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Stella Rose
20 abonnés
59 critiques
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4,5
Publiée le 26 décembre 2020
Mais qui est donc Rebecca? Il s'agit de Lady de Winter, décédée un an plus tôt. Sous la narration et le regard naïf et romanesque d'une dame de compagnie, qui deviendra très vite la seconde Lady de Winter, le spectateur est lui aussi happé par le charisme de cette femme défunte, ainsi que par les secrets qui sont suggérés par des regards, des non-dits, l'omniprésence des initiales de la défunte. Max de Winter, les serviteurs, le régisseur ainsi que Jack Favell contribuent au mystère. Mais, l'ambiance lourde et pesante est amplifiée par l'excellente Kristin Scott Thomas, dans le rôle de la gouvernante, qui mène un duel farouche avec la nouvelle Lady de Winter. L'une est austère, encrée dans le passé, éperdue d'amour pour la défunte, alors que l'autre, jeune et innocente, ferait n'importe quoi par amour pour son mari. En effet, jusqu'où une femme peut-elle aller ? Rebecca nous fournit trois points de vue. Cette version de Rebecca dépoussière et illumine celle d'Alfred Hitchcock. L'amour, le mystère de la disparition de Rebecca, la folie y sont distillés avec beaucoup d'intelligence.
La jeune fille prude et le beau ténébreux.. rien d'original sous le soleil. Mais l'image est très belle, classe, un bel hommage à ce début de siècle passé. Les deux acteurs principaux frôlent la caricature, mais l'ensemble est tout de même bien joué. Un assez bon divertissement, qui d'ailleurs n'a rien à voir avec un film "de fantôme" comme l'annonce pourrait le faire penser.
Le début était tellement géniallllll La vie de château à de suite fais rêver mais bien sûr tout est trop beau pour être vrai , et la suite.... catastrophique , dommage car les acteurs étaient pas mal surtout le beau goss bien sûr dommage ça aurait pu être beaucoup beaucoup mieux
Soporifique... L'adaptation d'Alfred Hitchcock était tellement belle et envoûtante, et là c'est d'un ennui. Lily James s'en sort tant bien que mal, mais Armie Hammer est aussi expressif qu'un balais donc ça n'aide pas et le couple qu'ils incarnent n'a pas grand chose de crédible. On voit bien que la mise en scène est soignée mais le style téléfilm classique et trop lisse n'a aucun charme.
Certes, ce "Rebecca" version 2020 n'est pas censé être le remake du film éponyme de 1940 d'Alfred Hitchock. Il est vendu comme une réadaptation du roman original. Malgré cela, les intrigues et les dialogues entre les deux films sont tellement similaires, qu'il est difficile de ne pas les comparer, ne serait-ce qu'en anticipant les grands rebondissements. On y retrouve ainsi la même histoire : une jeune femme inexpérimentée est séduite par un veuf fringant. Après l'avoir épousé, elle arrive à son manoir où elle aura du mal à trouver sa place, notamment à cause du spectre de la défunte épouse. Cette version 2020 se veut sage, et n'atteint ni la subtilité ni la maîtrise de la version de 1940, qui ménageait des séquences malaisantes voire horrifiques, et un dernier acte particulièrement riche en suspense. Ici, on est cependant davantage dans un drame de couple. L'histoire d'amour entre les protagonistes est plus crédible, Armie Hammer fait preuve de moins de froideur et de plus de sensibilité que ne le faisait Laurence Oliver. Lily James a en revanche tendance à surjouer la cruche dépassée, ce qui est un peu dommage. Et si le personnage de Kristin Scott Thomas est plus caricatural que celui de la version de 1940, son ombre presque maléfique fonctionne bien. Un certain soin est également apporté dans les décors intérieurs et extérieurs. Certaines images sont gâchées par du trop numérique, mais globalement les visuels du manoir sont bien utilisés. Et l'intrigue, intemporelle, mais toujours son effet aujourd'hui. Sans atteindre son modèle inavoué, "Rebecca" est donc une réadaptation tout à fait correcte, qui permettra peut-être à certains de (re)découvrir le classique de Hitchcock.
C'est très rare qu'un remake soit, sinon mieux tout au moins aussi bien que l'original, mais là franchement passer après Hitchcock, il fallait oser! On joue le jeu, on oublie l'illustre version précédente et malgré toute bonne volonté, le verdict est sans appel: ce remake est non seulement insipide mais en plus ils ont pris des libertés quant à la fin du film qui ne respecte ni le roman ni la version d'Hitchcock. On se retrouve face à une petite histoire sans envergure, réalisée comme n'importe quel film d'1h30 qu'on est censé oublier peu de temps après sauf que là on s'en souvient tant c'est faible enfin bon, qu'est ce Scott Thomas est venue faire dans cette galère???!!!
4 587 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 17 novembre 2020
Une bonne histoire est comme une montagne russe de collines et de vallées. Les collines créent le suspense et le drame et les vallées apportent le soulagement la détente et le plaisir. Ce film n'a pas de vallées et pas de plaisir ou très peu. L'histoire originale de Daphne Du Maurier est celle d'une charmante orpheline ingénue qui rencontre et tombe amoureuse d'un aristocrate mystérieux hanté et sophistiqué. Cette interprétation est l'histoire d'une souris qui survit à la persécution pour s'élever au-dessus de son bourreau qui devient une héroïne qui déjoue une enquête policière pour sauver son mari de la prison et tente même de sauver son persécuteur d'une tombe aquatique. La transformation de la souris en héroïne fougueuse qui barbe le lion dans sa propre tanière est incroyable sans parler de sa transformation en Sherlock Holmes chassant audacieusement les indices. Lui en revanche est d'une fadeur suspecte et sans caractère il a été dépouillé de sa personnalité à un tel point qu'il n'est plus qu'un remplaçant du bel aristocrate couvant. La complexité de l'histoire originale a été remplacée par une seule note dans un ton mineur elle est répétée dans chaque scènes de plus en plus fort pour tenter d'atteindre un point culminant. Je comprends que les auteurs et le réalisateur aient essayé d'adapter cette histoire pour un public contemporain désensibilisé à la subtilité par des récits très sensationnels violents et épiques mais ils ont détourné cette histoire en quelque chose d'inimaginable pour ses fans...
Ne pas oubliez qu'à la base Rebecca est un roman de Daphné du Maurier seulement la première adaptation est due à Alfred Hitchcock...donc difficile de lui succéder. La version de Hitchcock était beaucoup plus sombre voire sinistre, ce film est plus lumineux à l'image de Lily James qui incarne une charmante jeune femme à la fois timorée et très déterminée, Arnie Hammer joue un Lord Winter plein d'élégance, Kristin Scott Thomas est une bonne actrice mais elle a du mal à faire oublier Judith Anderson en Mrs. Danvers. La 2ème partie du film niveau intrigue, à moins que ma mémoire défaille, diffère du film de 1940, peut-être que cela se rapproche davantage du roman (que j'ai lu mais qui ne m'avait pas enthousiasmé et dont je me souviens de peu de chose, à part que Hitchcock m'avait semblé assez fidèle en l'adaptant). C'est bien réalisé, avec soin par contre j'ai eu plus l'impression de regarder un téléfilm de qualité qu'une œuvre qui aurait pu bénéficier d'une sortie en salles.
Sans grande modernité, cette redite Netflix d'une des œuvres la plus glaçante mais aussi la moins virevoltante du maître du suspense Alfred Hitchcock, laisse toutefois une sensation de réussite dans son respect constant pour l'original. Pas de modernité mais une élégance incontestable.
Pas mal, si on n'a pas vu l'original avant, très moyen si on l'a vu après! Quand on voit l'original après, ce qui est mon cas, on se rend compte 1/du manque total de mystère dans toute l'ambiance (fidèle au livre je ne sais pas, mais c'est dommage en réalité, car le sujet s'y prête si bien), 2/à quel point les acteurs sur-jouent leurs personnages, la nunuche plus que nunuche, les méchants (et surtout la méchante) plus que méchants. Caricatural y compris pour Kristin Scott-Thomas (pas de sa faute, brillante ici comme toujours mais scénario et tirades "too much"). Prestation décevante de Armie Hammer qui se voulant sans doute froid d'apparence ou impassible fait ici assez plat, tout comme son accent British (peu travaillé, la moindre des choses pour jouer l'aristocrate anglais... après c'est moi mais je trouve cela excessivement énervant quand un acteur n'est pas fichu de faire un accent, un minimum de talent d'imitateur quand même..). 3/de la platitude également des dialogues par rapport à l'original, qui rend franchement les personnages plus riches et plus touchants, plus de contrastes (apparente froideur mais émotivité intérieure, etc.). Je retiens également le personnage de Mrs Denvers beaucoup plus intéressant dans l'original, car plus mystérieuse aussi on ne sait pas exactement si elle est méchante ou elle a juste "un grain".. Autrement, si on ne compare pas avec le chef d'oeuvre d'Hichcock, film sympa qui transporte quand même dans une belle histoire d'amour sur fond de vie de manoir fastueuse.
Il n'y a pas de rythme c'est fade, les dialogues sont peu convaincants... Je vous recommande le film de 1940 avec un Laurence Olivier au sommet de son art (Les Hauts de Hurlevent), Judith Anderson (inégalable...) et Joan Fontaine (ravissante)...
Nul de chez nul. Scenario merdique et invraisemblable, acteur médiocres, restent les voitures d'époque. Rien à que voir avec l'original.. A fuir. Netflix nous a prix pour des imbeciles.