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Alex Motamots
7 abonnés
323 critiques
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3,0
Publiée le 24 août 2021
De gros plans sur les visages en gros plans sur les visages. Du bleu par petites touches ou saturant l'image. Du bleu par opposition à la brique rouge formatée. Des plaisirs de la bouche gastronomiques ou sexuels. Un film sur la complexité du désir. Un film sur le déterminisme social.
Film interminable, grotesque et vulgaire. Aucune sensualité. Le réalisateur a juste transposé ses fantasmes d'homme sur deux femmes. Les deux actrices jouent bien mais le tout reste froid, sans passion aucune, sans souffle. Si vous voulez voir une belle histoire d'amour entre deux femmes, regardez plutôt Portrait de la jeune fille en feu.
Les actrices jouent bien (un peu toujours avec les mêmes ressorts, mais ça passe), le film est un peu répétitif tout de même et les enjeux pas passionnants. Les scènes de sexe sont sûrement pour beaucoup dans le nombre d'entrées du film (-12 ans seulement ? j'aurais mis -16 m'enfin j'imagine que je n'y connais rien...) qui n'offre sinon qu'une inintéressante amourette esthétisée à l'outrance... Dispensable.
Que dire ? Un ennuie profond. Les personnages sont sans saveurs, sans profondeur. Le réalisateur s'est plus focalisé sur le porno de bas étage que sur l'histoire d'amour elle même Pas d'approfondissement dans la perdition qui entoure Adèle.
M. Kechiche devrait se lancer directement dans le porno, quoiqu'il n'en est pas loin. Si j'avais pu ne mettre aucune étoile, je l'aurai fait. Histoire sans intérêt, à par vouloir attirer les voyeurs, pervers ... Cet homme me dégoûte, c'est un gros vicieux, et ses actrices ... Je préfère m'arrêter là.
Franchement un scénario très simpliste, beaucoup de sex et de nudité qui n'apportent pas grand chose au final j'ai trouvé. Mais une telle justesse, le film est tellement poingant, authentique et sincère. Les acteurs sont formidable et l'identification est super forte j'etais très étonné d'à quelle point on partage la peine ou la joie des personnages. L'immersion est totale Graçe à une très bonne real. Un film qui a une âme.
Aujourd'hui, l'identité de genre et la sexualité font partis des sujets principaux au sein de notre communauté; il est donc normal que l'on trouve des films à ce sujet également. Je pense que ce film a pu aider des jeunes ou des adultes en difficultés quand à leur sexualité. Cependant... je ne veux pas encore cracher sur le cinéma français parce que je cherche toujours à garder espoir qu'il s'améliore mais ça semble sans espoir lorsque je vois des choses comme ça. Lorsque j'ai cherché à regarder ce film je me suis profondément ennuyé et je n'ai pas honte à le dire. Au bout d'une 1h15 (soit moins de la moitié du film), l'histoire a à peine avancé et on se demande si on doit prendre son mal en patience en espérant que la suite sera bien meilleure... mais non. En fait je pense que c'est un sujet intéressant à développer et j'espère vraiment voir d'autres films qui parlent des mêmes choses. Je voudrais maintenant lister les points négatifs que j'ai trouvé, ce qui m'a dégoûté un peu plus de ce que le cinéma français a à nous offrir (Pardon) :
- Pas ou très peu de musique en arrière plan; ce qui emplifie le côté mou du film - Chaque scène est assez longues (sans qu'on ait besoin de s'attarder) - La longueur du film. En général, lorsqu'un film est aussi long c'est lorsqu'il y a des éléments croustillants. Pour un film comme celui là ça devrait ne pas dépasser 1h30 grand max. - Le jeu des acteurs. En soit j'ai retrouvé un côté très réaliste des réactions des personnages. J'entends par la que j'ai déjà connu des élèves se comporter comme ça dans la vrai vie. Seulement ça reste beaucoup trop mou et long pour un film.
Les bons points :
- L'idée. Le scénario est un petit peu plat en soit mais je pense que l'idée était bonne tout de même. On a besoin de films comme ça. - Certaines émotions ressenties. Bien que je me sois ennuyé la plupart du temps j'ai ressentis une forte angoisse à certains moments du films (par rapport aux "amies" d'Adèle. J'ai connu des personnes comme celle là et je pense que ça a parlé à beaucoup de monde.
Bref, j'aimerais beaucoup voir d'autres avis et j'ai toujours bon espoir que ça s'améliore.
Hum, alors comme tous les film qui ont eu une palme d'or, je ne vois ni l'art ni le talent, juste des scène de sexes malaisantes. Je ne comprends pas comment GTA peut avoir un pegi -18 et ce film être accepté pour tous public alors que c'est clairement des scène pornographique.
Attachante Adèle (et l’actrice qui l’incarne). La relation qu’elle entretient avec sa compagne est finement décrite et bien mise en scène (la scène de rupture est sensationnelle). En revanche, je déplore que, sous couvert d’authenticité (?), on parle sans articuler, tienne des propos racoleurs, s’embrasse bruyamment et s’empiffre de spaghettis. Enfin, ce film est trop long.
Film très intéressant, de la recherche et des efforts réels et visibles ont été faits, bravo! Cependant, la fin du film passe un message assez décevant, je vous laisserai en déduire par vous même. Je ne voudrais pas vous raconter le dénouement de ce film. La seule chose que je puisse vous dire et que la fin du film traduit très bien la société dans laquelle nous vivons (ne prenez surtout pas ça comme un compliment !). Mais la palme d'or reste pleinement méritée!
Porté aux nues par les critiques et les différents festivals, on se demande encore pourquoi ? Mise en scène et interprétation digne d'un téléfilm de la 2 du Mecredi soir ou d'un épisode de l'Instit...Interminable (3 heures!!!)...Caricaturale (les ouvriers forcement beaufs et homophobes...Les artistes bobos forcément ouverts et tolérants)...La scène de sexe de 15 minutes et tellement comique sera la seule chose qui permettra au film de traversé les époques à la manière du Dernier Tango à Paris et encore...
Je plains sincèrement les âmes tristes et laides qui, pris dans les rets d’une homophobie crasse, sont passés à côté du film. Sur le fond, une réflexion serrée sur la passion amoureuse, de ses balbutiements jusqu’à l’arrachement imposé de son inéluctable fin. S’entremêle à cette thématique, que l’on espère universelle, celle de la lutte des classes et de ses incidences sur les trajectoires singulières de chaque individu. Les scènes des dîners chez les parents sont vertigineuses de violence symbolique, tout comme le jeu dans lequel Emma entraîne Adèle. Ce que l’on retient d’ailleurs c’est d’ailleurs bien la performance de l’actrice qui l’incarne : magistrale, elle génère dès le début du film une puissance empathie. Léa Seydoux joue faux mais sa comparse la tire vers le haut. Un bémol peut-être, les innombrables plans de face où les personnages mangent et qui en plus d’être laids sont très longs.