Derniers Avis : Don Jon - Page 22

Grand Fan de Joseph Gordon Levitt, j'ai beaucoup apprécié son premier long métrage.
Don Jon parle d'un sujet plutôt tabou, le porno, mais n'est pas vulgaire une seule seconde. J'ai beaucoup ri, mais je me suis également laisser prendre par l'histoire, et par la vie de ce personnage atypique. Scarlett Johansson est divine dans ce film et plus sexy que jamais et Julianne Moore n'est pas sans reste.
Petit bémol: le film est un peu court, et la fin est bâclé.
Mais dans l'ensemble, Don Jon reste un très bon film, très agréable à regarder.

c'est une formule assez étrange à laquelle on est confronté, à la fois un peu originale et carrément redondante, en même temps. Les originalités résident principalement dans l'utilisation d'un casting qu'on imaginait pas trop dans ce genre de contexte, surtout le casting féminin, ainsi que dans le fait qu'il y ait une analyse et une moralité dans ce film (du mois en dernier recours parce qu'avant c'est une toute autre histoire), ce qui n'était pas évident à coup sûr de prime abord. En revanche, on peut aussi noter que comédie US rime encore une fois avec histoires de fesses et histoires de coucheries, ce qui devient réellement banal, on n'a un peu l'impression qu'il ne peut pas y avoir de rire sans cela. Le plus gênant, c'est qu'il s'agit, visiblement, de ce qui est sensé constituer la partie drôle / comédie et que dans un sens cette oeuvre n'est pas très réussie. En ce point, le film n'est ni original, ni surprenant. La combinaison de choses positives et de choses qui le sont nettement moins font naturellement que le film est relativement moyen

Surprenant et amusant ! Les personnages sont stéréotypés mais loin d'être stupides. Au final on s'imagine facilement dans la peau des acteurs. Une belle histoire !

Don Jon est de loin le pire film de l'histoire du cinéma !

Je m'attendais à un super bon film, un film surprenant et divertissant. Pour ce qui est du divertissant je dirai que c'est très moyen, j'ai été le voir après qu'on m'ait dit qu'il n'était pas top et bien j'aurai du attendre. Pour moi il n'y a pas d'histoire, où alors c'est très mal ficelé. Un homme qui change du tout au tout pour une fille, bon certes il continue à regarder du porno mais franchement un célibataire endurci qui se laisse persuader par une fille de reprendre ses études, il n'objecte pas, ce qui lui permet de rencontrer une autre femme avec qui il se sentira mieux… Dans ce film tout va vite en besogne, je suis bien déçue.

L'histoire d'un tombeur (d'un petit branleur en fait) accro au porno qui essaie de se caser avec une pouffe de compèt ' (Scarlett Johansson qui m 'a autant saoulé par son rôle - une chieuse de service. Si vous avez des potes qui ont perdu leurs s et qui se font mené par leur gonzesse, vous saurez de quoi je parle - que par son physique (bah oui : c'est une impression ou madame a un gros cul ? Le début de la fin ...). Quant au sujet - original et osé, mais franchement douteux et limite scabreux -, je préfère même pas en parler tellement j 'ai trouvé ça décalé pour un film (et dire que Joseph Gordon Lewitt a quitté "Django Unchained" pour ce film - certes, SON film mais quand même ...). Bref, j'ai pas du tout aimé ...

les relations homme-femme décritent avec justesse er beaucoup d'humour.
un tas de petits détails font toute la valeur de ce film extra!

Un film sur l'addiction mais pas que...
Le film adresse surtout aux images et aux valeurs véhiculées par notre société de consommation et aux désirs d'immédiateté, qu'il convient d'assouvir vite, qu'elle installe insidieusement en chacun de nous.

Comment cette société nous incite, en glorifiant l'individualisme, au plaisir hédoniste et égoïste. Prendre plutôt que donner. Jouir plutôt que faire jouir.

Comment l'éducation de nos parents influe sur l'adulte que nous devenons et notre appréhension du monde qui nous entoure, notre rapport au corps à la sexualité.

Pour son premier film, Joseph Gordon-Levitt choisit un sujet profond et dérangeant. Outre le porno et l'envie de sexualité, c'est une véritable étude des mœurs et psychologique qui nous est proposée. Comment s'inscrit-on dans le regard des autres ? Quel part et quelle image de nous sommes nous prêts à montrer pour satisfaire les attentes de notre famille, nos amis ou de l'être aimé ? À quel point dilue t'on notre personnalité pour remplir le cahier des charges sociales ?
Un premier film rare et intelligent.
3,5/5

Le talentueux Joseph Gordon-Levitt passe derrière la caméra pour Don Jon. Un sujet à priori assez casse-gueule sur la vie d'un bellâtre obsédé par la musculation, la propreté de son appartement et surtout, et surtout : le porno sur internet. Chez n'importe qui d'autre, cela aurait été le prétexte d'enquiller les scènes de sexe vulgaire sans aucune justification. Mais Joseph Gordon-Levitt a bien retenu les leçons apprises de ses collaborations passées avec Webb, Nolan et Spielberg et livre une réflexion intelligente sur le sexe, le couple, l'engagement et l'amour forcément. Première constatation de sa part : le sexe est partout. A la télé, dans la rue, dans le métro, on est assailli de pubs représentant à chaque fois des femmes au corps parfait. Dès lors, sa volonté de proposer le rôle de la blonde un peu cruche qui ne jure que par le rose et le prince charmant à Scarlett Johansson est assez cocasse. Et comme il ne va pas cesser de la peloter dans chacune des scènes qu'il a avec elle, je me dis qu'il a bien dû se faire plaisir (ceci dit, calmez-vous car on ne verra rien). Pour autant, bien qu'amoureux d'elle, il ne sera pas comblé et pose presque la question centrale du film : que trouve-t-il dans le porno qu'il n'a pas dans la vie ? La liberté. C'est pour ça que sa rencontre avec Esther (Julianne Moore qui pour moi n'a rien à envier à Scarlett Johansson du point de vue de la beauté) le satisfait. Ils s'aiment. Sans voir plus loin. Alors que Barbara et ses parents l'enfermaient trop dans une vie ressemblant à un film romantique. Joseph Gordon-Levitt, dans un film qu'il porte entièrement sur ses épaules (réalisateur, scénariste, acteur), a réussi un joli coup d'essai. Il me tarde de le voir confirmer.

On pourrait penser ce film lourd... pas du tout. Il est frais et sympa :) Et se laisse regarder sans prétention.

Ce film s'apparente plus à un long métrage critique sur l'individualisme plutôt qu'à une comédie...comme le souligne la BA et l'affiche : mon corps, mon appart, ma caisse, ma famille, mon église,... Du sport individuel, narcissisme, égoïsme, porno,...au sport collectif, attention, ouverture d'esprit et partage. Le tout avec quelques scène comiques, parfois gênantes, et surtout avec pas mal de plans longs et inutiles au premier abord mais qui illustrent une fois de plus l'individualisme omniprésent de notre société.
Sujet et réalisation intéressants et osés, mais un film très long sans trop de rebondissement et avec un jeu d'acteur décevant (je trouve), dommage.

Don Jon est une réussite. Cru, osé, posé, souvent drôle, astucieux dans sa mise en scène (le son de la corbeille sur Mac dès qu'il jette un mouchoir...), la réalisation de Joseph Gordon-Levitt est excellente. Son propos bien que déjà vu et revu dans nombre de comédie romantiques ou drames humains ne manque toutefois pas de pertinence et d'originalité. Les acteurs sont très bons (Tony Danza, Scarlett Johansson, Julianne Moore...). Après le film n'est pas pour tout les public et son approche ne plaira pas à tout le monde, mais Ciel que c'est bon pour peu qu'on ai un tant soit peu de recul sur le propos du film. C'est bien écrit, bien réalisé. Bref une excellente surprise qui vaut largement le détour.

Bof c'est pas un film de filles. C'est un film sur les mecs pour les mecs. Dommage que Scarlett n'est pas plus d'influence sur ce don uporn

" Bof ! " . C'est le mot qui me vient à la fin de ce film...
J'ai même eu envie de couper le film au bout d'une heure (un peu avant même).
Peut être que je n'ai pas compris le vrai fond ou la vraie intrigue de ce film, mais ce dont je suis sûr c'est qu'il ne m'a pas plu : j'ai pas rigolé, ni souris, et j'ai pas été pris par l'histoire.
Bref, 2/5 et encore je suis gentil..

"Don Jon" aurait pu être dédié à Laurent Wauquiez - qui a confessé regarder Youporn "comme tout le monde".
Le porno ! Voici un sujet qui intéresse les hommes et dérange les femmes. Et réciproquement. Voilà donc un film qui touchera un large public - même s'il est interdit aux moins de 12 ans.

Tous les hommes matent-ils du porno ? "Don Jon" le postule.
Choquant les spectatrices, gênant les spectateurs, il semble nous mettre au défi : "osez affirmer le contraire ! Vous, là, au quatrième rang ! "
"Oui, vous, le jeune. Et aussi vous, le vieux. Vous le célibataire, comme vous qui êtes venu voir ce film avec votre amie"
"Vous qui avez l'air malheureux et triste. Et vous aussi qui semblez parfaitement équilibré et qui, pourtant, le soir, en cachette ..."
Est-ce une addiction criminelle ? une impulsion juvénile ? un comportement machiste et narcissique ? un pêché mignon ? "Don Jon" ne répond pas à ces questions. Il n'en pose pas moins une autre, diablement intéressante.

Pourquoi les hommes matent-ils du porno ? Faute de trouver un partenaire sexuel ? Pas seulement. Don Jon (Joseph Gordon-Levitt, les pectoraux saillants et les cheveux gominés) est un homme à femmes, jeune et séduisant, qui lève chaque week-end une jolie fille dans la boîte qu'il fréquente avec ses potes. Pourtant, il consomme du porno dans des quantités industrielles. Pire : alors qu'il rencontre un 10/10 (Scarlett Johansson hottissime) et s'apprête à s'installer avec elle, il continue à mater en cachette.

La réponse : le porno serait mieux que le sexe. Et Don Jon d'en faire la démonstration dans une séquence dont je mets au défi le Mâle contemporain de démontrer qu'elle ne contient pas une once de vérité.
Evidemment, cette réponse est erronée. Le porno est au sexe ce que le livre de recettes est à la cuisine ou le catalogue d'agence de tourisme aux voyages. Le sexe est VRAI. Mieux : il se pratique à deux (à trois ou plus aussi parfois !

C'est la conclusion bien-pensante du film. Joseph Gordon-Levitt n'est pas Michel Houellebecq - qui affirme crânement sa beauferie. Il nous dit que même si nos partenaires ne sont pas aussi parfaites que des playmates de magazine et ne possèdent pas toujours toute la gamme de leurs pratiques sophistiquées, elles n'en sont pas moins réelles. Don Jon, qui cherchait au début du film une forme d'ivresse dans la contemplation hypnotique et répétitive de films X, finit par "se perdre" dans les bras d'une femme à la fin.
Cette morale - qui rassurera les spectatrices et culpabilisera les spectateurs - n'est guère surprenante. L'est moins en revanche la conclusion du film qui s'acheminait paresseusement vers un happy end prévisible qu'il réussit à éviter
Signe que ce film au sujet dérangeant, sous ses airs de gentille comédie américaine, mérite le détour.