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donniedarko1
35 abonnés
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2,0
Publiée le 21 février 2014
Rares sont les films néerlandais qui parviennent sur nos écrans, enfin si on peut parler d'ecrans car le film sorti que dans un cinema. Pas passionnant par ailleurs...
Vu dans le seul cinéma parisien qui le projette, la comparaison avec "Jeune et jolie" de Francois Ozon s'impose. Pour un premier long métrage, c'est très maitrisé. J'ai aimé les acteurs, la mise en scène, la lumière et les images. Le scenario est précis, en plusieurs tableaux et c'est plus intéressant et fouillé que "Jeune et jolie". J'ai franchement aimé. La recherche d'identité d'Hemel me paraît bien narrée. Sacha Polak est définitivement à suivre.
Présenté au festival de Berlin en 2012, Hemel est le premier long-métrage de Sacha Polak, réalisatrice déjà remarquée pour plusieurs courts. Le film est bref, divisé en chapitres, soit autant de vignettes qui nous font pénétrer dans l'intimité de la vie de Hemel (Paradis en néerlandais) qui entretient une relation fusionnelle avec son père, à la lisière de l'inceste, et multiplie les aventures comme si elle confondait sexe et amour ou, plus exactement, cherchait à se perdre (se détruire ?) dans des relations sans lendemain. Très portée sur une image léchée et une mise en scène affectée, Sacha Polak limite son propos à un discours illustratif, laissant dans l'ombre toute considération sociale, s'attachant à décrire la douloureuse dérive de son héroïne, parfois avec crudité, souvent avec pudeur, mais rarement de façon convaincante. Le film manque singulièrement d'étoffe et de chair, centré exclusivement sur une souffrance qui, hélas, touche peu, en définitive.