Bien entendu, on retrouve quelques aspects dérangeants comme le jeu des acteurs qui n'est pas à la hauteur, sans oublier le scénario qui est un brin trop simple. Mais qu'importe ces défauts puisqu'on passe son temps à stresser et à angoisser. De plus, il s'agit d'un film qui, selon les critiques, semble clairement pensé pour la 3D. C'est donc un énième argument de taille pour cette production qui m'a clairement séduit.