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Hotinhere
569 abonnés
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3,0
Publiée le 6 juillet 2020
Adapté du roman de Stephen King, un film aussi glaçant qu'inquiétant dans le plus pur style Cronenberg, porté par l'excellente interprétation de Christopher Walken.
Je viens de revoir, de nombreuses années après, ce film tiré de l'oeuvre de Stephen King. Certes, l'ensemble a vieilli, et les scènes font un peu "téléguidées", mais la prestation de cet immense acteur qu'est Christopher Walken fait que cela reste très agréable à suivre. Un bon cru de David Cronenberg.
Thriller fantastique d'après Stephen King. Cronenberg ne pouvait prendre personne d'autre que Christopher Walken pour le rôle principal. Daté mais efficace.
C'est loin d'être la pire adaptation du maître de l'épouvante, mais Dead Zone n'emporte pas pour autant une adhésion totale de ma part. La faute en partie à un sujet traité de manière trop rapide ou superficielle par moments, avec des personnages parfois trop peu creusés, et une finalité trop évidente. La faute aussi en partie au style Cronenberg, dont je ne suis pas vraiment fan, et qui me semble abuser de lenteurs inutiles pour peupler son histoire. La première moitié du film déroule quasi sans accroc, avec quelques séquences remarquables, mais une fois l'histoire mise en place on a l'impression de se traîner, un peu comme Christopher Walken dont la seule présence aurait justifié une prestation nettement plus "folle". Le sentiment que Dead Zone veut aller trop vite à son terme en zappant certains développements.
Un bon Cronenberg, que je ne classerais pas, toutefois, parmi ses chefs-d'oeuvre. La faute à un scénario mal ficelé, s'étalant trop longuement sur certains aspects du récit et pas assez sur d'autres - la scène finale, par exemple, un peu bâclée. Les personnages, un peu trop unidimensionnels, tranchent avec le style habituel du cinéaste, qui sait comme personne d'autre explorer les coins sombres de la psyché humaine. Bref, nous sommes loin de La Mouche, Faux-semblants ou Crash.
Le film n'en demeure pas moins intéressant, magnifié par un Christopher Walken qui nous livre une interprétation lumineuse.
Ce film, réalisé par David Cronenberg et sorti en 1983, n'est pas mal du tout. Le scénario est adapté du roman homonyme de Stephen King et raconte l'histoire d'un homme qui, après un accident de voiture, est doté d'un dont de voyance en touchant les gens. En ce qui concerne le livre, j'ai beaucoup aimé toute la première partie, c'est à dire lorsque le personnage principal découvre son pouvoir, lorsqu'il aide le shériff etc. et puis je me suis un peu ennuyé sur la fin que je trouve moins palpitante. Pour le film, j'avais donc un peu peur que cela me fasse le même effet. Mais finalement, même si je préfère tout de même le livre dans l'ensemble, le film à la qualité de rester égal tout du long. Évidemment, nous n'avons pas tous les détails que contient le livre, pourtant intéressants, notamment sur la personnalité des personnages etc. mais l'histoire et surtout l'intrigue restent tout de même très fidèle au livre. Comme le livre, le film est dans l'ensemble très manichéen mais nous avons tout de même quelque chose de recherché et notamment dans les personnages. En effet, cela s'observe surtout dans le personnage principal car on voit bien qu'il hésite souvent, qu'il est souvent dans un conflit intérieur, ce qui est très intéressant, surtout avec un sujet comme celui-ci. Au-delà du film d'horreur et du fantastique, nous avons une vraie question, d'ailleurs posée telle quelle dans le film, que ferions nous si nous pouvions revenir dans le temps et tuer Hitler ? Même si la réponse parait évidente, je pense qu'elle ne l'est pas tant que ça et le film fait en sorte l'on se pose nous-même la question. Du côté des acteurs, nous avons principalement Christopher Walken, Herbert Lom et Martin Sheen qui jouent très bien. "Dead Zone" est donc un film qui a vieillis mais qui reste intéressant.
Le revoir a été une bonne chose, très bien comme film, une intrigue de fiction fantastique, suite à un terrible accident survenu, un homme lambda, Johnny Smith survit après un long coma. Il se découvre un don que possède déjà les super-héros de comics, la prémonition et le regard sur le passé par un simple touché, le contact s’entrechoque dans sa tête vers un voyage divinatoire. Adapté d’un roman de Stephen King, l’origine de son pouvoir viendrait d’une éducation religieuse, l’influence d’une mère dévouée, un scénario dans le fond très mélancolique où il n’aura pas de place à l’humour, le ton dramatique est le style chez ce romancier, le cerveau des croyants est réceptif à cette zone morte par leurs prières, que cela reste une théorie. Une histoire touchante que reflète ce film, la mise en scène montre que ce personnage peut être attachant, porté par une pensée nihiliste comme philosophie, aggravé par ses déboires personnelles et sa vie religieuse. L’étendue immense de ses pouvoirs afin de comprendre les douleurs passées des individus qui serviront à les remettrent à l’ordre du jour, l’émotion en prend pour leurs grades, le médium recadre cette insistante ignorance et déstabilise parce qu’il voit puis entre dans les visions sensorielles. L’enquête criminelle est abrupte, classique et révélateur, le coupable était évident, enfin concernant le futur dictateur en herbe, son historique est mal exploité, rien ne circule de plus qu’au sujet de sa candidature à la course présidentielle. Inspiré des chefs tribaux, le grand ami des ouvriers de classe populaire qu’on été quelques célèbres criminels de guerre.
Il n’y a pas à hésiter, lorsque un film d’une catégorie particulière bien définie est réussi, il n’est pas utile de s’encombrer de considérations classiques ni de remarques intellectuelles. Seuls comptent la mise en scène, le scenario, les acteurs et la bande son, Ici nous ne sommes pas dans les chefs d’œuvres absolus comme ‘’Madame de’’ pour n’en citer qu’un. Ceux là concourent tout en haut du septième art. Là à cause du gente, le niveau est différent, ce qui n’empêche pas d’atteindre l’excellence tout en y trouvant des thèmes primordiaux propices aux réflexions de bon sens comme celui de tuer Hitler enfant ou se poser la question sur l’intérêt des dons innés concernant la recherche du bonheur. Dead Zone est une superbe réussite que seul le cinéma peut offrir car il est passionnant de bout en bout, Cronenberg possède une grande palette de sensibilité et il aurait pu s’il l’avait voulu en jouer davantage …Sa pudeur envers les sentiments amoureux est remarquable. Seuls quelques légers bémols, son gout immodéré pour le gore et son aversion pour les tyrans, les menteurs et les toxicomanes à l’argent. Ceux là sont caricaturés.
Le concept est génial, pour autant Cronenberg ne va pas dans l’esbroufe pour traiter son sujet. Tout en simplicité, le cinéaste crée une histoire lancinante et fantastique prenante portée par le très convaincant Christopher Walken.
Dead Zone est une adaptation d'un livre du même nom de Stephen King que je n'ai pas lu donc je ne peux comparer et la critique seras uniquement sur le film qui réunis fantastique ,thriller . Le sujet devaient être originale en 1984 mais moins maintenant et pourtant c'est sûrement l'un des mieux . L'histoire comporte des rebondissements et des surprises en restant claire et cohérent . Un excellent scénario mais d'après le résumé je pensais que c'était sur le meurtrier mais finalement ce n'est pas vraiment le sujet . Une merveilleuse fin . Un bon dialogue . Walken excelle et les autres membres du casting le suive de près. À voir !
Etant un adorateur de Cronemberg surtout pour "la mouche" l'un de mes films préférés je suis décontenancé devant The dead zone tout simplement car je ne sais pas si j'ai aimé ou non. Le film me paraît bon mais mis a part le concept et la fin je n'ai pas accroché, et c'est dommage. Christopher Walken est excellent dans le rôle titre et le scénario bien ficelé bien que le rythme soit en 2 phases : Un coup super rapide et soutenu et le reste du film plutôt mou. Ma note n'a aucune valeur car je ne pourrais pas me prononcer donc 3,5/5
Sur le papier, une adaptation de Stephen King par David Cronenberg s’apparentait à une excellente idée et « Dead Zone » montre bien que les univers de ces deux grands artistes se combinent à merveille. On retrouve dans ce long-métrage l’atmosphère angoissante presque malsaine des œuvres de King qui se marie très bien avec le style visuel de Cronenberg. Le film prend son temps au début, installe bien la situation et les enjeux avant de connaitre un tournant au moment de l’accident du personnage principal. Le fantastique vient alors se mêler à une intrigue dont la base était profondément réaliste, nous offrant des scènes très intéressantes où le protagoniste principal prend conscience des conséquences de son accident que ce soit dans sa vie personnelle que dans les changements physiques que cela a opéré sur lui. On s’attache très facilement à lui et la prestation de Chrisopher Walken n’y est pas étrangère, l’acteur américain étant si impliqué qu’il rend son personnage vivant. Il est néanmoins un peu dommage que le film ne prenne pas plus le temps d’étudier la psychologie du personnage qui aurait pu être à mon sens d’avantage développé. Je trouve d’ailleurs les trois derniers quarts d’heure trop rapide dans enchaînement des scènes ce qui neutralise un peu l’ambiance apportée par la mise en scène et nuit à la complexité du film. Il est vraiment dommage que la narration soit aussi expéditive et peu fluide car hormis cela, « Dead Zone » est un bon Cronenberg et même un bon film tout court qui mérite d’être vu.
J'aime le cinéma, je suis un spectateur parfois complaisant. Grâce au Louxor, je découvre aujourd'hui ce bijou cinématographique. Une telle qualité d'un bout à l'autre, que ce soit ce qui se dit, ce qui se voit, l'implicite, la diversité des points de vue, j'ai été impressionné de bout en bout. Quel est le pouvoir du psychisme et quel serait le coût de pouvoir modifier le cours des événements ? Le film s'engage sur un malaise éprouvé dans une attraction foraine destinée à faire peur, à provoquer des sensations intenses. Le héros en était adepte jusque là. Il y emmène son amoureuse et ressent un malêtre. Est-ce un signe annonciateur de son destin ? De son "à-venir" ? La traversée du coma suite à un accident est source de changements chez ceux qui l'ont vécu. La fiction, qui nous est ici proposée, est vraiment exceptionnelle !
Une adaptation de Stephen King des années 80 par un réalisateur pas encore reconnu à l'époque. L'histoire donc d'un homme qui devient, à la suite d'un coma longue durée, capable de voir l'avenir de ceux qui le touchent. Un pouvoir thaumaturgique qui n'intéresse pas spécialement Cronenberg, préférant s'appuyer sur le regard mélancolique et l'interprétation de Christopher Walken pour s'attacher à montrer l'isolement d'un homme perçu comme étrange et différent. La deuxième partie du film bascule dans le thriller puisque Walken croise un politicien véreux avide de pouvoir. Il n'empêche, Cronenberg ne se contente pas de filmer tout ça avec application. Le roman était sombre, le héros triste et vulnérable. Et c'est exactement ce que le film veut raconter plutôt que de verser dans le spectaculaire pop-corn. Bon film.
Loin de son univers gore habituel David Cronenberg signe un film simple mais très intense, avec un très bon Christopher Walken dans le rôle d'un homme ordinaire qui devient extraordinaire.