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    Don Jon
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    2,6
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    640 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    310 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Pourquoi tant d'acteurs veulent s'improviser réalisateur, scénariste de surcroît ?
    À chacun son métier.

    Regrettable que l'excellent acteur Joseph Gordon-Levitt se compromette dans une telle aventure, et ce, même après avoir réalisé quelques courts-métrages.
    Il s'est fait plaisir, soit. A renoncé, également, à participer à l'excellent Django Unchained. Dommage pour lui.

    Bilan, premier essai, premier ratage. Il n'a rien retenu, d'une part, de l'excellence de certains des réalisateurs pour lesquels il a joué, et d'autre part, il scénarise, réalise et joue dans son film sans oser traiter le sujet. Il l'effleure. Par crainte de vulgarité qui aurait pu être critiquable, il s'efface derrière son intrigue avec ce premier long-métrage tout à fait ordinaire.

    Même si le film commence fort, il n'arrive jamais à décoller et fait du sur place. Quelques scènes arrivent à décrocher un sourire, je pense à celles à répétition du confessionnal, pour le côté absolution.

    Certains moments agréables malgré tout, avec le retour de Tony Danza.
    Scarlett Johansson nous offre un numéro assez savoureux dans ce rôle de Barbie insupportable, échappée de sa boîte, à qui, en plus, on aurait donné la parole.
    Quant à Julianne Moore, inutile de préciser qu'elle est parfaite.
    Joseph Gordon-Levitt ne s'en sort pas mal devant sa caméra hésitante.
    Question casting, c'est un sans faute.

    Mais pour le reste que peut-on espérer ?
    Que l'acteur revienne à la place où il excelle, celle de comédien.
    Elliot Alderson
    Elliot Alderson

    15 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Une comédie audacieuse avec une superbe interprétation de Joseph Gordon Levitt qui signe sa première réalisation. Le réalisateur décide de traiter un sujet osé en s'amusant à la fois de son personnage, tout en interrogeant notre rapport au porno. Les scènes se succèdent et nous plongent dans le quotidien de Jon (musculation église porno) étiqueter comme un feuilleton, le film à cependant pas mal de clichés. Passage réussit derrière la caméra pour JGL, malgré un scénario qui tourne en rond.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Très plaisant ce "Don Jon", certes c'est un film qui ne plaira pas à tout le monde pour la vulgarité et le Trash quí l'anime mais le message qu'il essaye de transmettre se trouve être très intéressant. Pour les acteurs on retrouve Joseph Gordon-Levitt("Inception") absolument parfait dans son rôle qu'il s'est parfaitement approprié et qu'il a très bien écrit, la magnifique Scarlett Johanson("her") quí livre une performance sexy et remarquable ainsi que l'actrice très estimé du moment Julianne Moore("Maps to the Stars"). Joseph Gordon-Levitt livre un premier film réussit avec de l'ambition et beaucoup de qualités, la première étant la réalisation, d'une intensité honorable, elle offre des plans variés filmés de toute les manières possible. La mise en scène est quand à elle superbe, beaucoup d'astuces sympathiques sont présentes, les dévoiler serait spoiler le film qui joue énormément sur la répétition de ces astuces en question. Le message porté par la morale du film est comme je le disais fort, malgré le grand nombre de critiques négatives, j'ai beaucoup apprécié ce "don Jon" et pour plusieurs raisons: le concept est hyper original, c'est drôle, inventif et on ne s'ennuie jamais, la realisation et la mise en scènes sont intéressantes , les acteurs sont excellents et puis le film ne se contente pas de suivre la trame de toutes les comédies romantiques. Cependant je suis vraiment mitigé pour le final, quì à mon sens gâche tout l'esprit du film se voulant très original et quí á cause de cet fin, tombe dans le classique à l'état pure. Bref même si je reste dubitatif sur la fin et quelques autre défauts plus ou moins oubliables, je suis en partis satisfais de cet expérience cinématographique.
    Truman.
    Truman.

    213 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    Don Jon c'est le stéréotype du kéké de bas étage, assez beau gosse mais vide dans le fond, il n'y a que peu de choses qui l'intéresse vraiment, son corps, sa famille, son appart, son église, sa voiture, ses copines, ses potes et surtout, ses pornos .

    Et oui Jon est accro au porno, chaque jour encore et toujours avec une sorte rituel lorsqu'il se lance dedans . Sauf qu'un jour il rencontre une fille qui lui plait vraiment, il se sent presque amoureux mais sans vraiment l’être le soucis c'est que sa copine a un dégout quand elle apprend qu'il regarde du porno .

    Don Jon c'est un peu la version "comique" de Shame, bon comique entre guillemets car l'humour n'est pas trop appuyé mais il a ses touches d'humour qui font mouches entre la famille beauf et le père surexcité, les passages en voitures etc ...

    Ensuite il y a une chose très sympa dans ce film c'est qu'il ne sombre pas dans la vulgarité, bon y'a bien une grosse pub pour un célèbre site porno mais ça reste soft sans en faire des tonnes .
    Il y a tout de même une touche de superficialité, surtout au niveau du personnage de Barbara mais rien de bien gênant .

    Les acteurs sont sympas, surtout Julianne Moore, la réalisation est très bonne et puis en prime le film dénonce l'obnubilation des personnes face a la pornographie dans la société actuel mais aussi la jeunesse obnubilé par les smartphones .

    Don Jon n'est pas un grand film certes mais il reste sympa et efficace dans ses intentions, son véritable atout est de sortir du lot des banals comédie romantique, une bonne pioche pour cette fin d'année 2013 .
    Psydered
    Psydered

    46 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2015
    Première réalisation de Joseph Gordon et je dois dire que la barre est placée très haute. Avoir réussis à mélanger humour, scénario, charisme et porno était un sujet délicat, surtout sur le dernier point. Scarlett Johansson est parfaite dans son rôle de Barbara, et sa stupidité cul-cul nous fait bien sourire. Je dois avouer avoir trouver un côté un peu choquant au final car c'est tellement improbable qu'on en reste sur le cul. Une excellente comédie à regarder entre potes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Le premier film tant attendu du talentueux Joseph Gordon Levitt s’avère être une bonne surprise. Car, Don Jon décrit avec brio la jeunesse d’aujourd’hui et ses dérives.

    La réalisation de Don Jon est intelligemment bien menée. En effet, dans un souci d’authenticité et pour se confondre avec le personnage de Don Jon, Joseph Gordon Levitt manie habillement la caméra mêlant à la fois gros plan, caméra porté et plan large. On a le droit à une réelle immersion dans la vie de Don Jon et à son addiction pour la pornographie. Certaines séquences de pornographie pure viennent même s’insérer dans le film. D’ailleurs pour parfaire cette immersion dans son personnage, Joseph Gordon Levitt utilise la narration en voix off, qui lui permet de décrire tout ses sentiments au spectateur. Le spectateur devient alors le confident de Don Jon. Aussi, notons que l’addiction de Don Jon est omniprésente dans le film, afin de mettre en exergue cette omniprésence dans la vie du personnage ainsi que son évolution.

    Côté scénario, Joseph Gordon Levitt vient ajouter un regard nouveau sur la société d’aujourd’hui. Un regard encore non exploité à l’écran, celui de la déformation de la réalité des jeunes gens. Car, que ce soit l’addiction à la pornographie de Don Jon ou les films à l’eau de rose de Barbara, la réalité de nos jours est déformée. Le scénario est une réelle pépite : très habille, avec une morale de fond. Les répliques, elles aussi sont appréciables. Cependant, Don Jon reste léger et ne vas pas au fond des choses, ce qui peut lui valoir d’être très vite qualifié de simple comédie romantique des temps moderne, ce qu’il n’est pas.

    Côté casting, Joseph Gordon Levitt a mis le paquet dans son rôle de Don Jon, une des meilleures prestations de sa carrière !. En revanche, Scarlett Johansson surjoue un peu son rôle de bimbo écervelée, tout comme Tony Danza dans son rôle de père de famille italien, un jeu d’acteur qui semble être directement inspiré du rôle de Robert de Niro dans Happiness Therapy. Aussi, Julianne Moore ne surprend guère dans son rôle de cougar, en offrant une moue et un jeu d’actrice qui lui est propre.

    Bref, Don Jon est la feel good movie de l’année, une belle leçon pour la jeunesse déviante d’aujourd’hui.
    Julien D
    Julien D

    1 145 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    La première réalisation du jeune prodige hollywoodien Joseph Gordon-Levitt est sans doute la comédie romantique la plus osée que le cinéma américain nous livré depuis fort longtemps. Même si la conclusion de Don Jon peut sembler édulcorée et convenue, selon les codes du genre, elle se justifie en fait par une gradation de la tonalité, en parallèle à l’évolution du personnage principal, démarrant par un style très cru s’en prenant allégrement à des sujets tabous dont essentiellement la masturbation compulsive. Si la mise en scène est si efficace c’est principalement grâce à son montage clipesque qui ne fait pas que donner un rythme forcené à la narration, elle utilise une construction cyclique, répétant les passages emblématiques du quotidien du personnage, qui réussit à appuyer la vacuité de son existence de façon extrêmement divertissante et à faire du film un objet de pure culture pop. Un style en parfaite adéquation avec la modernité de son sujet puisqu’il s’agit d’un regard acide sur la façon dont la démocratisation de la pornographie qu’a provoqué le développement des réseaux numériques a complétement dénaturé les rapports sexuels. Le casting est excellent, avec Joseph Gordon-Levitt qui se donne un rôle à la fois pathétique, désopilant et attachant, Scarlett Johansson qui joue pleinement de ses charmes (pour le plus grand plaisir du public masculin) mais aussi Julianne Moore, Tony Danza (une bonne surprise puisqu’on n’avait plus revu la star de Madame est servi sur les écrans depuis des années) et quelques étonnants caméos dans des rôles d’acteurs.
    Parkko
    Parkko

    144 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Attention, spoilers.

    Joseph Gordon-Levitt est un acteur qui monte. Il s'est d'abord fait remarquer dans Mysterious Skin de Gregg Araki, puis dans jours ensemble, avant de rejoindre la bande Nolan en tournant dans Inception puis dans The Dark Knight Rises.
    Il réalise ici son premier long-métrage qui serait une sorte de version moderne de Dom Juan. Notons au passage qu'il s'est donné le rôle principal (!).

    Le film se veut résolument moderne : il nous dit dès le début qu'il ne sera pas une comédie romantique sous sa forme classique : rencontre, amour, séparation, amour à nouveau. Au moins, JGL ne mentira pas sur ça, le film verra une autre trame que celle-ci. Il se veut également moderne parce qu'au lieu de proposer deux figures très codifiées de la rom'com, il va chercher à montrer que les hommes sont à la recherche de la femme parfaite au lit (image inspirée du porno) et les femmes du prince charmant (image sortie tout droit des films sentimentaux) mais qu'en fait cela n'existe pas "en vrai". Cette idée n'a rien de bien nouvelle, mais elle a le mérite d'être intéressante, de voir que JGL et Johansson sont toujours en décalage de ce qu'ils cherchent l'un par rapport à l'autre.

    Le problème c'est que le film ne marche pas. Pour son premier film, JGL a opté pour quelque chose qui se voudrait archi coupé, pour ne pas dire clipesque. Au final, on a plus droit à des plans isolés les uns aux autres plus qu'à des plans reliés qui, le tout, formeraient une scène cohérente. Ici c'est 5 secondes de JGL qui fait son ménage. 5 secondes de JGL ensuite qui est avec Scarlett. 5 secondes de JGL qui est devant son pc. Etc.
    Le problème aussi, vient du casting. Malgré mes réticences quant au fait de voir JGL jouer le premier rôle, c'est le meilleur des trois. J'aime beaucoup Julianne Moore mais elle n'est pas du tout crédible dans le film, on a bien du mal à croire en son histoire avec JGL. Quant à Johansson, elle n'a plus aucun charme ni aucune grâce, je ne peux pas dire qu'elle soit moche, ce serait mentir, mais elle oscille régulièrement entre la vulgarité et le désintérêt complet.

    Tout ceci serait, à la limite, acceptable et pardonnable (surtout pour un premier film), si JGL ne nous servait pas une morale bien pesante. L'un dans l'autre, notre personnage principal va découvrir que pour arrêter le porno il va non seulement devoir trouver une petite amie (mais là n'est pas la seule condition) mais aussi faire l'amour de façon "réciproque", se faisant plaisir lui, mais aussi faisant plaisir à la fille. C'est plutôt insupportable et gratiné comme moral. J'aurais aimé une touche plus humoristique de la part de JGL, son film aurait pu se terminer sur "mais j'ai pas complètement abandonné le porno pour autant". Du coup son film qui se voulait moderne et osé se termine par une morale gratinée.
    Outburst
    Outburst

    115 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Don Jon, c’est le premier film en tant que réalisateur, scénariste, ET acteur, de Joseph Gordon-Levitt, un jeune comédien qui ne cesse de se faire remarquer à chaque fois qu’on le voit passer dans un film. Don Jon c’est à la base un projet alléchant, traitant de l’addiction au porno de façon un peu moins coincée, et surtout de façon plus fun, que le Shame de Steve McQueen, et avec au casting: Scarlett Johansson, et Julianne Moore. Tout était réuni pour faire de ce film un petit moment de pur bonheur, et de fun, à l’image de sa bande-annonce rythmée, drôle, et attrayante. Malheureusement, le résultat final est bien loin de nos attentes, et dans ses premiers pas derrière la caméra, ce cher Joseph Gordon-Levitt déçoit. Mais tout de même, l’immense sympathie que dégage l’acteur sert énormément son personnage à l’écran, le cliché parfait du beauf dragueur qui ne peut s’empêcher de regarder du porno en se faisant plaisir. D’ailleurs, le film commence de façon assez osée, donnant immédiatement le ton et l’ambiance censés l’animer, dans une scène d’introduction un peu cynique, assumant pleinement son côté caricatural et moqueur envers les clichés et les codes de la comédie romantique. Malheureusement, cette bonne entrée en jeu finie par s’essouffler au bout d’une bonne grosse demi-heure de film qui nous révèle alors le premier défaut majeur du film: ses répétitions, qui sont drôles et originales une fois, mais qui deviennent lassantes, car leur récurrence constante ne sert en rien l’intrigue ou son déroulement, et brisent le rythme laissant place à de nombreuses longueurs. Et là tout s’enchaîne, puisque les premières faiblesses du scénario viennent s’ajouter à la liste des défauts, et nous démontrent que Joseph Gordon-Levitt s’est un peu perdu dans son sujet, en faisant l’erreur de se prendre beaucoup trop au sérieux durant la seconde partie du film, entrant en total contradiction avec l’esprit caricatural qui l’animait jusque ici. Le propos sur l’addiction au porno est survolé, et pas assez développé, tout comme l’ensemble des personnages secondaires ainsi que les relations qu’ils entretiennent avec Jon. Et pour finir, il faut dire que le film manque cruellement d’humour, puisque les moments les plus drôles ont malheureusement tous été présentés dans la bande-annonce, et qu’il est bien loin de la réputation sulfureuse qu’il s’est fait un peu partout, à cause de la pudeur exaspérante des deux actrices principales face à un tel sujet (Scarlett Johansson en tête, qui n’a d’ailleurs jamais été aussi vulgaire, et dénuée de charisme et de charme). Alors bon, il faut quand même être un peu indulgent, et se dire qu’il s’agit ici d’un premier film, et que pour un premier film, ce n’est pas non plus une catastrophe. Gordon-Levitt cherche encore son style, il hésite donc forcément beaucoup, et évite de prendre de trop gros risques, néanmoins, il y a quand même quelques bonnes idées et une certaine créativité plus qu’évidentes, qui montrent que ses talents en tant que réalisateurs sont assez prometteurs, et qu’il pourrait bien nous réserver quelques surprises à l’avenir. De plus, si le film peine fortement à convaincre dans sa forme, et surtout dans son fond, Joseph Gordon-Levitt, lui, est toujours aussi brillant à l’écran, presque irréprochable. C’est un excellent acteur, qui n’a plus rien à prouver depuis longtemps, et s’il y a bien quelque chose qu’on ne pourra pas lui retirer, c’est qu’il s’amuse énormément dans la peau de son personnage, et que c’est quelque chose de très plaisant à voir. Joseph Gordon-Levitt ne convainc donc qu’à moitié pour son premier film, qui manque cruellement d’audace et de prises de risque par rapport au sujet traité, qui n’était peut-être pas le plus évident, et le plus judicieux, à choisir pour faire ses premiers pas dans la mise en scène. Le scénario est ce qui lui fait le plus défaut, puisque il ne va pas au bout des choses, notamment au niveau du propos, livrant une demi-caricature plombée par une seconde partie beaucoup trop sérieuse laissant planer un doute quant aux réelles intentions du réalisateur. Don Jon est un film hybride, au style encore hésitant, mais qui promet de belles choses pour l’avenir.
    Avoine M.
    Avoine M.

    51 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Partant du principe que le scénariste-réalisateur ne peut pas être masochiste au point d'interpréter pendant une heure et demie ce personnage de beauf décervelé qu'est le Jon du titre, le spectateur résistera à l'envie de quitter la salle au bout de 10 mn. Bien lui en prendra car apparaît alors Scarlett, toute en rondeurs et sourires mutins. Retrouvant avec soulagement un scénario bien balisé, il verra alors se profiler l'inévitable happy-end, après divers allers-retours, fausses pistes et running-gag à tendance anti-cléricale. Sauf que non. Au bout d'une heure de film, une brusque rupture de ton donne une toute autre direction à l'histoire et relancera l'attention jusqu'à un final, inhabituel dans le genre très codifié qu'est la romcom. Bien joué.
    scarface666
    scarface666

    179 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Énorme surprise que ce Don Jon, film de ET avec Joseph Gordon Levitt qui met en scène un don juan qui a tout pour lui, le corps, la voiture, l’appartement de luxe, les filles.....mais qui pourtant est accro à la pornographie.... rien ne le satisfait mieux que ça, même pas une vrai femme aussi belle soit-elle (en l’occurrence Scarlett Johansson). Traité avec humour et prônant le narcissisme masculin avec un soupçon de caricature (ou pas), Don Jon est un excellent film auquel je m'attendais pas a être aussi pris. Super montage aussi, au passage
    Guimzy
    Guimzy

    163 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    La liste des acteurs cherchant à passer derrière la caméra est toujours plus longue et toujours remplie d’échecs cuisants entre deux belles surprises. Joseph Gordon-Levitt a beau être un acteur formidable, il prouve avec ce Don Jon qu'il n'est pas encore vraiment fait pour la réalisation. Non pas que le film soit une purge, mais en plus d'être clairement en dessous de nos attentes, jamais il ne parvient à venir à bout des problématiques qu'il pose. L’obsession masculine pour la pornographie méritait-elle un film ? Sans aucun doute, mais il aurait mérité à être bien plus développé. Don Jon démarre à la manière d’un énième petit film indépendant, avec son montage énergique, sa caméra à l’épaule, sa photographie plutôt lumineuse et sa voix off, soit de façon loin d’être désagréable. Mais cette absence d’originalité vire peu à peu à l’absence de matière, et le film devient toujours plus embarrassant. Joseph Gordon-Levitt joue sur l’effet de répétition mais n’y puise aucune énergie. Et donc, le film manque cruellement de matière et de style, et surtout, d’identité. Et il y aussi un problème de finesse. D’autant plus que tout ce petit monde a beau vendre le film sur son prétendu sujet, le cœur du film n’est pas vraiment dans l’addiction au porno. Don Jon se rêve plutôt en réinterprétation vaguement trash des codes de la comédie romantique, codes qu’il voudrait bien exploser mais auxquels il se plie sans broncher, devenant un représentant lambda d’un genre qui peine toujours à se réinventer. Ainsi, Don Jon est davantage une comédie un peu débile à la 40 jours 40 nuits qui ne parvient jamais à se montrer profond. Et c'est sans compter la morale grossière et bâclée de la fin du film qui plombe clairement tout ce que l'on a pu voir. C'est franchement dommage, car on voit que Gordon-Levitt essaie de pondre un un film bon, intelligent, et qui se distingue des autres comédies romantiques. On peut penser aux dialogues à deux balles sur un sujet lambda qui partent vite aux grosses engueulades, et ça c'est assez bien maîtrisé. Certaines vannes marchent aussi, donc on peut voir qu'il y a quelque chose, mais ce n'est pas assez développé. Même sa tentative d’intégrer la religion dans l’équation, à travers de multiples séances de confession dont l’humour tombe toujours à plat, s’avère ratée. Il y a bien Joseph Gordon-Levitt qui se dirige très bien, tout dans l’excès, il y a Tony Danza, toujours aussi charismatique dans la peau de la figure paternelle caricaturale au possible, et c’est à peu près tout. le plus gros gâchis est sans doute Scarlett Johansson, qui interprète un personnage d'une débilité extrême, et d'une grossièreté sans nom. Le personnage de Julianne Moore est intéressant, mais mal développé aussi, tout comme celui de la soeur de Jon. Une fois de plus, il y avait de l'idée sur cette fille qui ne parle jamais, mais elle est vite oubliée. Ainsi, Don Jon est un film qui peut plaire quand on le voit entre amis mais c'est de manière générale une grosse déception.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    304 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Joseph Gordon-Levitt est un acteur que j’apprécie particulièrement car il est capable de nous surprendre en jouant dans tout genre de films, comme sa carrière peut en témoigner ("Halloween, 20 Ans Après", "Mysterious Skin", "Killshot", "G.I. Joe" ; "Inception", " (500) Jours Ensemble", "Elektra Luxx", "Looper", Lincoln, The Dark Knight Rises"…). J’étais alors curieux de découvrir sa première réalisation (et aussi son premier scénario : un combo souvent casse-gueule à Hollywood !) : "Don Jon" nous propose de suivre Jon, un beau gosse que ses potes ont surnommé « Don » car il possède l’incroyable talent de séduire une fille à chaque sortie nocturne. Malgré le fait qu’il séduit et couche sans aucun problème, il ne peut s’empêcher de passer de nombreuses heures devant son ordinateur portable pour regarder des vidéos pornographiques et se masturber devant. Un jour, il fait la rencontre de la splendide et chaleureuse Barbara dont il va tomber raide dingue ; mais ce qu’il ignore encore, c’est que cette rencontre va entraîner une véritable révolution dans sa vie, ses habitudes et ses certitudes…Outre son côté porno et sexe complètement assumé sans jamais ne tomber dans le trash ou dans le vulgaire à la "American Pie" (d’ailleurs, sur ce sujet, il faut avouer que c’est plutôt bien joué), là où "Don Jon" est assez surprenant c’est qu’il parvient à nous divertir en proposant finalement quelque chose d’hyper basique. En effet, le film est bourré de stéréotypes/clichés comme c’est pas permis, il n’y a qu’à voir les personnages : on a le playboy qui fait attention à son corps, qui adore sa bagnole et qui tombe toutes les nanas qu’il veut ; la Barbie bourgeoise, giga bombasse ultra aguichante et particulièrement casse-bonbons puisqu’elle ne rêve que de trouver son Ken ; un père autoritaire dont le seul plaisir est de mater des matchs de foot US à la télé ; une mère en manque de reconnaissance et qui ne souhaite qu’une seule chose : être grand-mère ; une frangine qui ne communique jamais mais qui passe tout son temps sur son foutu smartphone ; et la femme mûre moins bonasse mais plus ouverte et plus libérée qui souhaite juste profiter de la vie…bref rien de très original me diriez-vous, oui sauf que tous ces clichés et toute cette superficialité évidente sont totalement voulus. Et cela se ressent même jusque dans la mise en scène et la narration : tout est exagéré à l’extrême, à un tel point que le film bascule rapidement de la comédie romantique en une double satire. Tout d’abord nous avons une satire de l'être humain en général car, soyons franc, les personnages du film (aussi stupides soient-ils), il en existe beaucoup sur Terre (j’en croise tous les jours dans la rue même !). Et au final, c’est la bêtise de certaines pensées que l’on pointe du doigt, ce qui rend le film pas autant stéréotypé qu’il ne laisse le croire ! Puis, de façon beaucoup plus subtile, nous avons une satire du cinéma en général, de son statut actuel et de son évolution : Jon (les spectateurs de cinéma) n’arrête pas d’avoir des conquêtes (regardent beaucoup de films et de blockbusters) puis un jour il tombe sur la femme parfaite (un excellent film) mais il n’arrive pas à s’en contenter, alors il va trouver mieux auprès d’une femme plus âgée mais plus intéressante (une série B ou un film film indépendant…pourquoi pas "Don Jon" ?! ^^) mais qui va lui donner du piquant dans la vie. Et c’est ce que je pense que Gordon-Levitt a voulu faire avec "Don Jon" : proposer du neuf avec du vieux pour mieux nous surprendre, ce qui suffit amplement pour rendre un récit efficace. Il faut aussi dire bravo au trio d’acteurs principaux qui son très justes dans leurs auto-dérision : Gordon-Levitt campe un accro au porno auquel on peut facilement s’identifier, Scarlett Johansson en total contre-emploi en allumeuse bornée et franchement insupportable et une Julianne Moore en MILF radieuse qui parvient même à éclipser Scarlett Johansson avec son charisme. Mais la palme revient à mon sens à Tony Danza qui s’en donne à cœur joie dans son rôle de père baltringue et dépassé : tout bonnement impayable ! Pour une première incursion derrière la caméra, Joseph Gordon-Levitt réussi à nous proposer un film sympathiquement frais, en dehors des conventions habituelles. Une belle petite réussite qui est à des millions d’années lumières de toutes ses comédies romantiques gnan-gnan dont on nous affuble depuis des lustres.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Film terriblement ennuyant.... scénario qui manque cruellement d'inspiration..
    Dommage.. le casting était prometteur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Très bonne surprise de cette fin d'année. Les acteurs qui passent a la réalisation s'y cassent souvent les dents mais la Joseph Gordon Levit fait amende honorable , bien rythme et avec de vrais partis de mises en scène. Il fait vraiment de la real. Et originale ! Tout comme le sujet de son film - une comédie romantique "dirty" sur les relations hommes femmes. La rencontre entre 1 mec fan de porno qui le voit les femmes que par ce prisme et une fan de comedie romantique qui cherche le prince charmant a la hauteur et pas réellement un homme. Le résultat est super intelligent , évite tout les pièges et propose une caricature satirique et fidèle de notre époque. Certains trouverons le film trop trash mais ça fait partie du concept. Le film finit par dérouler un fil attendu , c'est le reproche que je peux lui faire .
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