Derniers Avis : Don Jon - Page 16

Pour sa première réalisation, J. Gordon-Levitt ose et offre une comédie romantique pour adulte seulement tout un parlant d'un sujet sérieux et bien réel du porno dans le quotidien et de son accès facilité par internet. Mais ceci n'est que la surface d'un film qui possède, quand même les codes du genre, mais il amène tout ça avec un naturel incroyable et une prise de conscience. Certes, S. Johansson possède tous les arguments pour jouer le rôle (de la plastique à son talent d'actrice). Du coup, le réalisateur/acteur part du postulat que le physique ne fait pas tout pour une vraie relation avec des sentiments sains et en adéquation avec les personnes formant le couple. Le film possède de l'humour, un vrai langage visuel, quelques très bonnes idées (la sœur de Jon, jouée par B. Larson et son air désabusé et déconnecté) pour en faire un film à part dans le genre comédie romantique et un premier film très réussi.

La comédie romantique est un genre tellement rebattu que même des types aussi reconnus que Richard Curtis sont obligés de chercher de nouveaux concepts aux frontières de l’absurde pour en réaliser.

Pour son premier film après une bonne fournée de projets sur son site HitRecord, Joseph Gordon-Levitt s’attaque à la comédie romantique, sous couvert d’une addiction au porno sur Internet. Rien de bien intéressant sur le papier, on pouvait craindre du racolage comme pas permeis. Où Joseph Gordon-Levitt, réalisateur-scénariste-acteur principal, est absolument parfait, c’est dans son script, qui décrit avec exactitude et tellement de précision que ça en devient effrayant les atermoiements d’un jeune homme face à l’amour et au porno sur Internet, tout en faisant de son héros un simulacre de héros du Jersey Shore. Ce scénario proche du sans-faute permet au film de s’imposer comme la comédie romantique parfaite, avec un humour toujours fin malgré son sujet, jamais où on l’attend. Les acteurs sont excellents, JGL bien évidemment, Scarlett Johansson en pure habitante du New Jersey, Julianne Moore en femme mûre un peu déboussolée, Tony Danza en père italien fier et ridicule et surtout l’immense Glenne Headly en mère protectrice italienne. C’est un plaisir d’y retrouver aussi Rob Brown, Jeremy Luke (qui est en train de percer) et Brie Larson, hilarants tous les trois. Le film est mis en scène avec originalité : beaucoup de gros plans, de jump cuts et une sorte de schéma qui se répète à l’infini avant que notre héros rencontre enfin le vrai Amour, qui lui chamboule le quotidien si bien décrit dans la première heure. N’est-ce-pas là une bonne définition ? Que dire de la musique, qui se joint parfaitement au message, si ce n’est qu’elle est parfaitement adaptée.

Avec son premier film, Joseph Gordon-Levitt prouve qu’il est aussi un réalisateur de génie et un homme particulièrement intelligent. Don Jon est un début parfait. Et un film qui l’est tout autant.

Excellent premier film. Humour lourdingue totalement assumé et efficace, plein de tête à claques dont ma petite Scarlett, tentative de critique de la société marchande, sexe pour les teens. Tous les ingrédients y sont, au moins au début. La fin je ne l'ai pas regardé, je pense qu'elle est inutile.
Je ne peux m'empêcher de penser à "Guillaume et les enfant à table", premier film d'un acteur qui s'est noyé dans l'autosuffisance et des gags potaches ratés.
France 0 / USA 1

Une critique à l'image du film, plat sans message et présomptueux.
PS: J'ai mis 0,5 de plus pour Tony Danza

et aussi 0,5 pour Scarlett Johannsson

Trop marrant mais il aurait fallu oser une fin à la hauteur du film , pousser encore plus loin le délire !!!

Le sujet du film est attrayant mais on dérape rapidement dans une comédie romantique sans grand intérêt. Le plus ennuyant dans le film est le retour systématique dans les mêmes lieux (appartement, maison des parents, boite de nuit) ; l’effet recherche (l’ennui et la monotonie de son existence) est trop visible et ennuie.

Je ne pensais que le porno était a ce point présent mais ça fait bien ressortir la vision et surtout l idée principale du film par son acteur principal et réalisateur : comment passer du sexe virtuel a un sexe réel avec tous les autres sentiments émotions et comportements qui m accompagnent.

Moyen moyen même si ont ne s'ennuie pas dans ce film avec quelque moment rigolo. Une addiction au porno beaucoup trop fort qui ruine toute relation sentimentale pour Jon. 22 branlètes par semaines mdrrr

Quand on regarde une comédie comme Don Jon, on sait à quoi s'attendre : une ribambelle de vannes en dessous de la ceinture, des personnages caricaturaux à souhait et une morale niaiseuse à la fin pour rappeler que tout le monde a un cœur et que tout le monde a besoin d'amour et patati et patata, avec violons et coucher de soleil en prime... Bref, ça sent le déjà vu et pas le meilleur qui soit. Sauf que le point fort de Don Jon est justement de reprendre les stéréotypes lourdingues du genre pour les tourner en dérision. Il s'appuie pour ça sur un duo d'imbéciles efficace, avec Scarlett Johansson, plus nunuche que jamais, et Joseph Gordon-Levitt obsédé par son porno, qui n'hésitent pas à surjouer les attitudes ridicules de leurs personnages pour en dénoncer la bassesse, bien soutenus qu'ils sont de personnages secondaires tout aussi dégoutants qu'eux (surtout le père de Jon, incarné par un Tony Danza particulièrement repoussant). Mais heureusement, le film ne s'arrête pas là puisqu'au moment où la phase parodique commence à devenir pesante et à s'étirer en longueurs, vers la moitié du film, la dynamique bascule dans le réalisme en focalisant sur l'évolution de Jon et la façon dont le "petit" devient "grand". On continue ici de se référer à une multitude de clichés mais cette fois-ci ça n'est plus volontaire, dommage... Finalement, Don Jon reste tout aussi loin du chef d’œuvre du 7ème art que du navet qu'on a l'habitude de voir dans cette catégorie de film, mais il a pour mérite d'essayer d'aller un petit peu plus en profondeur, tout du moins, de proposer autre chose.

Un film assez drôle pour ceux qui aime l'humour sur le sexe, pour les autres ne regardez surtout pas. En effet, ce film a juste le mérite de faire rire de temps en temps mais sinon ses scènes trop répétitives et au final très ennuyantes font que ce film est un navet mais avec un semblant d'humour... La note de 2* est généreuse...

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais... Véritablement navrant !

Addiction au porno, incapable de tisser de réelle relation aux autres ou aux femmes. Femmes, voilà un prototype masculin que vous trouverez attirant mais avec lequel il serait impossible de vivre. Un documentaire. Bon, les bimbos en prennent aussi pour leur grade. Sympa a regarder avec sa copine ou tout seule après sa séance de porno.

Yes! Je pressentais que ce "Don Jon" pouvait être un joli pavé dans la mare de la rom'com' hollywoodienne, et je ne me suis pas trompé!
Enfin une romance où on parle de sexe pour de vrai, d'abord, ce qui change de 99% de la production US, à moins de tomber dans les teen movies pour ados attardés où le fait de parler crûment est l'argument marketing et le corollaire d'un humour scato.
Ici, Joseph Gordon-Lewitt réussit la gageure de parler d'un porn-addict sans éviter les "vraies" questions tout en ne froissant pas (trop) les censeurs puritains d'outre-Atlantique.

D'autre part, une vraie sensibilité vient contrebalancer ces dialogues crus, même si du coup la fin tombe vaguement dans une forme de mièvrerie évitable. J'ai lu quelque part que finir le film sur le son du PC qui s'ouvre une dernière fois, comme un pied de nez à la morale, aurait été autrement plus funky : entièrement d'accord!

Outre le côté trash et ludique du film, sa critique sous-jacente de la famille américaine moyenne, de l'Eglise catholique et de la société toute entière, le film de JGL bénéfice de qualités formelles bien réelles : le lascar possède un véritable sens de la mise en scène, notamment visible dans son montage elliptique innovant, avec ces cuts inattendus pour passer d'une scène à l'autre. J'ai aussi apprécié la répétitivité des séquences, illustrant le côté mécanique dont Jon mène son existence au départ, avant que divers symboles viennent marquer son évolution dans ces mêmes séquences.
L'ensemble est esthétiquement de forte inspiration MTV, mais perso je considère "Don Jon" comme un excellent divertissement.

J'ai adoré ce film, je l'ai trouvé drôle. Cependant, l'acteur (Joseph Gordon-Lewitt) est magnifique ! Un beau corps d'homme ! En revanche, je suis un peu déçu de la fin du film. Je ne m'attendais pas à une comme ça. Je conseille de le voir pour passer un moment sympa !

Bon film qui nous plonge dans la phase cachée de l' univers masculin. De l'addiction au porno, au narcissisme,...des relations hommes-femmes.