Avis : Don Jon - Page 5

Un film qui se regarde et s'oublie aussitôt. Les personnages vont au-delà du stéréotype.
PLV : participation remarquée de Julianne Moore toujours excellente

Un film qui prend le contre-pied des comédies romantiques habituelles au travers de personnages exagérés et assez clichés. Reste toutefois un film qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui reste toutefois drôle et touchant sans faire dans le pathos.

Les premières minutes annoncent quelque chose de très bon pour la suite en abordant franchement les sujets de la prédominance du sexe dans notre société, sexe utilisé à tort et à travers même ne serait-ce pour vendre un sandwich, la très grande facilité d'accès aujourd'hui au porno et la dépendance qu'on peut très vite développer à celui-ci. Et de plus, le film ose énoncer une vérité qui n'est pas bon de dire tout haut : l'onanisme (pour ne pas employer le terme qui commence par "m" et encore moins celui qui commence par "b" !!!) est meilleur que l'amour à deux.
Et à la question qu'on peut légitimement se poser avant de voir le film : comment peut-on continuer à regarder du porno quand on a Scarlett Johansson dans le coin ???
La réponse est totalement crédible, le personnage joué par la sublime comédienne étant particulièrement détestable.
Mais à part ça ??? Ben rien, Joseph Gordon-Levitt pose ses bases dans le premier tiers, et ensuite se contente de tourner en rond dans le second tiers, et ensuite d'à nouveau tourner en rond dans le troisième pour au final donner l'impression qu'on a absolument rien vu si ce n'est un début qui annonçait quelque chose de bien meilleur et de plus audacieux, et on apprend aussi qu'on peut préférer le porno à une insupportable bombe ayant le physique de Scarlett Johansson (j'avoue que rendre crédible cela n'était pas une mince exploit !!!).

La comédie romantique est un genre tellement rebattu que même des types aussi reconnus que Richard Curtis sont obligés de chercher de nouveaux concepts aux frontières de l’absurde pour en réaliser.

Pour son premier film après une bonne fournée de projets sur son site HitRecord, Joseph Gordon-Levitt s’attaque à la comédie romantique, sous couvert d’une addiction au porno sur Internet. Rien de bien intéressant sur le papier, on pouvait craindre du racolage comme pas permeis. Où Joseph Gordon-Levitt, réalisateur-scénariste-acteur principal, est absolument parfait, c’est dans son script, qui décrit avec exactitude et tellement de précision que ça en devient effrayant les atermoiements d’un jeune homme face à l’amour et au porno sur Internet, tout en faisant de son héros un simulacre de héros du Jersey Shore. Ce scénario proche du sans-faute permet au film de s’imposer comme la comédie romantique parfaite, avec un humour toujours fin malgré son sujet, jamais où on l’attend. Les acteurs sont excellents, JGL bien évidemment, Scarlett Johansson en pure habitante du New Jersey, Julianne Moore en femme mûre un peu déboussolée, Tony Danza en père italien fier et ridicule et surtout l’immense Glenne Headly en mère protectrice italienne. C’est un plaisir d’y retrouver aussi Rob Brown, Jeremy Luke (qui est en train de percer) et Brie Larson, hilarants tous les trois. Le film est mis en scène avec originalité : beaucoup de gros plans, de jump cuts et une sorte de schéma qui se répète à l’infini avant que notre héros rencontre enfin le vrai Amour, qui lui chamboule le quotidien si bien décrit dans la première heure. N’est-ce-pas là une bonne définition ? Que dire de la musique, qui se joint parfaitement au message, si ce n’est qu’elle est parfaitement adaptée.

Avec son premier film, Joseph Gordon-Levitt prouve qu’il est aussi un réalisateur de génie et un homme particulièrement intelligent. Don Jon est un début parfait. Et un film qui l’est tout autant.

Une petite part de vérité mais une grande part de conneries. Don Jon c'est un peu le "Shame" du beauf.

Pour sa première réalisation, le talentueux Joseph Gordon-Levitt s'en sort plutôt bien. Avec Don Jon, il met en scène un accro au porno dans une comédie qui cache bien son intelligence.
Divertissant et à première vue très superficiel, le film fourmille pourtant de détails qui le rende non seulement drôle, mais aussi touchant, attachant, excitant et très critique de ce que peut être une éducation sexuelle enseignée par l'industrie pornographique. Épaulé par une Scarlett Johansson que l'on aime détester et une Julianne Moore toute en retenue, Jason Gordon-Levitt met en lumière les ravages d'une société jetable où le culte du superflu est roi. Et il ne faut pas aller plus loin que l'introduction pour s'en convaincre. Une bonne première réalisation pour un acteur qui n'a déjà plus rien à prouver.

A l'opposé de "500 jours ensemble", ce premier long métrage joue la provocation à fond. C'est très moderne dans son propos comme dans sa forme, avec notamment un montage dynamique et répétitif qui rappelle la série française "Bref". JGL et Scarlett Johansson jouent un couple de ploucs issus de deux mondes radicalement opposés qui feraient les beaux jours de "Confessions Intimes". L'un est un kéké sans cervelle accro à la muscu et au porno, l'autre une pouf superficielle et vulgaire élevée aux comédies romantiques. Osé mais pas vraiment drôle, ce film ressemble à une grosse caricature qui n'épargne rien ni personne. Mais la dernière partie perd complètement ce coté provoc pour tomber brusquement dans le politiquement correct, limite moralisateur, conventionnel et très prévisible. (Moyen)

Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt du film, il est d'ailleurs assez bien résumé dans la bande annonce. Le speech ne m'avait déjà pas convaincu. J'ai été attiré par le film par Joseph Gordon-Levitt que j'ai bien aimé dans ces derniers rôles au cinéma. Dans Don Jon, je ne l'ai pas aimé derrière la caméra et devant la caméra, cette image de Don Juan bad boy ne lui va pas du tout. Idem pour Scarlett Johansson qui est assez insupportable en bimbo superficiel, je pense qu'elle a dépassé ce genre de rôle. La seule satisfaction, et c'est pour cela que ma note n'est pas plus basse, est Julianne Moore qui est touchante mais malheureusement trop en retrait de l'histoire. L'histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Pour une première c'est raté !

La première réalisation de JGL bourré de bonnes idées et d'une ironie appréciable, mais qui s'emmêle dans son propre schéma et se conclut de manière très décevante. Chronique d'un personnage aussi détestable qu'attachant, le scénario raconte la vie de Jon Martello, beau gosse qui aime son corps, sa famille, ses potes, ses plans d'un soir et surtout le porno dont il est un réel addict, l'histoire du parcours d'un homme superficiel vers sa découverte de l'amour, du vrai, un parcours qu'il bloque dans un cercle qui se répète en boucle, une boucle qui intrigue au départ, puis les pseudos-évolutions du personnage sont vite effacés par une lassitude ressemblant a de la feignantise caché... Dans un rôle qu'il a écrit pour lui, JGL assure et offre une performance macho et en même temps fragile, il connait ce type faussement superficiel face a une Scarlett Johansson assez forte en bitch arrogante et vivant dans un monde imaginaire dont elle ne veut pas sortir. Niveau réal', JGL a de bonnes idées, s'éclate avec un style pop assez coloré et qui met bien en avant les différents lieux marquants de l'histoire, mais la boucle scénaristique bloque tout le potentiel du jeune cinéaste.
Une comédie dramatique bloqué par les erreurs de son script, malgré un indéniable potentiel qu'on pourra espérer pleinement découvrir pour son second film.

C’est impressionnant la capacité avec laquelle Joseph Gordon-Levitt arrive à jongler avec les extrêmes. Capable des plus grandes productions (Lincoln, Sin City), de jolies surprises (Looper), l’acteur révél par Inception n’arrive pas encore à se détacher encore de ces petites productions qui massacrent sa carrière. Il y avait Premium Rush, il faudra désormais ajouter Don Jon sur les erreurs de l’acteur. Non pas que tout soit à jeter durant les 90 petites minutes qui composent le film. La réalisation est plutôt osée et propose quelque jolies idées, les acteurs tiennent globalement bien leurs rôles. Mais le scénario de ce Don Jon reste globalement caricaturale, prévisible et un peu monotone. Et c’est ce qui manque pour démarquer cette comédie de série B de son personnage, pour en faire un vrai film tout public: de la subtilité dans le fond aussi bien que dans la forme, une prise de recul sur ce personnage et son parcours afin de le rendre plus agréable aux yeux du spectateur. Dommage, l'ensemble aurait pu être à coup sur génial, il reste à l'état de brouillon….

Je trouve les critiques très dures et imméritées pour cette comédie qui a le mérite de sortir de l'ordinaire. Elle se veut originale à la fois par des effets de mise en scène inventifs et un scénario qui évite les stéréotypes du genre de la comédie romantique. Même si j'adore Joseph Gordon-Levitt, je reste objectif en disant qu'il délivre un premier long métrage tout à fait honnête et loin d'être bête. Néanmoins, le reproche évident qu'on peut lui faire est sa faiblesse comique. Il est dommage pour un film du genre de ne pas réussir à créer le rire, surtout que le sujet pouvait s'y prêter à merveille. Il y avait pourtant un fort potentiel humoristique à développer et des situations à exploiter. Bien que cet aspect ne soit pas au rendez-vous, Joseph Gordon-Levitt offre tout de même un rendu extrêmement agréable à regarder, évitant les blagues grasses qui auraient pu fuser au vu du thème, et qui possède un charme indéniable, regroupant par la même occasion un joli casting féminin (Scarlett Johansson et Julianne Moore).

A première vue ce film ne me branchait pas des masses, à vrai dire tout film qui tourne autour du sexe ou de l'amour me barbe, mais Levitt nous livre ici une histoire qui met un coup de frais par rapport aux autres films de ce genre. Le film n'est pas très prévisible et c'est ce qui fait sa force, Johansson est parfaite dans son rôle de pimbêche insupportable et même si le personnage principal est un genre d'addict, il reste sympathique spoiler: et fini par "guérir"
.
Les acteurs jouent juste, on se marre quelques fois, on se rend même compte que le personnage dit vrai par moment, bref un vrai film différent et pas de déjà vu.
Ce qui est le plus plaisant c'est de voir les poufs et filles fan de romances à l'eau de rose qui se sont fait piéger et s'identifient à Johansson vomir sur ce film.

Assez décevant, comme quoi il ne faut pas se fier au bande annonce. Don Jon pouvait avoir tout d'un grand en exploitant un thème moderne et osé mais finalement Joseph Gordon Lewitt choisit de ne pas trop se mouillé. C'est très dommage parce-que il y avait quelques chose de mieux à faire, et le sujet regorge (sans mauvais jeu de mots) d'idées. Les scènes de familles sont assez drôle il faut le reconnaître, mais on se voit passer de l'absolue dépendance pornographique à la libération sexuelle en deux phrases, c'est assez troublant et mal amené. Don Jon ce n'est pas un mauvais film mais c'est un film qu'on a envie de réécrire pour qu'il ressemble d'avantage à quelque chose.

Trop bien!! spoiler: Pendant une bonne partie du film je me disais voilà un film pour les mecs, quelque chose qui explique notre fascination pour le porno sans aucun détour. Puis petit à petit ça devient plus subtil, je m'aperçois aussi qu'un type de femmes se fait taper sur les doigts copieusement. Et qu'est-ce que ça fait du bien!! Non sérieusement, les petites chefs blondes qui dictent à leur toutou ce qu'il doit faire, on ne les voit pas souvent tourner en bourrique (là dessus ce n'est pas aller très loin, dommage). Enfin ça devient plus intéressant encore lorsque le beauf de la côte Est a droit à un réel cours de ré-éducation sexuelle et apprenant le sens du partage, d'une relation à deux sens.
J'aimerai en voir plus souvent des films de ce genre. Merci Mr Hewitt

Un bon petit film, bourré d'humour, de clins d'oeil à d'autres films et une réflexion sur la dépendance (même si dans ce film la dépendance aux vidéos porno du héros et ses conséquences peuvent paraître risibles).
néanmoins un bon moment et un bon 1er essai pour joseph gordon lewitt