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    Bullet Ballet
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    3,3
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    17 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Bullet Ballet est, au début, un film un peu plus accessible du réalisateur que Tetsuo, mais finalement, on se retrouve avec le même genre de film.
    Formellement, on aime ou on n’aime pas, mais il y a une certaine recherche. On reste dans la veine Tetsuo (noir et blanc, musique et ambiance industrielle…), mais c’est un peu plus abouti, moins expérimental, notamment dans la mise en scène plus lisible et dans la forme moins « rugueuse ». Le film fait montre d’une certaine inventivité, mais on peut se demander l’intérêt pour le réalisateur de renouveler l’expérience Tetsuo tout en se la jouant moins radical. Globalement, c’est assez spécial, il faudra apprécier.
    Le scénario est assez clair au début, puis au fur et à mesure le film tend à se complexifier jusqu’à ne pas être franchement clair dans son dénouement. Le film mise plus sur l’expérience vécue que sur la qualité scénaristique, laquelle tient sur un post-it. Le métrage est court et se laisse étrangement suivre malgré ses méandres, ses silences, sa dimension expérimentale souvent palpable. L’ensemble dégage une certaine poésie, du mystère, une ambiance volontiers onirique, qui permettent de passer outre le caractère brouillon qui s’installe par moment.
    Le casting est composé du réalisateur dans la peau du héros (il joue souvent dans ses propres films), qui s’est entouré d’une galerie d’interprètes intéressante, avec notamment l’étrange Kirina Mano, qui joue beaucoup de son physique singulier. Les personnages n’ont pas vraiment de relief, comme dans bien des films aux limites de l’expérimental, mais les acteurs ont assez de présence, de force de jeu, pour faire oublier relativement ces faiblesses.
    Finalement, Bullet Ballet est un métrage un peu plus abouti que Tetsuo, et qui tout en gardant un caractère expérimental assez fort parvient à se démarquer un peu et à satisfaire un public plus large. Tsukamoto a gagné en expérience, et si l’on peut s’interroger sur ses choix, ce film me paraît être un témoignage de prise de maturité pour le réalisateur. 3
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2010
    Je ne dois pas être sensible à ce cinéma, si j'aime bien le montage, la musique, la réalisation et que je trouve l'actrice jolie, ça ne suffit pas à me faire rentrer dans ce film qui ne m'a pas intéressé à un point assez inimaginable, je garderai un ou deux scènes dont la fin en mémoire entre deux roupillons.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Peu attractive, des longueurs malgré 1h20 de film, assez lourd à regarder. Le scénario est plutôt bâclé. bof bof!!
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Si "Tokyo Fist" avait achevé sa trilogie sur Tokyo, Shinya Tsukamoto n'en avait néanmoins pas fini avec ses thématiques. Il enchaine en 1998 avec "Bullet Ballet" dans lequel il se remet en scène. Le long-métrage conte l'histoire d'un homme tour à tour trompé et violenté qui décide de fabriquer lui même son propre revolver. On y retrouve donc ses principales obsessions ; Tokyo bien sûr et puis le métal, plus que jamais présent en tant qu'ossature de son oeuvre. Si le style Tsukamoto s'avère bien souvent hermétique, il se pourrait bien que "Bullet Ballet" fasse partie de ses meilleures productions. Renouant avec un beau noir et blanc délaissé depuis "Tetsuo", le cinéaste magnifie la violence et la solitude humaine. Mais c'est surtout le ton de "Bullet Ballet" qui frappe. Loin des grognements et autres hystéries insupportables de ses précédents films, ici le temps est à l'apaisement. Le film est salutairement doux. Le rythme n'est toujours pas satisfaisant et l'on ne peut s’empêcher de trouver le temps long, mais voilà un trip beaucoup plus regardable et parfois percutant.
    Yetcha
    Yetcha

    886 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    L'esthétique si particulière de Shinya Tsukamoto est ici appuyé par un noir et blanc qui noircit foncièrement l'aspect sombre du dessein du protagoniste principal. Violent, suant et à fleur de peau, les acteurs sont parfaits et on est entraîné dans les bas-fonds de Tokyo avec une sorte d'enivrance irrésistible.
    bsalvert
    bsalvert

    412 abonnés 3 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Malgré la détresse du personnage principal, on ne comprend pas ce que le réalisateur essaie de transmettre.
    black B.
    black B.

    41 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Un genre de Tetsuo en plus accessible, un peu plus de fond et un peu moins de forme. On est pas ici noyé sous le flot d'information visuelle que nous prodiguait Tetsuo, le film prend plus de temps à se développer et suit un parcours un peu plus "classique" tout en gardant la pâte de Tsukamoto..

    On aime ou on aime pas mais Tsukamoto a laissé sa marque. 3.5/5
    jamesluctor
    jamesluctor

    136 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2012
    Le flingue, c'est la patate ! Voilà ici l'obsession du film de Tsukamoto, qui tourne autour de l'arme à feu, symbole aussi phallique qu'évocateur (manifestation d'un pouvoir de vie ou de mort). Utilisant un personnage frustré et formaté par la société (une sorte de sosie des hommes castrés de Tetsuo) qui se lance sur la pente de l'éradication de voyous, Shinya se livre à un exercice à cheval entre l'expérimentation et le thriller de vengeance, soutenu par une esthétique en béton magnifiée par un noir et blanc impeccable. D'une puissance que rien n'ébranle (dopée par un cadrage agressif et un montage nerveux), la bête avance avec une logique sobre et une violence qui va croissant, avec bien sûr cette relation trouble entre le personnage et la sexualité (une constante pour Tsukamoto). Tout à fait cohérent avec la filmographie de l'auteur, qui pour le coup se révèle à l'aise devant et derrière la caméra, Bullet Ballet est un gros morceau de bravoure, un objet cinématographique de choix qui dynamite les yeux et les oreilles...
    lillois
    lillois

    101 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2010
    Tout d'abord je m'excuse auprès des inconditionnels de Tsukamoto pour avoir fait chuter brutalement la cote de "Bullet Ballet". Déjà je leur précise que je ne suis pas un ignare en la matière puisque de Tsukamoto j'ai vu "Tetsuo", "Gemini" et son moyen-métrage datant de 1987 "Denchu Kozo".
    A l'époque où j'ai vu "Bullet Ballet", je me faisais une joie de le découvrir. Malgré un titre prometteur et bien trouvé, quelle déception ce fut pourtant !!! Peut-être est-ce moi qui n'ai pas compris le sens profond du film, admettons, mais franchement, qu'est-ce que c'est chiant ! Je n'ai pas l'habitude de descendre un film en me contentant d'en dire qu'il est chiant, c'est néanmoins ce que je ferai pour celui-ci. N'hésitez pas à tenter le coup par curiosité, on ne sait jamais, mais à mon avis si je me suis autant emmerdé le film doit y être pour quelque chose quand même ;-)...
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2011
    Wow, mais quel est donc cet étrange film. Pourtant j'étais prévenu ayant vu Tetsuo auparavant. Mais si dans Tetsuo on arrivait à peu prés à suivre le cours de l'histoire ici on passe d'un endroit à l'autre très rapidement. N'ayant pas tout saisi je note ce film sur son montage parfait (quasi épileptique par moment), sa bande-son (rock industriel) et sa réalisation façon Tsukamoto très singulière. Un film qui ne laisse pas indifférent mais il faut accepter de ne pas tout comprendre pour regarder ce genre de film.
    Carne
    Carne

    80 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Malsain, dérangeant, speed, barbare, métallique, sombre, glauque, déjanté, émouvant, violent,... Un chef d'oeuvre de Tsukamoto quoi !!!
    kingjack
    kingjack

    51 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2009
    Encore un film coup de point réalisé par Tsukamoto qui dépeint ici une réalité peu reluisante.
    Encore une fois il excelle dans le rôle principal et nous offre une belle prestation de toute justesse.
    La dernière scène où il court, avec la musique, est magnifique et triste.

    Définitivement, ce réalisateur restera parmi les plus grands contemporains.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Ambiance à la fois lugubre et dérangeante : en un mot c'est du Tsukamoto. Maintenant c'est du "on aime, on aime pas", il faut reconnaître que ce film sait, sur quelques moments se faire parcutent, et toucher durablement le spectateur... néanmoins il faut aimer broyer du noir pendant près d'une heure et demi. Bref, à mon sens, un film qui restera clos au cercle très fermé des fans du genre.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    C'est pas que c'est spécialement intéressant, l'histoire je l'ai à peine suivie, pis bon il y a pas 36000 choses à dire sur la déchéance d'une génération mais j'ai surtout été impressionné par la mise en scène, le montage, la musique, enfin l'aspect technique quoi qui est super réussi. Il y vraiment de très beau moments, c'est poignant et intense, il y a d'autres moments plus poétiques et beau même dans la violence ou dans la dureté de la chose. Après il y a certains trucs, j'aurais aimé que ça dure plus longtemps, du genre la scène de train, mais comme le réal se veut plutôt réaliste dans ce film bah forcément il a fait un choix qui est plus que pertinent mais du coup ça perd en intensité par moments. Mais finalement plus le film avançait et plus j'étais déçu de m'ennuyer, enfin heureusement qu'il y avait toujours des trouvailles visuelles des cadrages géniaux et un superbe travail sur la lumière pour que je ne me fasse pas chier mais sinon j'ai trouvé le temps long sur la fin, pas de quoi s'affoler non plus ça vient sûrement du fait que je n'ai pas accroché à l'histoire et que je m'en tamponnait pas mal. Mais sinon d'un point de vue sensitif ce film est particulièrement riche et impressionnant, il mérite largement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2006
    Pour le cinquième et dernier opus de sa série tokyoïde, Tsukamoto est revenu au noir et blanc. Pas un noir et blanc aussi industriel que celui de Testsuo (premier du nom), mais un noir et blanc plus esthétique, avec plus de contrastes. Un peu à l'image de son film qui décrit et dénonce la jeunesse rebelle (faussement rebelle selon lui) de la capitale. La réalisation est toujours impeccable, le jeu de Tsukamoto fidèle à lui même (ce qui ne veut pas dire qu'il soit excellent, mais qu'il a une "patte") et le scénario très intéressant et profond. Les deux pièces angulaires de ce film sont une femme (comme souvent chez ce réalisateur) et une arme. (un flingue, et non plus les poings, comme dans Tokyo Fist...). Le personnage interprété par Tsukamoto, un salarié trentenaire, vient de perdre sa femme qui s'est suicidée (élément déclencheur: une femme). Harcelé par une bande de punk-voyou, il nourrit des idées de vengeance en même temps qu'une certaine fascination pour les calibres 38-Spécial (armes qui a servit à sa femmes...). Une deuxième femme va alors le faire évoluer: une punk aux idées morbides. Avec elle, il va participer à une guerre des gangs, goûter à la destruction et par la même retrouver une pulsion de vie. Dans cette guerre qui se transforme vite pour eux en lutte pour leur survie, il vont retrouver goût à l'existence. Voila sans doute ce fil conducteur qui suit le réalisateur depuis quelques temps, et qui dirige toujours ce film. Très sombre au départ, mais qui gagne en espèrance sur la fin, malgré l'assombrissement visuel (la plupart des scènes se passent la nuit...).
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