Mon compte
    La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
    Note moyenne
    3,5
    20466 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 ?

    1 555 critiques spectateurs

    5
    349 critiques
    4
    375 critiques
    3
    293 critiques
    2
    203 critiques
    1
    143 critiques
    0
    192 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    AdrienSchraymmZDXR Raidoberkana 669 743
    AdrienSchraymmZDXR Raidoberkana 669 743

    6 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Une Adèle dans un film double partie qui parle de vacances d’une petite et grande breutannière. Les coeurs escargots, la louis de funès en auto pilote dans un conte de ségur mélangé à du shrek saveur esquimau sans artifices dérangeandspdtr. Mais l’orée du bois couvre la rosée des fleurs papillote.
    -Soso-
    -Soso-

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    La première heure se passe bien et j'ai été particulièrement touchée par le déroulement de l'histoire et les émotions des personnages (même si certaines attitudes de lycéennes sont un peu caricaturales). On vibre d'envie que l'histoire d'amour se concrétise entre les deux femmes, deux femmes sensuelles qui plus est... et en fait on est super deçu.
    Bien qu'un doux romantisme imprègne les premières relations amicales des deux protagonistes et le début de leur complicité, bien que le premier baiser soit très tendre et pas trop rapide à venir, l'union est consommée immédiatement et on a droit à une scène "d'amour" non seulement très longue mais grotesque, pas crédible et sans aucune sensualité.
    À qui profite le crime, ou plutôt le pseudo-porno larvé pour se rincer l'oeil ? Où est l'amour ? l'émotion ? Et la tendresse, bordel ? On est censé assister à un moment d'intimité et la naissance d'une relation passionnée, et on se retrouve carrément devant une performance sportive :D
    Le cinéma, c'est pourtant fait pour suggérer, rêver, émouvoir, bouleverser, passionner... pas pour connaître par le menu les fantasmes du réalisateur. Je cite d'ailleurs Julie Maroh, l'auteure de la BD qui a inspiré le film : "Un étalage brutal et chirurgical, démonstratif et froid de sexe dit lesbien, qui tourne au porn, et qui m’a mise très mal à l’aise. Surtout quand, au milieu d’une salle de cinéma, tout le monde pouffe de rire."
    Suivront d'autres scènes "d'amour" qui m'ont aussi donné l'impression de regarder du X. C'est d'ailleurs (rires...) le seul moment où l'on a droit à des cadrages en plan large, sans doute pour mieux prendre toute la mesure des choses imaginées par Kechiche ?... Car en effet, le film enchaîne les plans rapprochés et très rapprochés ; ce que j'ai apprécié au début, et même trouvé brillant pour capter et être au plus près des émotions des uns et des autres.
    Donc, mon incrédulité s'est vite désuspendue après ces scènes de sexe qui évacuent la moindre tendresse... dommage !
    Ensuite, et jusqu'à la fin, c'est du mélodrame pur jus, trop de mélodrame, là où le scénario aurait pu tenir sur un bon rythme en moins de 2 heures. Surtout que beaucoup de scènes après la "rupture" sont sans intérêt (le chagrin, le chagrin et la tristesse, le chagrin et la pitié...). On aurait espéré une lueur d'espoir plutôt que des longs moments de "rien" et des temporalités floues, ou encore une scène de retrouvailles un peu plus crédible dans son déroulement et ses dialogues.
    Bref, une fois n'est pas coutume, je me fais des nœuds au cerveau en essayant de comprendre comment ce film a pu recevoir autant de récompenses (la liste sur le Wikipédia du film est longue comme le bras...). Il a des qualités, certes, mais ça laisse quand même interrogatif.
    Et comme le soulignent d'autres commentaires : la répétition des spaghettis bolo, des gens en gros plans qui mangent, qui parlent en mangeant, plusieurs fois, c'est vraiment limite... Il y a même une scène de "découverte d'huîtres", allusion pas très inspirée... d'autant que les deux héroïnes en parlaient dans un dialogue amical auparavant. J'ai même eu un doute, du coup, sur la phrase dictée aux enfants de CP dont Adèle est prof, et dont le mot "oignon" est difficile à écrire pour eux... Et que dire de certains plans pour "montrer du popotin" sous n'importe quel prétexte, lorsque les héroïnes sont habillées, lors d'une visite au musée, lors d'une sieste en solo, etc.
    Dommage, donc, que ce film ne rende pas grâce à une histoire si peu vue au cinéma et à ses deux actrices plutôt talentueuses. Jusqu'à présent donc, le seul grand film d'amour entre femmes qui m'ait particulièrement touchée est le très beau et brillant La Belle Saison de Catherine Corsini, plein d'amour et de sensualité (pour le coup).
    Pattenrond94
    Pattenrond94

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Je reste assez mitigé par ce film. En effet, j'ai bien compris qu'il se concentre surtout sur les émotions, davantage que sur le scénario qui n'a par conséquent pas besoin d'être très riche mais je trouve qu'il nous manque quand même des éléments qui assemblent et permettent d'unifier l'histoire : certains repères spatio-temporels auraient pu nous être offert, pour bien comprendre où on en est. Je n'ai rien à dire sur les jeu des deux actrices qui est excellent, évidemment, surtout Adèle, elles sont habitées par leurs rôles. Leur passion nous est livrée de façon authentique, réaliste, crue aussi évidemment, on pourrait penser que certaines scènes manquent un peu de couleur ou de musique mais on comprend l'intention du réalisateur dans sa volonté de nous offrir cette réalité sans avoir recours à des artifices. Certains seraient choqués et pourraient se demander s'ils ne se sont pas trompé de film, ce que je peux comprendre, mais j'ai apprécié cette absence de pudeur parfois (un conseil, ne vous risquez pas à regarder ce film en compagnie de vos parents).
    J'ai quand même repéré quelques éléments qui m'ont gêné, notamment la manière de filmer les scènes : pendant presque tout le film, la caméra est très serrée et se concentre uniquement sur le faciès des acteurs avec un effet de tremblement constant. Je trouve cela assez gênant parfois, je n'ai rien contre cette méthode qui, j'en suis sûr à un intérêt, mais je trouve que le cadreur/réalisateur en a un peu abusé et j'ai eu l'impression que cela a duré pendant tout le film : ça nous provoque une sorte de tension, comme si on manquait d'air et on aimerait que ce soit plus aéré et respirable parfois. C'est peut-être une volonté assumée mais pour ma part, cela m'a un peu gâché l'expérience parfois.
    spoiler: Également, j'ai trouvé la fin du film assez démoralisante, on a l'impression que le personnage principal va être malheureuse toute sa vie ... Je pense qu'une petite lueur d'espoir aurait été bienvenue, pour rappeler que oui, même un cœur brisé peut être réparé. Mais bon, ce n'est que mon avis d'un incorrigible romantique optimiste.
    .
    Bref, ne vous privez pas de le regarder, au moins une fois.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    33 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2022
    J'ai vu deux versions, une version longue (très longue...) et une plus courte expurgée de certaines cènes de sexe.
    Ces scènes de sexe sont plutôt crues et répétitives, le mettre n fois n'apporte rien, sinon une certaine vulgarité, avec un côté tristounet. C'est une histoire d'amour pas très subtile, qui donne l'impression d'être surtout basée sur attirance physique, un peu de finesse aurait été de bon aloi. J'ai ressenti une impression de longueur avec un certain ennui finalement. Les actrices ne sont pas très renversantes non plus, Adèle Exarchopoulos est elle-même assez vulgaire et Léa Seidoux plutôt transparente.
    Encore une Palme d'Or au Festival de Cannes que je ne comprends pas très bien, d'autant que 2 ans plus tard était en compétition Carol de Todd Haynes autrement supérieur sur tous les plans, mais qui lui n'a pas obtenu grand-chose.
    Naima B
    Naima B

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mars 2022
    C' est grotesque du début à la fin. Une honte cette palme, sachant que des réalisateurs très talentueux ne l'ont pas obtenu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Plus de trois heures de souffrance à regarder ce film au cours duquel la sexualité lesbienne est exposée en gros plans. Les actrices, notamment Léa Seydoux a déploré les conditions de tournage terribles qu'elles ont subies, sans rien pour les guider, livrées à elles mêmes en ayant passé dix jours nues pour que le réalisateur obtienne enfin ce qu'il souhaitait, des scènes de sexe réalistes. Hélas c'est un ratage absolu selon la communauté LGBT qui a largement critiqué celles-ci et des attitudes totalement hors sujet pendant les actes. Léa en a même pleuré à Cannes tellement elle a souffert. Il est vrai que ce qui a été exigé par Kéchiche peut être assimilé à de la torture sous emprise psychologique. Comment ces deux jeunes femmes vont-elles vivre avec ces souvenirs douloureux et se construire une vie ? Pourquoi n'ont-elles pas abandonné le tournage ? De quel droit peut-on imposer ces scènes et ces conditions à des actrices ? Autant de questions qui relèvent du tabou qui entoure le milieu du cinéma. Seule certitude, en 2022, un tel tournage serait impossible puisque les actrices ont réussi à obtenir des droits de véto sur les scènes de nudité et de sexe ce qui leur permet de contrôler et de fixer leurs limites. De plus, des coordinatrices d'intimité commencent à faire leur apparition sur les plateaux pour les protéger même si la France compte un certain retard à l'allumage (comme toujours) dans la mise en place de ces personnes. Ce film a fait scandale, à juste titre, tant le sujet est choquant et mal traité.
    American horror story drawing drawing
    American horror story drawing drawing

    Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    En tant que lesbienne, j’ai été profondément déçus et soulager de voir qu’un homme étais à l’origine de ce film, déçu car on a rarement vu de tel navet et soulager qu’il n’ai pas été fait par une lesbienne.
    Sur environs 2 heures de film mal tassé, je vais départagé de la manière la plus neutre possible:
    20 minutes de disputes plates, 30 minutes de sois disant art vu par le regard adolescent, 10 minute de gros plan mal fait ou l’on vois des spaghettis faire le grand 8 dans la bouche de l’actrice, et 1h débats sexuel sorti tout droit des clichée PH ou YP, voir à ce point sexualisé les lesbiennes c’est indigne d’un film qui a reçu la palme d’or.
    Comme si nous les lesbiennes ont étaient pas déjà assez sexualisées pour assouvir les fantasmes de ses messieurs.
    Prônant l’amour et l’art du point de vu d’une adolescente c’est infâme, dans l’amour le sexe n’est pas la clef et l’art j’ai même pas envie de perdre mon temps à déballer le pourquoi du comment ça ne parle pas d’art.
    Après ce que les actrices ont avoué avoir vécu c’est sans crainte que je dis que seul un pervers peut avoir l’idée de faire ce genre de scène, et les refaire en boucle sous prétexte que les scènes ne lui plaisais pas assez.
    Je pense parler au nom d’une grande majorité de lesbiennes en disant que ce film ne mérite pas sa palme d’or.
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2021
    Il y a parfois des films dont on se fait une idée avant de le voir. C'est le cas de "La vie d'Adèle". Je m'attendais à un film long, chiant et niais sur la vie sentimentale d'une jeune lesbienne. Et au bout d'une heure de film, je me dis que j'avais vu juste. Des scènes de sexe assez inutiles et très longues, de beaux sentiments en l'air... Mais la deuxième heure débute et un nouveau film se dévoile. Celui d'une vie détruite, d'un semblant de lutte des classes et d'un amour qui ne fonctionne pas. Là, c'est un film qui prend et qui marche. Ce n'est pas qu'un film lesbien. Et même si beaucoup de critiques se posent sur le fait que le sexe lesbien n'est pas réaliste, honnêtement, ce n'est pas le but du film. Les messages passent, le rythme est très bon, même la première heure qui est plus longue. Tout s'enchaîne et les 3 heures passent assez rapidement.
    Comme quoi, les idées reçues, il ne faut pas toujours les considérer. Malgré tout, le film frôle parfois le ridicule avec les scène de sexe en veux tu en voilà qui n'apporte rien au scénario. Fort heureusement, ces dernières disparaissent rapidement au fil du film.
    Debouverie
    Debouverie

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    La vie d’Adèle, l’avis de Georges

    Je ne dévoilerai rien, il n’y a rien à dévoiler dans un film où il ne se passe rien.
    Adèle, 15ans, croise dans la rue, l’espace d’un instant, une fille aux cheveux bleus. Pour qu’on ma reconnaisse. Et cet instant d’une seconde et demie lui inspire un fantasme érotique qui l’amène à se masturber. Ca démarre léger. Par la suite, un garçon l’emmène, et , devinez où : dans une boîte gay pour garçons. Adèle s’y ennuie, et toute sainte Nitouche qu’elle est, elle migre derechef dans une autre boîte gay pour filles. Et oui, ça devait arriver : qui s’y trouve justement : la fille aux cheveux bleus. Et , vous n’allez pas le croire, elle vient accoster notre Adèle.
    Elle aura avec elle une relation sexuée montrée avec aussi peu de suggestion que dans un film porno : on voit tout, on halète et pousse de petits cris de plaisir. Adèle, pour sa première expérience se montre experte : 69, ciseaux, fontaine : elle connaît toutes les techniques de l’amour lesbien comme une pro éprouvée.
    La caméra est d’une subtilité rare : les personnages parlent en mangeant, en fumant, en mangeant encore : des spaghettis dont on nous livre utilement les secrets de la sauce, des huîtres aqui évoquent pour la compagne d’Adèle le sexe féminin( on reste dans la légèreté) , un barbecue avec des spaghettis, des sandwiches grecs et encore et encore : pas moyen d’ouvrir la bouche pour parler sans qu’elle soit pleine ! Ca n’aide pas à déchiffrer la bande son qui est souvent grommelée, pour faire plus vrai sans doute. Et on mange la bouche ouverte, c’est plus naturel !
    Les personnages, sauf en situation d’affrontement, sont côte à côte pour les dialogues, ce qui n’empêche pas la caméra de se livrer à un champ-contrechamp invariable des plus lassants. Le tout en très gros plans serrés au téléobjectif, seuls les grains de peau, les poils de moustache et les boutons d’acné constituent le décor. Sauf une pause où Adèle échange des banalités avec un garçon sur un banc bleu ( comme les cheveux fameux) sous un arbre aux fleurs rouges du plus bel effet mais sans aucun rapport ni signification, et deux scènes au bord d’un canal pittoresque pour montrer qu’on dispose aussi d’une focale normale.
    Adèle est LE sujet (on vous l’a dit, il ne se passe pratiquement rien). On se borne à contempler sa fadeur, son inertie. Adèle défait son chignon, Adèle le renoue, et vice-versa ; en toutes circonstances, elle est habilement décoiffée, une mèche devant les yeux. Ses propos sont insignifiants puisque on la présente comme une fille simple, limite inculte. Son ambition se limite à être institutrice. A la différence du milieu « artistique » de sa copine, prétentieux comme s’il était parisien.
    On voit Adèle sortir de sa maison, on la voit y rentrer. Et ressortir, et re-rentrer. Passionnant. Elle marche beaucoup : on la voit marcher de dos, de face, encore de dos, encore de face. Elle prend le train, le bus : des scènes qu’on a du mal à juger indispensables.
    Sa compagne est une piètre artiste dont les « œuvres » sont exposées dans une galerie située dans un improbable quartier pittoresque de Lille : Adèle, pour s’y rendre, enfile sa plus belle robe bleue.
    Et puis rien. Une histoire qui cherche autant son commencement que sa fin.
    Certains ont crié au chef-d’œuvre. Ce recueil de stéréotypes a même récolté une palme d’or.
    L’intention du réalisateur transpire, il veut montrer du vrai, du super réel, et c’est du super raté, du cliché à chaque image : Adèle lit à la fenêtre, Adèle prend le bus, Adèle la plouc prépare des chaussons frits et gras pour l’anniversaire de son amoureuse avec, tenez-vous bien, Louise Brooks qui s’affiche sur un drap de lit en toile de fond, un film ( Pabst) qui défile et auquel personne ne prête attention. La philo à deux balles, au lycée comme dans les bistrot ou dans la cour de récré, c’est pour donner un air de film à thèse sans doute. Ca sonne archi faux, sans doute pour faire encore plus naturel !

    C’est qu’on y voit la caricature de deux mondes, celui modeste à médiocre de la petite banlieusarde et celui de celle qui se prend pour une artiste où on est de gauche avec des idées larges. Quel combat, quelle audace !
    On s’ennuie trois heures durant, mais on peut aller chercher une bière, aller aux toilettes, voir si le bébé dort et revenir, on n’aura rien perdu.
    Aimerico
    Aimerico

    18 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Vrai chef d'oeuvre. Bouleversant et intense. Comment filmer le coup de foudre, l'amour, le désir, la délicatesse, l'adolescence, l'entrée dans l'âge adulte et la routine d'un métier et du peu ou pas d'amour, la fragilité de l'amour...en dehors des scènes d'amour que j'ai trouvé belles mais trop longues. Les 2 actrices sont plus que parfaites
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Un film long (trop surement) sur une personne qui se cherche et pense se trouver via une véritable histoire d'amour. La différence culturelle entre les deux jeunes femmes ne va finalement pas être comblée. Comme d'habitude le cinéma de Kechiche est emprunt de réalisme et embarque le spectateur, la durée par contre le perdra.
    Pierre.L
    Pierre.L

    15 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Que retenir principalement de ce film, dont l'histoire se déroule sur plusieurs années ? La jeune et innocente Adèle, au début lycéenne littéraire avec des amies assez inquisitrices, rencontre une étudiante en beaux-arts et aura une liaison amoureuse intense...Quelque chose semble néanmoins les séparer un peu : Emma la "dure" et son milieu sont visiblement attachés à un certain raffinement, à l'épanouissement personnel par l'art (comme peindre, écrire...) tandis qu'Adèle, dont l'entourage est plus conformiste, aspire plutôt à une vie simple et un boulot sécurisant, être avec Emma lui suffit...Dans leur relation, n'est-elle d'ailleurs pas la plus passionnée ? Adèle suscite finalement beaucoup de sincérité et d'empathie tout au long du film, et c'est bien ce qui fait la force de cette oeuvre.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Ce film, réalisé par Abdellatif Kechiche et sorti en 2013, qui a beaucoup fait parler de lui mais qui surtout divisé la critique, n'est vraiment pas mal du tout ! Le film est adapté de la bande dessinée "Le bleu est une couleur chaude" de Jul' Maroh mais, ne l'ayant pas lue, je ne pourrai pas le comparer au film. Bref, c'est ici l'histoire d'Adèle donc qui se rend compte petit à petit qu'elle est homosexuelle ; on la suit donc dans son parcours amoureux avec Emma. Bon, ça n'a pas l'air très original comme ça mais, premièrement, des films lesbiens, il n'y en a pas des masses, et puis l'histoire est ici très bien traitée, tout simplement, ce n'est pas qu'une vulgaire histoire d'amour. L'originalité réside surtout dans le fait que le film soit divisé en deux parties : la rencontre amoureuse donc, qui mêle alors romance et teen movie puisqu'Adèle est encore au lycée (on y retrouve d'ailleurs certains codes du genre) et puis dans la seconde partie, on voit tout ce qui se passe après l’idylle des deux personnages, en général ce que nous ne voyons pas dans les comédies romantiques : l'après rencontre et donc l'après classique happy end. Sans spoiler, c'est dans la seconde partie évidemment que les choses vont se corser pour les deux personnages. Néanmoins, c'est également cette seconde partie que j'ai trouvé un peu longue ! Effectivement, c'est surtout dans la dernière demie-heure que j'ai peu à peu décroché, trouvant que le rythme tombait peut-être petit à petit à plat, malgré un sujet pourtant intéressant ! J'ai cependant adoré la première partie, qui reprend donc beaucoup de codes du teen movie, parce-que le personnage principal se cherche, parce-que la rencontre amoureuse et les discussions qu'entretiennent les deux personnages principaux sont passionnantes et puis, parce-que c'est très authentique ! Notamment lors des scènes de repas (bon hormis les gros plans sur les bouches avec lesquels j'ai eu, comme beaucoup de spectateurs j'imagine, énormément de mal) chez les deux familles respectives dans lesquelles on a vraiment l'impression d'y être. Les conversations un peu bateau, le jeu d'acteurs très naturel, enfin j'ai vraiment cru être limite dans un strip-tease (l'émission belge) ! La seconde partie est malgré tout intéressante aussi, on change de registre mais je l'ai trouvé donc un peu longue sur sa fin. La mise en scène est également très bonne, le film a fait beaucoup parler de lui aussi pour ses longues scènes de sexe qui ne sont certes pas toutes nécessaires ! Concernant les actrices, nous retiendrons donc principalement Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux qui jouent vraiment très bien ! "La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2" reste donc, malgré ses quelques longueurs, un bon film !
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2021
    De gros plans sur les visages en gros plans sur les visages.
    Du bleu par petites touches ou saturant l'image. Du bleu par opposition à la brique rouge formatée.
    Des plaisirs de la bouche gastronomiques ou sexuels.
    Un film sur la complexité du désir.
    Un film sur le déterminisme social.
    Lolipop
    Lolipop

    10 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 août 2021
    Film interminable, grotesque et vulgaire. Aucune sensualité. Le réalisateur a juste transposé ses fantasmes d'homme sur deux femmes. Les deux actrices jouent bien mais le tout reste froid, sans passion aucune, sans souffle. Si vous voulez voir une belle histoire d'amour entre deux femmes, regardez plutôt Portrait de la jeune fille en feu.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top