L'une des théories le plus souvent mise en avant dans de nombreux films à base de culture populaire américaine, cette culture de "l'Amérique profonde" qui voudrait croire "à l'amour pour toujours", aux contes de fées, à Disneyworld entre deux Macdos et trois litres de coca, à savoir l'existence et l'opportunité de la seconde chance, est gentiment mis en image dans "Touchback". Bien entendu, ce n'est pas crédible, d'ailleurs on n'y croit pas un seul instant, mais... et si c'était possible? Je veux dire: bouffer et boire des tonnes de merde sans grossir, se marier et vivre heureux jusqu'à la fin des temps, pouvoir se faire exploser une guibolle dans une compète pour gros cons en casquettes amateurs de bières, accros aux sports vautrés en survêts dans des canapés défoncés, et rejouer la partie mieux que sur une Xbox sans faire game over...
Ce film a tout de même le mérite de nous prouver que Kurt Russell que l'on aurait pu croire mort depuis le "grindhouse" de Tarentino en 2007, se porte encore bien. C'est une consolation...