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    Don Jon
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    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    295 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Les comédies romantiques on connait, mais une comédie romantique avec pour personnage principale un mec accro au porno, ça c'est originale. En effet, Jon "Don Jon" Martello, Jr. (Joseph Gordon-Levitt) est un coureur de jupon habitué à ramené des filles chez lui, pourtant il n'arrête pas de regarder des films x. Il va rencontrer Barbara Sugarman (Scarlett Johansson) qui elle adore les films à l'eau de rose mais déteste les films pornographiques. De part cette originalité, "Don Jon" se démarque des autres romances. Il est rare qu'il soit autant fait question de porno dans une comédie romantique, et cette spécificité rafraîchit un peu le genre. Bien que le film dénonce légèrement les pornos, il dénonce aussi un peu les films-romance. Peut-être par manque d'expérience, Joseph Gordon-Levitt a fait le choix de répéter souvent les mêmes plans, ce qui permet de structurer le film mais entraîne une certaine lassitude chez le spectateur. Les acteurs sont tous très bons, le choix des musiques fonctionne et certaines situations sont drôles. Pour son premier film en tant que réalisateur/acteur, Joseph Gordon-Levitt s'en sort très bien.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 051 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    "Don Jon" est un film ma fois sympathique. On aurait pu rêver mieux, mais force est de constater qu'il remplit très bien son contrat. Et puis un film de ce genre avec de tels acteurs, c'est trop beau pour être vrai! Non mais attendez, imaginez-vous un peu : Joseph Gordon-Levitt, le Robin de "The Dark Knight Rises", assemblé à Scarlett Johansson dans un film sur le thème du porno! C'est juste gigantesque! Ah... Pour toi non? C'est qu'on est bien différent alors! Et pour ce film, je n'avais qu'une peur, que l'on tombe dans le lourd et le gras ( les ricains en ont la spécialité, de ce genre d'écarts ), un peu en mode "American Pie" post 3e ( le dernier des derniers est plutôt bon, soit la réunion. Mais pas du tout, en fait! Et puis, c'était surtout sans compter que c'est Gordon-Levitt lui même derrière la caméra ( pour sa première fois ), et en tant que réalisateur, il devait faire ses preuves, donc ne pouvait pas nous pondre une bonne grosse daubasse. Surtout qu'en plus, il se trouve au scénario. Et là, t'as un peu la recette pour avoir, sinon un bon film, une oeuvre de qualité. Bon, honnêtement, il est vrai qu'au début, le tout est un peu déroutant, presque étrange, carrément peu commun. Disons que de voir des images de pornos pourra en rebuter certains. Mais! Mais, car oui, là aussi y'a un "mais", une fois que vous aurez passé cette petite étape qu'est l'introduction et tout ce qui va avec, je vous promets ( enfin non, je vous garantis, c'est plus joliment dit ) que vous trouverez votre compte dans cette petite comédie dramatique sans autre prétention que celle d'apporter un propos juste sur un sujet plutôt facheux. Alors oui, il ne faudra pas le visionner en espérant finir plié en deux; il est vrai que certaines situations s'avèreront au final franchement amusantes, mais globalement, le tout est trop réfléchi et traite avec tellement de sérieux et de finesse d'un tel sujet tabou qu'il ne pouvait être autrement. Enfin, il ne pouvait l'être entre les mains de Levitt. Proposez ce sujet à un réalisateur/scénariste tel que James Gunn, et vous verrez le résultat final! Ce serait juste dément... Je veux un remake par ce gars! Et donc, comme tu as pu le lire, niveau écriture, Joseph Gordon-Levitt assure comme pas deux, et m'en fait, une fois de plus, certifier que pour une telle approche, il était le plus indiqué. Et puis pour une première, c'est tout juste un sans faute! Sans réaliser ni écrire un chef-d'oeuvre, il nous sert une oeuvre réfléchie, belle, avec un vrai propos, et possédant, en prime, une vraie et bonne mise en scène. Ce petit à du talent, y'a pas à dire! Honnêtement, quand on commence "Don Jon", on ne peux pas s'attendre à pareil résultat. C'est un film atypique, tout simplement. Chose amusante et franchement bienvenue : il brise souvent les règles, et cela, honnêtement, si vous me connaissez un minimum, vous devez savoir que cela m'a énormément plu. Pour une première fois, fallait parvenir à faire aussi bien. Le mec est quand même arrivé à me surprendre, à me divertir, à m'amuser et à m'émouvoir ( si si, un petit peu ) en une heure vingt-cinq! Alors oui, je suis d'accord que la durée est en soit un peu trop courte, mais la fin est tellement bonne et sa morale à tel point juste et belle que moi, personellement, je n'ai pas trop été gêné. Au final, que cherche-t-on vraiment? L'Amour avec un grand A ou l'amour sexuel? Que veut-on vraiment? Un supra-canon ou une femme avec qui l'on est bien? Et c'est ce genre de questions auxquelles le film tentera de répondre, nous proposant une vision étonnante d'une Scarlett Johansson cherchant le prince charmant ( mais envahissante comme aucune autre ) et d'un Joseph Gordon-Levitt en Don Juan ( d'où le titre du film, américanisé pour faire mieux ) insassiable et à la constante recherche de nouvelles conquêtes. L'intrigue est certes discernable dès les dix premières minutes et la conclusion globale est franchement prévisible, mais, et j'en reviens à ce que je vous ai écris tout à l'heure, l'écriture et la narration ( même si cela peut se rapprocher ) sont tellement de qualité qu'on passera outre ces quelques détails, des détails qui m'ont empêché de lui mettre une note nettement supérieure, tout comme l'a causé le degrès parfois trop étrange de certaines scènes ( notamment celles avec les pornos ). Sans trop vous en dévoiler, je tente, tant bien que mal, de vous en offrir mon ressentit, qui se battit justement sur son intrigue et sa vision d'un amour idéal. "Don Jon" est donc un film totalement dépaysant, et, contrairement au métrage "Piégée", cela n'a pas été pour me déplaire. En fait, ce film, en plus d'être un diablement bon essai, c'est surtout du cinéma expérimental. Surprenant à plus d'un titre, voilà une oeuvre qui plaira autant qu'elle décevra. Moi, j'ai été conquis. Malheureusement, je ne l'ai pas été au point d'en oublier ses quelques défauts. Quoi qu'il en soit, je reste sur ma position : Joseph Gordon-Levitt est un futur grand, un gars aussi bon dans son jeu d'acteur, son éciture et sa manière de filmer. Je crois que je suis bel et bien en train de devenir un fan incontesté de ce jeune prodige.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    122 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    Dans Don Jon, Joseph Gordon-Levitt fait suivre au spectateur un chemin. Ce dernier est parsemée de ronds-points. Ces ronds-points disparaissent dès la fin de la première heure de ce long-métrage. Toujours comme ça : boîte de nuit; sexe; sport; église. Rajoutez à cela des scènes où il traite d'autre automobilistes, dans son auto stylisée. Les trente dernières minutes font preuve de plus d'intelligence en parlant moins de l'addiction au porno mais plus du VRAI amour. Dommage que Joseph Gordon-Levitt bâcle un peu trop vite cette deuxième partie, qui s'avère plus tendre et plus drôle que la première, en ne présentant que des choses que le spectateur à déjà vu et entendu.
    Kiwi98
    Kiwi98

    249 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    "My body, my pad, my ride, my familly, my church, my boys, my grils and my porn", ce dernier fait un peu tache mais est bel et bien le centre du premier film de Joseph Gordon-Levitt, acteur que vous avez certainement pus apercevoir dans Inception, The Dark Knight Rises et le génial Looper. Mais attention Don Jon n'est pas la première réalisation de cet acteur en pleine monté, l'homme avait en effet réalisé 2 courts métrages en 2007 et en 2010 mais Don Jon est son tout premier long métrage. Ça faisait longtemps qu'il le voulais et bien il là fait, Joseph Gordon Levitt est passé derrière la caméra pour un film qu'il a écrit lui même, son bien nommé Don Jon à été projeté aux Sundance en Janvier 2013 et n'a pas déçu même si il reçoit actuellement un accueil plutôt mitigé.
    Sur le papier il était inévitable de ne pas pensé à un mélange entre Shame et Forrest Gump, un petit coincé pourtant adorable et attachant victime d'une addiction à la pornographie. Cependant Joseph Gordon Levitt abandonne ce coté glauque pour en faire un comédie romantique façon amé soucis, c'est que le film devient trop léger et par conséquent superficiel. Il suffit de voir le personnage de Scarlett Johansson, cette dernière n'a jamais été aussi mal filmé et le rôle de bimbo romantique ne lui va pas du tout malgré son jeux plutôt pas mal. Tout comme les déjeuné familiaux insupportables et/ou ennuyeux.
    On sent que le réalisateur veut nous faire passer un bon moment mais n'arrive pas à toucher le spectateur, Joseph Gordon Levitt n'est pas assez fou et livre finalement une mise en scène plus que banale et la semi romance entre le héro est Julianne Moore et ridicule tout comme le final qui est le principal défaut du film et Scarlett qu'on ne voit pas beaucoup. Joseph Gordon Levitt à vendu une comédie vulgaire et sincère, le résultat est une simple comé il n'y a pas que des défauts dans Don Jon, certains gags sont particulièrement bien sentit et Joseph Gordon Levitt ne déçois pas en tant qu'acteur. Sa prestation colle parfaitement avec le personnage et Julian Moore est éblouissante bien que son personnage en lui même soit insupportable. Il faut aussi noté que Don Jon est très vrai et même parfois surprenant avec des scènes qui restent dans les mémoires, le film s'avère également assez mignon sur la forme.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    143 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2014
    Joseph Gordon-Levitt revisite le mythe de Dom Juan version comédie romantique. Un macho insensible et accro au porno tombe amoureux d'une sublime blonde appelé Barbara interprétée par Scarlett Johansson. Mais son addiction au porno provoque la séparation. A près la rupture , il se rapproche d'une femme d'âge mur interprétée par Julianne Moore.
    MC4815162342
    MC4815162342

    376 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Pour un premier film Joseph Gordon-Levitt s'en sort pas mal du tout avec une comédie romantique originale qui nous change de celle qu'on nous sert d'habitude, de très bon personnages incarné par un casting monstrueux: Joseph Gordon-Levitt en accro au porno est excellent, Scarlett Johansson hyper sexy est elle aussi excellente, Julianne Moore est splendide et Tony Danza a la classe en marcel blanc^^.
    Le film en plus de son superbe casting est également doté d'une réalisation soigné, d'une bande son plus que génial et d'un scénario très sympa.
    Une première fois assez réussite.
    joelle g
    joelle g

    80 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    un film NUL !!!!!!!!! en voyant la bande-annonce je pensais au moins que ce film était marrant ..je m'imaginais bien que ce ne serait pas le film du mois ..mais là c'est bien pire . Non seulement on ne rit pas , on ne sourrit pas , mais en plus on s'y ennuie . En verité je ne vois pas l'interet de ce type de film . Dommage . J'ai perdu mon temps ........
    Flamme-010
    Flamme-010

    14 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Le sujet aurait pu être propice à une comédie savoureuse sur la place du porno au sein du couple, mais Joseph Gordon-Levitt rate son propos. Écriture bancale, narration poussive, rythme répétitif, direction d'acteurs catastrophique (Tony Danza), humour qui tombe à plat (le running-gag de l'ordinateur)...Sans oublier la miss Johansson antipathique au possible dans le rôle d'une pouffe prétentieuse...Face à laquelle l'interprétation de Julianne Moore (le seul personnage "humain" du film) sauve un peu les meubles. Lourd, même pris au second degré, et aussi artificiel que le porno qu'il dénonce.
    Guillaume182
    Guillaume182

    124 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    J'ai profité de mon séjour en Italie pour me rendre au cinéma, voir le premier film de Joseph gordon Levitt. Une comédie sur la dépendance aux films x à la masturbation et un peu sur les illusions relayé par les médias.

    D'un côté, on a donc un trentenaire égocentrique qui n'a pas de mal à choper, mais qui n'arrive pas à se défaire de sa dépendance et ce même quand il croit avoir trouvé l'amour. Le personnage est interprété par Gordon Levitt qui à pris du muscle pour son rôle et à ainsi un peu perdu ce qui faisait son charme avant et de l'autre il y a son contraire, une barbie bombasse blonde accro aux comédies romantique de mauvais goûts et qui rêve au prince charmant de Walt disney interpréter par la sulfureuse Scarlett Johansson.

    .Bon, à vrai dire on a déjà presque tout vu dans la bande annonce, tiens au fait, toi spectateur tu a vu cette bande annonce très dynamique avec la musique "Good vibrations" ça t'a donné envie d'aller voir le film hein? Et bah oui Gordon Levitt à tout compris il va mettre les meilleurs extraits de son film dans la bande annonce en y mettant une musique qui bouge bien et hop le tour est joué.

    En plus, il y a aussi un bon paquet de placement produit dans le film et j'ai horreur de ça.

    Le film est sans surprise et un peu vide, la longueur se ressent au milieu du film pourtant il ne dure que 1h30 et la fin est vite expédié. Le scénario n'est pas développer, ca fait vraiment trop débutant.

    Les personnages trop stéréotyper Scarlett Johansson, ou peux développer: les parents. Voir pas développer du tout: la sœur accro à son portable.

    Et puis il nous ressort le cliché de la famille Italo-Américaine et pourquoi nous mettre des petites notes de musique quand il y a un moment mélancolique et pourquoi mettre la chanson "Good vibrations" au générique? C'est pour faire croire au public qu'ils ont passé un bon moment! Lui qui veut lever le voile sur les clichés dans les films hollywoodiens c'est plutôt mal placé.
    Le pire c'est que j'ai lu un entretien de Levitt dans la presse (oui parfois je m’ennuie) et ou il disait " mon film n'a coûté que 6 millions de dollars" et la presse précise que le film à déjà rapporter 25 millions.
    Franchement pourquoi tu dis ca? N'importe quel mec ayant un sens critique aurait pu faire un vrai film sur le même sujet avec moins de 50000.
    Voilà qu'il se met à être arrogant le Levitt, moi qui l'aimais bien, fut un temps .
    Et puis la mise en scène est quasi inexistante.
    Il n'y a pas de style vraiment défini.

    Il reprend quelques méthodes d' Araki, sans atteindre 1/10 de la classe de celui qui l'a dirigé dans "Mysterious skin". Il y a notamment quelques plans avec des extraits x et Levitt qui font penser à la mise en scène de Gregg Araki. La voix off fait penser à Woody Allen.
    Mais le film est tellement vide et en plus Levitt devient vite moralisateur.

    Bref un beau gâchis.

    Et c'est dommage, car l'idée de confronter deux personnes aussi différentes dans leurs dépendance, ca aurait pu être génial, mais bon Levitt n'est pas Godard et pourtant il admire les films de Godard, mais bon son éducation à la nouvelle vague ne lui a semble t'il pas servi.
    Ni ses collaborations avec Nolan et Spielberg.

    Évidement, je savais très bien que Gordon Levitt n'allait pas révolutionner la comédie, mais j’espérai un film sympa avec un minimum d'exigence d'un point de vue cinématographique, alors qu'il n'y a strictement rien, en fait.

    Il y a très peu d'acteurs qui réussissent à réaliser des films de cinéma avec une véritable vision cinématographie et un style.

    Côté Américain Clint Eastwood à réussi, il est devenu un véritable cinéaste, de nos jours il n'y a pas grand-chose si ce n'est peut être le prometteur Zach Braff.

    On va aussi attendre de voir ce que va faire Ryan Gosling en espérant qu'il réussisse mieux que son collègue Gordon Levitt.

    Cela dit, le film est regardable et ça ne manquera pas de plaire à un large public.
    ffred
    ffred

    1 564 abonnés 3 992 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Premier film derrière la caméra pour l'acteur, discret, mais talentueux, Joseph Gordon-Levitt. L'affiche et la bande-annonce laissent entrevoir une comédie politiquement incorrecte, loufoque voir déjantée. C'est bien ce que l'on entrevoit...quelques minutes. Ça démarre sur les chapeaux de roue. Sans être trépidant, c'est bien rythmé. Pour finir par très vite...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    236 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Révélé au grand public par Inception et Dark Knight Rises, Joseph Gordon-Levitt a pourtant eu une carrière déjà bien remplie auparavant dans le cinéma indépendant . Des films comme Mysterious Skin ou (500) Jours Ensemble qui avaient déjà attiré l'attention des cinéphiles qui n'attendaient que son retour à ce genre de films plus intimistes. Avec Don Jon, le comédien exauce leur souhait en signant son premier long métrage en tant que réalisateur et scénariste.

    Connaissez-vous le site Pornhub ? Jon Martello, alias Don Jon, le connait par cœur pour le fréquenter plusieurs fois par jour. Le jeune homme n'a pas honte à s'avouer accro au porno sur internet car cela lui permet de voir des choses qu'aucune véritable relation sexuelle ne peut lui apporter. A force il s'est fait une image totalement fausse des relations avec les femmes. De toute façon jusque là aucune n'avait mérité de passer plus d'une nuit avec lui jusqu’à ce qu'il rencontre celle qu'il pense être la bonne.

    Ce Don Jon ressemble à la majorité des hommes, on vit de toute manière dans un monde très érotisé où les femmes sont bien souvent traitées comme des objets pour vendre tout et n'importe quoi. Pendant ce temps là les femmes rêvent de fonder un foyer avec chien et enfants en se gavant de comédies romantiques. Barbara, la fille sur laquelle il va vraiment flasher est de ce genre là. Hommes comme femmes pourront donc s'identifier facilement à l'un ou l'autre de ces personnages et ne pas avoir du coup la même vision de l'histoire écrite par Joseph Gordon-Levitt.

    L'acteur s'est fait un petit plaisir en offrant à Scarlett Johansson le rôle de Barbara qu'il avait spécialement écrit pour elle avant même d'être certain qu'elle accepterait. Un rôle de fille très belle mais assez vulgaire qui donne l'occasion à la comédienne de jouer avec son image. Julianne Moore se voit confier un rôle plus intrigant qui prend de l'ampleur au cours du film dans une relation qui parait moins crédible. Il offre aussi à Tony Danza, le héros de la série Madame Est Servie une résurrection inattendue dans le rôle de son père, véritable macho italien caricatural. Quand à la pauvre Brie Larson, découverte dans Scott Pilgrim, son rôle ne comporte qu'une seule ligne de dialogue qui fait mouche comme un clin d’œil au Silent Bob de Kevin Smith.

    Le film commence vraiment sur le ton de la comédie en décrivant la vie de Don Jon. Une vie qui rappellera certainement beaucoup choses aux spectateurs mâles. L'occasion aussi de glisser des images très hot qui valent aux long métrage d'être interdit aux moins de 12 ans. Don Jon fini par basculer dans sa dernière partie dans un tout autre genre un peu trop moraliste quand le héros très croyant cherche un semblant de repentance avec la rencontre d'une femme plus âgée qui va lui ouvrir les yeux sur son égoïsme.

    Film très sexy qui parlera avant tout à un public masculin, Don Jon est une semi-réussite qui se perd un peu en route. Il reste cependant un très bon coup d'essais pour Joseph Gordon-Levitt qui prouve qu'en plus d'être un acteur attachant, il est aussi un très bon conteur et un réalisateur inspiré à surveiller de près.
    JoRod
    JoRod

    43 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2014
    Première réalisation pour Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin, Looper) où Jon Martello, qu’il interprète également, grand séducteur du samedi soir et addictif aux films pornographiques, rencontre Barbara Sugarman, alias Scarlett Johansson, belle blonde aux formes généreuses, nourrie aux comédies romantiques. La première partie est amusante, s’accommodant avec malice des clichés de la comédie romantique classique et de la beaufitude ambiante mais le jeune réalisateur américain se montre beaucoup moins inspiré ensuite, faute à un scénario bancal et une fin moralisatrice un peu douteuse. On reste sur notre fin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    spoiler: Parmi les bandes-annonces qui savent gâcher les effets d'un film, celle de Don Jon était vraiment à éviter. Condensé du film qui dévoile toute la forme du récit et une grande partie de son contenu. Ainsi aucun suspens dans la 1ere heure et surtout des blagues qui sans surprise perdent de leur effet. Seul révélation dans la 1ere partie du film, Tony Danza. Numéro de clown plutôt amusant. Le début du film part sur des bases de comédie-romantique dans le texte avec un montage qui apporte beaucoup de dynamisme. Dans son ensemble la réalisation n'est pas mauvaise. La routine à laquelle tient Jon Junior est un bon appui de mise en scène et la photographie plutôt maline. L'image met en lumière ce que Gordon-Levitt veut nous montrer et parfois c'est même assez joli. Avant de prendre un virage astucieux, la route de la romance finie tout de même par être longue. Mais heureusement le jeune réalisateur est un excellent menteur et pas si mauvais scénariste pour ses débuts. Le récit se construit progressivement pour travailler jusqu'au bout son discours. Un anti-conte de fée pleinement assumé. La princesse, en la personne de Scarlett Johansson, est surfaite et ce jusqu'au prénom. Barbara est insupportable dans ses manières et ses principes. Une femme des ménage, du rose partout, de la passion pour les films d'amour, tant d'indices démontrant qu'il s'agit plus d'une quête du prince charmant que d'idéaux. Quand elle tend un bébé dans le bras de son Don Juan on atteins les sommets des effets appuyés. Le roi et la reine sont comblés par cette princesse que le fils finit par leur présenter. Maman aime ses bonnes manières, papa adore sa fière allure. Les amis du prince ne voit en revanche en elle rien de plus qu'un 8. La sœur non plus ne s'y trompe pas. Ce sont d'abord ses yeux et ses silences qui parlent, alors quand des mots finissent par sortir elle cloue définitivement le plantage du prince. Second rôle très intéressant et bien tenu par Brie Larson. Une vraie rencontre fortuite, aucun mensonge, des histoires de vie qui nourrissent un véritable relation amoureuse. Tels qu'ils sont les vrais amants n'ont pas à devenir la princesse ou le prince rêvé. Qui plus est Julianne Moore est magnifiquement fêlée. L'apologie du porno est certes très sotte mais prend le parti de lier l'amour physique à l'amour de l'âme. C'est juste. Un train-train de départ très redondant un peu trop obsédé par l'obscène mais qui casse habilement les codes. La mécanique de l'amour faux déconstruit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Film sympathique. J'ai bien aimé le rythme du film et son écriture, il est bien monté et la musique bien choisie. C'est une simple chronique de vie, je suis un peu restée sur ma faim. On a quand même une illustration bien faite de notre société actuelle et de ses paradoxes (le porno, l'église, l'amour...) mais rien de plus... Mention spéciale pour les beaux muscles de notre Don Jon qui rendent le film encore plus agréable à regarder !
    virnoni
    virnoni

    95 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Petite surprise! Joseph Gordon-Levitt s'en sort avec les honneurs franchement avec un sujet pourtant assez casse-gueule et osé! Bravo à lui, non seulement d'avoir tenté un tel sujet pour une première réalisation, mais aussi d'avoir joué ce connard prétentieux (n'ayant pas peur des mots!). J'aimais déjà l'acteur, ses choix, son jeu souvent fin, mais, maintenant j'aime aussi le réalisateur, ses prises de risque et ses idées (et valeurs!). Rien que pour ça, je dit chapeau l'artiste et continuez! Pourtant, tout pourrait commencer mal avec une mise en place plutôt consternante d'un personnage qui l'est tout autant : des images de porno (mais ça, c'est le thème même du film donc, pas de surprise), de gonflette, de baise rapide. Voilà pour la présentation. Puis, peu à peu, on se prend d'affection pour cet homme justement, perdu dans ses stéréotypes et éducatifs : quand on voit son "merveilleux" père (superbement joué par le trop rare Tony Danza, vraiment encore bien fait à son âge, soit dit en passant! Double merci à Joseph pour ce choix, et d'ailleurs l'ensemble de son casting, impec - ahhhh la soeur du héros : le rôle de sa vie, à mourir de rire. Chaque scène est faite avec un portable à la main, c'est juste grandiose et quand enfin elle parle...tout est dit alors!). Bref... en même temps que ce personnage évolue et comprend le sens des relations amoureuses (humaines), le spectateur (on va dire plus éclairé que lui...j'espère!) évolue aussi avec lui, se pose des questions, a envie de lui prendre la main vers la vraie vie (ce que fait le personnage joué avec grâce et finesse par Julianne Moore enfin calme - ouf - dans un rôle!). Ce qui m'a surprise dans le jeu de Gordon-Levitt c'est qu'il arrive à faire oublier sa tête de "jeune premier-poupon" pour devenir ce mec odieux, musclé comme il faut (trop même!) et porté sur le vide machiste. Et autre surprise, c'est de retrouver cet air enfantin attachant quand il découvre l'amour et par là, lui-même. Le changement est donc intéressant, sincère et touchant au final. Mention très spéciale à Scarlette Johansson qui joue à la perfection la gagole, maîtresse femme (donc pas si conne!), qui cache en fait une femme sure d'elle et de ses idéaux "machistes" aussi. Le sujet du film prend d'ailleurs ici de l'ampleur avec cette opposition des 2 personnages, soit disant en train de vivre l'amour absolu, mais fait de clichés, d'ambitions personnelles (pour elle), de valeurs stéréotypées enracinées par les médias, les films, la société. C'est ici le véritable sujet du film (et double bravo pour Gordon encore!) : comment nous vivons dans une société qui nous véhicule des messages codifiés en permanence. Tout nous est accessible, à profusion, à fortes doses, qu'on ne sait plus en laisser de côté, on avale on avale on avale... dans tous les sens du terme (!) et on fonce aveuglément dans ce qui n'est pas notre vie au final. On fait. On ne pense plus par nous mêmes. Petite critique aussi bienvenue contre l'église, "réparateur des âmes" en rien au final. C'est simple mais ça fait mouche. Merci. Bien sur, des bémols avec des facilités et des clichés : ahhh le père machiste qui fait un... fils machiste accro au porno! La maman limite conne, avilie par son con de mari, qui fait...un fils machiste accro au porno ; ou, l'âme soeur plus âgée qui va lui expliquer la vie ("le porno à haute dose c'est pas bien, il faut donner et recevoir pour aimer") mais ce n'est rien au final, rien qui gâche le reste car ces "stéréotypes" sont aussi des paradoxes dont se nourrit le film pour avancer et justement véhiculer un joli message de prise de conscience d'un jeune homme assez paumé au final dans une société de consommation. C'est plutôt frais, drôle, sincère (chose rare!), culotté, pas niais du tout : oui l'amour nous sauvera ! Je recommande vivement.
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