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Lolallociné
35 abonnés
134 critiques
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2,5
Publiée le 19 juin 2023
Bof convaincue. C’est à dire que c’est le deuxième film que je regarde sur la même histoire (à peu près) parce que là on a la POV du garçon mais avant j’ai regardé le film avec le POV de la fille : et j’ai encore rien compris. Ce film c’est comme qqn qui te parle d’un truc super précis de sa vie et après qui te dit "´fin tu vois quoi" NON JE VOIS PAS CÉCILE JE N’AI JAMAIS VÉCU DE DIVORCE JE N’AI JAMAIS REPRIS DES ÉTUDE À LA FAC À 33 ANS JE NE VOIS PAS DE QUOI TU PARLE EXPLIQUE MOI DEDIOU. Bref mais sinon James McAvoy il est pas trop cute ?? Si hein ?
Il s'agit d'un triptyque et je me demande si j'ai commencé par le bon numéro, car on n'y comprend pas grand'chose, rien pour ainsi dire sauf vers la fin... si on a tenu jusque là... ce qui n'est pas gagné ! Mais on comprend éventuellement pourquoi sa copine se met à criser à toute heure tout-à-coup. C'est au moins l'occasion d'apprécier cette actrice pleine de charme et d'un talent certain, Jessica Chastain... parce que l'autre quiche McAvoy, c'est un peu la buse du 7ème Art : il serait mieux au sous-sol.
A part ça, on s'ennuie énormément dans cette sentimentalerie à deux balles, on s'ennuie tellement qu'on se croirait... dans un psychodrame français. Tiens, la preuve : y a même Isabelle Huppert dedans, si c'est pas un signe, ça ! Le chassé-croisé entre ces deux imbéciles est particulièrement usant : Jessica revient, Jessica s'en va... puis elle revient et puis... gnagnagna. Le coup de grâce vient, pour sa part, des dialogues, lequels sont à se tirer une balle.
Lui. Lui c'est positive attitude, un sursaut de bonhomie. Mais il est contraint par elle, qui n'arrive pas à passer outre et joue de manière résigné. C'est son point de vue, évidemment. Mais à trop vouloir s'éparpiller, il part à la dérive et empile les mauvaises décisions. Cette partie intime du point de vue de l'homme est fade, parce James McAvoy joue de façon assez linéaire. Ses émotions ne sont pas convaincantes. On apprend rien pour l'instant, si ce n'est qu'il vit en subissant.
Comme toujours avec une bonne idée de départ il faut que le traitement suive. Et là bah c'est juste catastrophique. Il y a vraiment de quoi faire un truc intéressant avec cette idée mais ça ressemble à rien j'étais aussi allé le voir pour la belle Jessica Chastain mais c'est vraiment le seul intérêt du film parce que sinon c'est vraiment nul. On a le droit à une histoire d'amour tout ce qu'il y a de plus cliché et romantico-romantique. Bref je déteste ça. Ca sonne faux, tout sonne faux, on y croit pas une seconde c'est vraiment catastrophique et heureusement qu'il y a le pseudo-enjeux "où est-elle partie" parce que sinon ça tombe totalement à l'eau. Mais même en fait on s'en fiche parce qu'on sait qu'elle est pas vraiment partie et c'est nul et on s'en fiche et c'est indigeste n'empêche que j'ai quand même vu l'autre partie.
Franchement je trouvais que faire un film en deux parties était très intéressantes, sauf que je n'ai absolument pas vu de différence entre les deux parties. Du coup pas compris l'utilité de la chose. 2 heures c'était carrément trop long, des dialogues un peu trop évident et même si les acteurs sont très bons je n'ai jamais réussi a éprouver de l'empathie pour les personnages et leur drame (je me suis doutée de ce qui leur était arrivé bien avant la fin du film) ne m'a évoqué aucune émotion alors que je suis pourtant très sensible à ce genre de sujet. Dommage cela aurait pu être un très bon film mais pas de cette façon.
Durant toute la première partie de Him, le spectateur se pose la même question que Connor : où est passée Eleanor Rigby ? De par cette interrogation, le spectateur est immédiatement engagé aux côtés de Connor et veut obtenir des réponses. En effet, si l'on comprend assez vite les raisons de la rupture, était-il vraiment nécessaire d'en arriver jusque là ? Pour ces raisons, le protagoniste devient assez vite attachant et l'injustice qu'il ressent est palpable. Le talent de l'acteur écossais n'y est pas pour rien non plus : James McAvoy livre encore une fois une interprétation forte et subtile, mais toute en retenue, confirmant ainsi que les rôles de trentenaires dépressifs lui vont à ravir
James McAvoy et Jessica Christian incarnent un jeune couple en plein déboires, une situation dramatique où le couple doit affronter la mort de leur bébé. Le récit des déboires commence par une scène d’osmose amoureuse entre Eleanor et Conor, un brutal contraste nous montre ensuite une tentative de suicide de la jeune femme. Cette tentative s’avère être un véritable choc, elle est la preuve de la détresse psychologique et sentimentale de ce couple. Ne sachant plus où aller le couple décide de reprendre les études pour tenter de se reconstruire et faire face à leur situation tragique. Les deux jeunes New-Yorkais se retrouvent chacun à vivre chez leurs familles respectives. L’histoire se poursuit sur la reconquête de chacun pour finir sur des retrouvailles amoureuse. Il est aussi important de préciser que la révélation du drame se fait qu’à la fin du film. Pour ma part j’ai bien apprécié ce film, je le trouvais très touchant. On arrive bien à cerner les émotions des personnages qui sont à la fois mariés mais qui affrontent cette terrible épreuve chacun de leur coté. C’est cette solitude écrasante qui permet de ressentir et de s’identifier aux personnages. Le film est fort en émotions, on peut facilement comprendre et ressentir la tristesse d’une jeune mère qui se trouve en détresse après la mort brutale de son enfant. L’évolution du couple face au drame est aussi très bien imagée, au début le réalisateur nous donne à voir un couple heureux dans son apothéose, les deux êtres s’aiment ils sont très complices. Puis le réalisateur fait un contraste avec le moment où Eleanor s’apprête à sauter d’un pont dans le but de finir avec sa vie. Le couple est montré comme un couple en pleine débauche affective et en pleine reconstruction identitaire. Cette évolution est soulignée par le rôle de la musique qui s’accorde parfaitement avec les émotions des personnages. Même si l’histoire restent plus ou moins connue d’autres films elle restent très touchante et très émouvante. Cependant l’intrigue reste assez longue à se mettre en place et peu déranger certain spectateurs, bien entendu je conseillerais ce film aux amateur de film de drame psychologique.
Sous ses airs de comédies sentimentales classiques, The Disappearance Of Eleanor Rigby cache quelque chose de beaucoup plus intéressant qu’il n’y paraît. Film délicat porté par un casting judicieux, ce premier long-métrage de Ned Benson explore les méandres de l’amour et les difficultés que peut rencontrer un couple face à un événement tragique. Néanmoins, certains éléments pêchent par le manque d’expérience du réalisateur. Par ailleurs, les dialogues trop simplistes restent un handicap pour ce film. Pas un chef d’oeuvre, mais tout de même un bon divertissement.
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