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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 avril 2015
Le meilleur film qu'il m ai été donné de voir. Un genre beaucoup trop rare malheureusement. Alors ok, nous ne sommes pas devant un film d'horreur, Mais devant un film parfaitement bien travaillé dont le scénario est à remettre dans le contexte de l'époque retranscrite. Un très bon visuel autant dans les plans que dans les jeux de couleur. Une bande son qui y apporte une grande importance également. Tout simplement sublime.
Une ambiance sombre et rouge, une belle jeune fille entourée de personnages familiaux inquiétants, il y a de quoi faire un bon film. Mais c'est tellement spécial... Une tête de cheval, beaucoup d'hallucinations abracadabrantes et un final décevant, fourre-tout... On ne sait finalement pas bien où le scénariste a voulu en venir... En dehors du visuel, rien de bien folichon !
c'est bien réalisé : rien à dire, très bonne mise en scène & belle photographie. Sinon un scénario basé sur de la psychanalyse freudienne à 2 euros, ça va pas bien loin.... A voir si on a des problèmes pour s'endormir ( moins nocif que le lexomil 6mg )
"Le meilleur film de genre français des dix dernières années": effectivement le cinéma français est médiocre. Les deux points positifs du film: son esthétisme; l'actrice poupée de porcelaine dans ce décor qui ressemble à un tableau. L'atmosphère onirique est bien réussi, la façon dont s'alternent rêve et réalité donnait un concept intéressant. C'est tout. Le scénario manque cruellement d'originalité: une famille qui a des secrets avec une fille psychotique en proie aux visions qui spoiler: a une sœur morte cachée , c'est du vu! Il n'est même pas approfondi, le parti pris du réalisateur c'est l'esthétisme de toute façon. Il y a beaucoup trop de ralentis dans les scènes, de gros plans, c'est terriblement lassant. La musique dégueulasse vient empirer le truc! Ce film c'est aussi comme une succession d’œuvres contemporaines bien chiantes et conceptuelles.
Bref, c'est une petite perte de temps très esthétique.
Un film de genre français, c'est assez rare pour qu'on s'y intéresse. Malheureusement, on ne pas dire que cela soit une franche réussite. Le film est en anglais alors que 90% du casting est français, et même le lieu de tournage mais bon, il vise peut être l'export. Sinon, l'histoire est d'un classicisme confondant, Basset a cru qu'il pouvait faire du Lynch mais là, c'est du Lynch "Leader Price" qu'il nous sert. On a vraiment un mal fou se prendre d'amitié pour les personnages et on est indifférent à ce qu'ils leurs arrivent. Et puis cette musique envahissante ne fait rien pour nous plonger dans l'ambiance, sûrement pas les spots multicolores sensés illustrer le subconscient. Basset a visé (trop) haut, qui sait, la prochaine fois sera la bonne.
Ce film à petit budget a une esthétique soignée mais demeure flou à cause d'un scénario mou, pas de rebondissement, des enjeux brumeux, un fil conducteur anorexique... On s'ennuie...
Je ne comprends toujours pas comment on peut se lancer dans la réalisation d'un film sans scénario. Il y a pas à dire, sur les films frissons en France, on est généralement mauvais. Film lent, aucun dénouement particulier (vu qu'il n'y a pas d'histoire, on pouvait s'en douter), répétitif.... Au moins on échappe (presque) aux disputes soûlantes et à la grossièreté auditive bien ultra chargée de ce genre de navet.
J'en ai assez de voir de l'esthétisme à l’excès palliant le manque d'inspiration scénaristiques. Ces films "d'artistes" sont infernalement lourds. Franchement, est ce que mr Basset a regardé son film et c'est dit "Wahou mon film est vraiment prenant, et la fin est tellement bouleversante". Aucune chance Mais alors... si ce n'est pas pour divertir, à quoi ça sert de faire un film ?
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1,0
Publiée le 29 mars 2020
Horsehead est un film construit sur les expériences de rêve lucide de Jessica, une jeune femme qui rentre chez elle pour rendre visite à sa famille lorsque sa grand-mère décède. Elle constate que ses cauchemars deviennent de plus en plus troublants et on du sens. Étudiante en psychologie du rêve, Jessica cherche désespérément à interpréter ce que ces rêves signifient. Horsehead est l'un de ces films qui pense qu'il est incroyablement abstrait, insaisissable et bizarre. C'est un film qui pense qu'il est beaucoup plus intelligent qu'il ne l'est et ce faisant se met en échec en créant un attente qu'il ne peut pas satisfaire et insultant notre intelligence dans le processus. Parce que je suis de bonne humeur, une étoile...
Entre rêves qui amènent à découvrir un passé, et cauchemars en devenir, une fable fantastique à l'ambiance sombre, portée par une BO bien pensée.
Sur le papier, cela semblait être un film particulier et torturé, et c'est bien le cas. L'histoire est bien amenée et bien pensée, les acteur sont bons, de quoi espérer un final toujours aussi glauque !
Pas déçu de cette découverte sortie quand même en 2015, que je conseille à ceux qui ont besoin de scénario différent et travaillé, mais sans rentrer dans l'horreur ou l'épouvante. À plus sur aujourdhuichezyoyovideo.blogspot.fr !
Toutes les critiques 5* sont des critiques venant de faux profils avec juste un avis publié, spécifiquement pour encenser ce film, avec l'utilisation d'un vocabulaire identique dans tous les avis ...Ça va la malhonnêteté ? En tout cas ce film est prétentieux, emberlificoté et le scénar tient sur 2 lignes. J'ai perdu 1h30 à attendre que ça devienne intéressant.
Rarement vu un film de genre fr aussi exigeant dans ses thématiques et généreux dans son imagerie (ultra léchée). Alors oui, ce n'est pas pour tout le monde, mais si le cinéma fantastique symboliste vous parle, vous allez kiffer le voyage. Grosse claque.
Un film français dans la langue de Shakespeare, une idée qui intrigue et donne envie de voir ce que cela donne. Eh bien, est-ce que ce film vaut le détour ? Hum... Plutôt... Pour son premier film Romain Basset propose une mise en scène intéressante, le fait que ce soit en anglais et en plus que cela sort de la bouche d'acteurs français est vraiment génial et impressionnant, cela donne un certain charme au film. Peut-être dans la langue de Molière, cela n'aurait pas eu le même panache. M. Basset offre une réalisation avec des plans picturaux et d'expositions qui donne un côté vidéo parfois, ce qui est dommage, mais il a de bonnes intentions. Quoi que ces intentions soient maladroites par moment... On sent le manque de moyens, cependant cela n'est pas dérangeant, l'équipe technique a fait avec les moyens à disposition et cela rend le tout authentique. Malheureusement l'intrigue manque de quelque chose et souffre de quelques incohérences. De plus, Romain Basset joue principalement sur des symbolises pour expliquer certaines scènes du film et il se répète parfois, comme si cela n'était pas suffisamment clair pour le spectateur et le plan de fin est un peu confus. un premier film qui vaut le coup d'œil et le DVD vaut vraiment la peine de l'avoir dans sa vidéothèque avec des bonus proposant des interviews et les court-métrages de Romain Basset notamment.
Horsehead est un film audacieux et fascinant qui explore les liens entre rêves, réalité et trauma. Le film nous plonge dans l'univers de Jessica, une jeune femme hantée par des rêves lucides où une entité maléfique la poursuit sous la forme d'une créature à tête de cheval.
Le film se déroule à un rythme lent et contemplatif, laissant le temps au spectateur de s'immerger dans l'atmosphère onirique et parfois oppressante du récit. La réalisation est précise et inventive, utilisant des jeux de lumière et de son pour créer une ambiance envoûtante. Le scénario est intelligent et captivant, distillant une intrigue complexe avec une économie de dialogues bienvenue. HORSEHEAD repose en grande partie sur les épaules de l'actrice principale, Lilly-Fleur Pointeaux, qui livre une performance remarquable. Elle exprime avec justesse la peur, la confusion et la douleur de son personnage, nous happant dans son voyage émotionnel.
Horsehead n'est pas un film facile mais il est un film qui ne se laisse pas oublier. C'est une expérience unique et troublante, aux accents Lynchiens, qui nous confronte à nos propres peurs et à la nature insaisissable de la réalité.