Avis : Insidious : Chapitre 2 - Page 8

Un second chapitre tout aussi terrifiant que l'original. Un scénario excellent qui s'assemble parfaitement avec le premier opus. Un grand film d'épouvante une nouvelle fois réalisé par l'excellent James Wan.

Nouvel opus signé James Wan, qui confirme, s'il le fallait encore, les limites ultimes du film d'horreur moderne, à savoir le recyclage à toute berzingue des visuels et clichés les plus éculés qui soient. Une nouvelle fois, la qualité esthétique n'est pas en cause mais elle fait l'effet d'une couche de vernis posée sur une simple repompe d'effets maintes fois vus ailleurs, ce qui fait qu'on n'est surpris de rien, ou disons de pas grand-chose. Côté casting et dialogues il n'y a pas d'étincelle à attendre, et seules les dernières bobines, offrant une sorte de connexion croisée avec le premier film, apportent un petit regain d'intérêt au récit, lequel termine sur l'invariable cliffhanger de rigueur. Du travail léché mais sans supplément d'âme.

Je m’étais montré enthousiaste avec le premier opus (de ce qui s’avère être une saga qui va se décliner en plusieurs volets) c’est donc avec envie que je me suis mis devant cette suite. Sans être aussi satisfait qu’avec le premier (il n’y a plus l’effet de surprise) je suis plutôt content de ce que j’ai vu, même si ce n’est évidemment pas du grand cinéma. En fait le film creuse le sillon de la mythologie esquissée dans le premier film : voyage astral, mort s’accrochant à une famille… Là où ce deuxième opus diffère beaucoup, à mon avis, du premier c’est dans son genre, il fait plus cinéma fantastique/thriller que film d’horreur. On se retrouve dans la même famille quelques heures après la fin de ce qui se déroulait dans le premier long-métrage et on replonge donc sans ménagement dans l’action. Le suspens ne réside plus dans le pourquoi de ces manifestations, mais dans le pourquoi de leur pérennité alors que le garçon est de retour. Le film se situe alors plus dans une enquête de type policier que dans du suspens horrifique. Il mélange de façon très maligne les fantômes, les voyages astrales et les paradoxes temporels, ce qui donne une intrigue à la fois simple : on identifie clairement les enjeux et les acteurs, et pourtant complexe : les moyens pour résoudre la problématique sont eux gentiment retors. Loin des “Paranormal activities” ou des “Rec” qui fonctionnent systématiquement selon le même principe et avec les mêmes effets, ces secondes aventures de la famille Lambert arrivent à se renouveler et à creuser une mythologie horrifique qui synthétise beaucoup des œuvres passées tout en lui apportant un soupçon d’originalité (notamment la présence de l’humour) qui doit beaucoup aux scénarios de Leigh Whannell. Un petit film d’horreur sans prétention qui ne cherche pas à bégayer les recettes du premier, mais qui reprend la substance de ce qui a fait son succès (97 millions de recette) pour nous offrir un nouvel angle d’approche dans l’intrigue. Force est de constater que cette manière de faire fonctionne puisque comme le premier, le film a été très rentable avec plus de 149 millions de recette. Comme pour le premier, ce second opus provoque chez moi une certaine impatience dans l’attente du troisième volet. Rare quand il s’agit d’un film d’horreur. À voir sans perdre de temps.

Le second chapitre d'Insidious n'a il est vrai pas la porté et la force de frappe de son prédécesseur, il restitue en revanche parfaitement l'ambiance et parvient à développer tout une connexion annexe franchement épatante.

James Wan prend le partit pris d'explorer les zones déjà établit. En cela, il achemine son histoire vers une fin inaltérable et tranche donc avec les intentions du précèdent opus. J'ai pour ma pars été captivé par ses jeux macabres, comme toujours. Sa mise en scène à aussi pris une petite valise si l'on compare mais reste néanmoins toujours aussi délectable.

Coté casting je suis en revanche moins séduis. Dalton le fils ainé interprété par Ty Simpkins est a proprement parlé le seul à vraiment passé un cap. Les autres se contentent de poursuivre le chemin déjà tracé mais perdent en substance malgré certaines réussites de maquillages, vous voyez de qui je veux parler ...

Comme je l'ai déjà mentionné, cette suite n'est pas de la trempe de ses débuts mais néanmoins gagne à ne pas être considéré comme un vulgaire objet superflu. Il y'a de quoi prendre dans ce chapitre deux, ou alors je me trompe sur mes impressions.

Alors déjà que le premier, c'était pas la folie mais alors là ça m'a achevé. On s'ennuie pendait les une heure quarante cinq de film, nous n'avons plus le droit à des scènes de "peur", plus d'effets spéciaux correct, un scénario qui devient plat, des acteurs qui ne s'améliorent pas et des longueurs ... en fait, je me demande pourquoi il y a eu une suite quand je vois ce que "Chapter 2" a donné. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il y a un 3ème opus ! On sent très bien qu'ici le réalisateur a tenté de combler le vide comme il a pu et je lui tire mon chapeau (ou pas) car ça n'a pas du être une mission facile. C'est d'ailleurs assez singulier de voir à quel point, il a été bien noté par les spectateurs sur le site, c'est à se demander si on a vu le même film. Bref, j’espère (même si je ne me fais pas trop d'illusion que le troisième volet remontera un peu la donne car c'était pas folichon. Limite à éviter. 8/20.

"Insidious : Chapitre 2" fait partie de ces suites qui sont utiles et qui permettent de mieux comprendre le premier volet et de voir certaines scènes d’un autre regard. Personnellement j’ai eu quelques frissons et quelques bons sursauts et dans l’ensemble je ne suis absolument pas déçue de ce nouveau film de James Wan (décidément j’adore ce que fait ce réalisateur). Tout commence par un flashback dans les années 80’ pendant l’enfance de Josh (à noter la présence de la très belle Jocelin Donahue, qui joue Lorraine jeune, et que je n’avais pas revue depuis ‘House of the Devil" de Ti West), flashback qui permet là encore de comprendre pas mal d’éléments du film, puis les événements reprennent exactement là où ils se sont terminés dans le premier film. Dans l’ensemble, on appréciera la belle réalisation de Wan, toujours impeccable (et un petit caméo photographique du monsieur), une ambiance angoissante, une musique stridente et stressante au possible, un casting toujours au poil, quelques touches d’humour avec le duo formé par Specs et Tucker et une histoire qui tient largement la route. Si vous avez aimé le premier chapitre, vous aimerez à coup sûr cette suite qui se révèle intelligente et bien trouvée.

Le chapitre 1 n'était pas mauvais du tout et arrivait, malgré quelques défauts, à faire ce que l'on attend d'un film d'épouvante : faire peur. Exploitant une fin ouverte habilement, cette suite sombre dans un scénario à l'intrigue et aux rebondissements grotesques qui ne provoque jamais le moindre frisson. Evidemment la volonté de ne pas uniquement réchauffer la recette du chapitre 1 est louable, mais se vautrer à ce point est quand même assez inattendu.

James Wan tire sa révérence ! Du moins à un genre de films bien précis (le réalisateur quittant l’horreur pour se lancer dans la grosse production, en démarrant par Fast & Furious 7). Et pour son baroud d’honneur, Wan décide de livrer la suite de son marquant Insidious, l’un des derniers long-métrages à avoir titillé le palpitant de bien des gens. Et comme si cela ne suffisait pas, le réalisateur s’est offert cet été une inestimable avec Conjuring : les dossiers Warren. Film d’horreur grandement efficace et qui a rencontré un succès incontestable. Alors ? Insidious : Chapitre 2 nouveau titre incontournable du cinéma d’horreur ?

Pour commencer, Insidious 2 n’est déjà pas un opus de plus. Il s’agit là d’une véritable continuité, reprenant aussitôt la fin du premier épisode. Où la famille Lambert déménage chez la mère de Josh (le père de famille) afin de s’éloigner de ce que tous ont vécu. Mais en allant chercher leur fils Dalton dans un monde fait de ténèbres, est-ce bien Josh qui est revenu dans la réalité ? Il semblerait bien que non, vu que les phénomènes paranormaux vont reprendre leur cours ! Autant avoir vu le premier film en quelque sorte, vu que les personnages sont quasiment les mêmes (la famille toute entière y compris la grand-mère et les deux « ghostbusters », entre autres). Et ainsi ne pas se perdre. Quoiqu’en y regardant de plus près, le scénario d’Insidious 2 est bâti de sorte à ce que l’on ne soit pas paumé. En même temps, ce n’est pas par son histoire que ce film devait briller

Car si l’on s’arrête sur le script, il faut bien reconnaître que l’équipe s’est montrée à cours d’idée. Il est vrai qu’Insidious premier du nom n’était pas un exemple question originalité, reprenant des ressorts scénaristiques (un démon harcelant une famille, dont la présence est révélée par du paranormal) et horrifiques (portes qui claques, silhouettes, musique soudaine à fond…). Cette suite reprend exactement ces mêmes critères, du moins dans sa première partie. La seconde nous plonge dans un délire d’entre-deux mondes encore plus poussé que dans le 1, qui fait perdre au film une grande crédibilité et un peu de son côté angoissant. Et comme si cela ne suffisait pas, Psychose semble avoir été le modèle d’Insidious, tant l’on retrouve cette histoire de dédoublement de la personnalité. Avec ce psychopathe qui prend le « rôle » de sa mère tyrannique. Ou même encore Shining, où le père brise les portes afin de tuer ses proches. Jusqu’à des passages en found footage (caméra amateure), semblables à [REC]. De quoi baisser l’estime de cet Insidious 2 face à son prédécesseur.

Mais fort heureusement, ce n’est pas du côté de son scénario que le film se montre efficace. Et comme pour le premier opus, James Wan nous livre un divertissement horrifique de bonne facture. Quoique moins exaltant que le 1. Notamment à cause de quelques effets grands guignolesques utilisés lors de la seconde partie du film (cette « mère-démon » qui se met à hurler fait plutôt rire qu’autre chose). Sinon, James Wan prouve encore qu’il est le meilleur à procurer des moments d’angoisse qui font véritablement mouche. Sa caméra sait toujours où se placer par rapport à l’action et aux personnages. Le silence se fait lourdement ressentir, pour laisser finalement place à ces mythiques violons qui grincent à faire réveiller un mort. Le montage est réalisé avec savoir-faire pour parachever comme il faut cette atmosphère cauchemardesque. Encore une fois, Wan sait surprendre et effrayé (sauter de son fauteuil ou bien se boucher les oreilles va devenir une habitude dès les premières minutes). Il se permet même d’ajouter une bonne dose d’humour (via les « ghostbusters), histoire de détendre agréablement l’ambiance.

Depuis le début de cette critique, je ne cesse de descendre la seconde partie, une exagération délirante qui laisse la porte ouverte à un troisième opus (dont les producteurs, même sans Wan, feront sans aucun doute !). Mais elle met en valeur la mise en scène de James Wan pour ce qui est de l’action (la vraie, celle qui transpire l’adrénaline). Où le réalisateur filme avec nervosité ce jeu du chat et de la souris entre Josh poursuivant sa femme. De quoi laisser envisager le meilleur envers ce que donnera Fast & Furious 7 !

Du côté des acteurs, il n’y a pas grand-chose à dire. Nous retrouvons les mêmes (Rose Byrne, Patrick Wilson, Barbara Hershey, Leigh Whannell, Angus Sampson) et il est heureux de voir que rien n’a changé dans leur façon de jouer. Notamment Patrick Wilson, qui s’amuse comme un fou à jouer les entités démoniaques. Néanmoins, il est fort dommage que les enfants aient perdu de leur charisme. Je parle surtout de Ty Simpkins, le possédé du premier film, dont l’aura ténébreuse s’est atténuée, laissant place à un jeune comédien sans grande expérience.

Insidious : Chapitre 2 ne sera pas LE film d’horreur de cette année (Conjuring étant déjà passé par là). De plus, il est vrai que James Wan aurait pu livrer bien mieux qu’une simple suite pour les fans du premier épisode. Surtout pour son dernier film d’horreur ! Cependant, Insidious 2 reste un long-métrage horrifique d’une très grande efficacité, qui en fera sursauter plus d’un. Efficacité. Le mot phare du cinéma de James Wan, semblerait-il ! En espérant que le cinéaste la conserve jusqu’au bout !

La famille Lambert tente de reprendre une vie normale, mais le monde des esprits semble en avoir décidé autrement et semble en avoir pas encore finis avec eux...

Ce deuxième volet vient continuer certains détails de l'intrigue mis en place par le premier film. Néanmoins, on reste un peu partagé par la continuité de l'histoire tant elle rend celle ci moins originale. Cependant, on retrouve tout ce qui faisait la qualité du premier épisode ; une réalisation aux petits oignons, une trame bien angoissante et rarement gratuite.

Même si l'originalité n'est plus au rendez vous, la sauce fonctionne toujours très bien et fait d'Insidious 2, un film angoissant très réussi ...

James Wan est à l’épouvante ce que Spielberg est au divertissement, une machine bien huilée distribuant frissons à tout-va. On l’a découvert avec Saw, constaté avec Insidious et compris avec Conjuring : Les Dossiers Warren. Et, pour réaliser la passe de quatre, le réalisateur poursuit la franchise Insidious avec un Chapitre 2, reprenant les faits là où on les avait laissés. Mêmes acteurs, même maison, mêmes problèmes, mais d’une toute autre ampleur. Bien (trop) souvent, avec les franchises horrifiques, redonner un second souffle à un métrage peut s’avérer risqué, tant les probabilités d’échec sont nombreuses et difficile de combler un public surconsommateur il s’avère. Mais, dans une optique marketing, un succès engendre rapidement un petit frère. Alors, Insidious échappera-t-il à la règle ou confirmera-t-il que seul le premier ne vaille le coup ? Ce qui est facilement reprochable à un film d’épouvante, en général, c’est sa mise en scène, jugée trop classique ou adoptant des codes conventionnels vus et revus des centaines de fois (pigeons et autres matous censés provoquer la frayeur, personnages rassurés qui périssent finalement les premiers, twists finaux annonciateurs de cliffhanger plus ou moins bien amené). Mais, avec James Wan, la peur, la vraie, est toujours au coin de chaque porte, longeant chaque mur, blottie dans chaque placard. Insidious 2 ne déroge pas à la règle : dans un environnement des plus angoissants, où la BO mélange violon diabolique et piano effréné ; le spectateur se retrouve embarqué dans un train fantôme sombre et glauque dans lequel la musique joue d’elle-même et les démons appa/dispa-raissent comme l’éclair, revenant avec brutalité sans crier gare. Acteur d’une tension palpable irréprochable, James Wan catapulte ses effets bus avec brio et répond au passage à quelques interrogations du premier Chapitre. Un travail de fond louable, qui contribue à la satisfaction générale et dont la finalité se retrouve d’autant plus dans sa finesse narrative. Inversement, ce qui handicape le film, c’est le goût de réchauffé qu’il transmet quasi-immédiatement. Certes, les ingrédients restent les mêmes, mais quitte à proposer une recette semblable, autant éviter l’opportunisme de conserver le même fil conducteur. En effet, les similarités d’avec le premier sont nombreuses, à quelques détails près. L’intrigue secondaire, d’ailleurs, aborde un côté jusque-là inexploré, mais ralentit le récit et lui confère un sentiment d’inégalité. Enfin, comme dans le premier, décrédibilisant le reste, l’humour relativement niais des deux experts tend à tirer le film vers le bas. Ainsi, ce qui est regrettable avec cette séquelle, c’est la présence d’éléments perturbateurs dans une chronique pourtant sérieuse (le mariage humour/horreur ne fonctionne pas, les dialogues longs et répétés entraînent léthargie). Toujours prenant dans la forme, mais victime dans le fond d’une vieille image de recyclé, Insidious : Chapitre 2 est donc le fantôme de trop sur le polaroid. A défaut d’obtenir le même niveau qu’avec le premier, consolons-nous d’avoir ressenti la même terreur. Est-ce un signe que James Wan change de direction, prenne de la vitesse, et soit prochainement derrière la caméra de Fast and Furious 7 ? Réponses l’an prochain.

Je suis fan du 1er (qui m'avait bien foutu la frousse) et client des Conjuring et co, mais cet Insidious 2 est une espèce de train fantôme sous LSD beaucoup trop foutraque. Le film est la suite directe du 1er et ose s'en éloigner, sauf qu'il tisse deux histoires en parallèle, qui se juxtaposent avant de se dédoubler. Il y a du Poltergeist, du Psychose, du Shining etc. Trop de maisons, de fantômes, de jumpscares et de grand guignol. Non là vraiment c'est too much.

Moins efficace que le premier, INSIDIOUS 2 pousse le bouchon plus loin en osant forger une mythologie crédible mais peu nécessaire, quitte à sacrifier des moments de frousse simplement gadgets. Plus une œuvre fantastique que d'épouvante comme l'était son prédécesseur, on se demande l'intérêt d'une telle continuité malgré les prises de risque. Cherchant constamment à compléter le premier film plutôt que de se forger sa propre identité, le film trouble mais reste convaincant et sympathique.

Contrairement aux habitudes la suite du film d'horreur insidious va encore plus loin il est plus explicite, il y a plus d'effets visuels. bref il fait plus flipper.
Le scénario reprend les bases du premier tout en l expliquant. Et l'histoire est pleine rebondissements sans pour autant tombé dans la surenchère et le ridicule . Un régal.

Après un premier chapitre vraiment pas mal foutu, James Wan remets le couvert et nous sert cette fois une suite décevante et sans grand intérêt. Le scénario est confus et alambiqué, les personnages surjouent et le suspense n'est malheureusement pas au rendez vous. Un projet manquant de maturité et servant une logique financière douteuse et détriment de ses qualités cinématographiques. Je ne suis pas contre les suites mais encore faut il qu'elles soient réussies.

A peine un mois après la sortie du très réussi Conjuring, on retrouve James Wan pour la suite du remarqué Insidious. Le film commence là où le premier volet s'était terminé. Tout tourne donc autour du personnage du mari, sauf que cette fois-ci le point de vue est quasi omniscient, la caméra suivant tour à tour la mère, le fils, mais aussi des experts dans le domaine de la possession et des démons. Wan continue à sortir des sentiers battus en s'évitant quelques scènes rébarbatives à bases de fausses peur et de chats qui déboulent dans le champ avant que la vraie menace ne montre son visage. On ne flippe pas vraiment, et le film ne fait que dérouler sans accroc la bobine installée il y a déjà trois ans. Pas vraiment de surprise, donc, mais un film d'une bonne facture générale.