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Wagnar
80 abonnés
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5,0
Publiée le 8 janvier 2017
Inspiré d'une histoire vraie, la Forêt d'Emeraude, réalisé par John Boorman (dont on lui doit le chef d'oeuvre Excalibur), est un film qui, au moment de sa sortie en salles, était en avance sur son temps car à l'époque peu de personnes se préoccupaient du sort des tribus indigènes du l'Amérique du Sud. Servi par une excellente photographie, le film fait la part belle aux images de la forêt d'Amazonie. L'histoire est prenante et les acteurs très efficaces. À la fois un chef-d'oeuvre et un magnifique et puissant film écologique plus que jamais d'actualité.
"La Forêt d'Emeraude" m'avait marqué au moment de sa sortie en salle en 1985. Le choc des civilisations, une immersion au coeur de l'Amazonie et des tribus indiennes, à la limite du documentaire. Des décors naturels et des images magnifiques dominées par un "vert" intense. Des acteurs touchants pour une belle histoire au message écologique fort et toujours d'actualité. Un beau film humaniste, peu connu, à voir absolument.
Bonjour tout le monde, Voici une œuvre cinématographique quasiment chamanique , en tout cas initiatique en Amazonie. John Boorman est un cinéaste visionnaire et étonnant et qui a un réel plaisir à filmer et cela est nécessaire pour lui et pour nous évidemment. Cordialement. Gérard Michel
Un film surprenant mais irrégulier. Le scénariste aborde une bonne diversité de thèmes: les rites et la culture des tribus indiennes, les conséquences de la déforestation sur ces tribus, la corruption de l'homme blanc sur les indiens et surtout la quête désespérée d'un père qui recherche son fils disparu. Que dire? Tant de thèmes dans un film, c'est assez difficile car il faut que l'intrigue reste cohérente malgré tout : et, là, on peut dire que la construction d'ensemble est correcte. Mais ce qui m''a d abord plu, c'est que l on voit rarement ce genre de sujet au cinéma. Et c'est d'ailleurs le principal point fort de ce film. On peut ajouter aussi que les scènes d'action, nombreuses (et oui, c'est un film d aventure), sont plutôt bien faites et les décors sur l'Amazonie impressionnants de réalisme. Malgré tout, j ai été dérangée par la fin du film, trop surréaliste et le recours aux rituels, trop insistant : la part du surnaturel relève de la superstition, ce qui n'est pas terrible, à mes yeux. Quant au jeu des acteurs, il n'est pas non plus vraiment convaincant et la psychologie du héros pas assez intéressante. Je ne sais pas vous mais moi, je ne le trouve pas vraiment marquant et ce, en dépit de son parcours atypique. Peut-être parce qu'il manque de réactions émotionnelles fortes ou de répliques percutantes ? Du coup, malgré une idée forte et le traitement de thèmes peu courants, la note baisse.
Alors oui, le film délivre un beau message, la cause (déforestation de l’Amazonie) est juste et il est bien d'en parler à travers un film, mais... le film est chiant, voila comment je résumerais ça, beaucoup de longueur et des acteurs pas très crédibles selon moi (Powers Boothe, plus endormi que jamais...). Un bon sujet ne suffit pas à faire un bon film, et celui-ci à techniquement trop vieillit.
J'ai découvert ce film par hasard étant petite et aujourd'hui je l'ai trouvé en DVD! C'est peut être un vieux film mais il est superbe! Histoire tragique et mouvementée, de supers acteurs (surtout Powers Boothe), et beaucoup, beaucoup de réalisme ! A voir pour tous ceux qui aiment l'aventure!
Superbe film. D'abord, la qualité technique des images et du son est remarquable ! De plus, Boorman sait donner à la jungle amazonienne une vitalité extraordinaire. Certes, il y a quelques faiblesses : la tribu amazonienne des "Féroces" est un peu trop primate à mon goût ; et, surtout, une fin (scène de l'inondation) qui brise maladroitement la magie ambiante du reste du film. Mais pour le reste ... film enchanteur ... c'est un voyage fascinant dans un univers qui n'est pas rousseauiste, mais en harmonie avec la nature. Bref, un nirvana de verdure ...
Pour être honnête, ce n’est pas mon genre de films. Trop didactique, trop proche du documentaire, trop amorphe, il s’appuie sur la qualité de ses paysages luxuriants et son refus du spectaculaire pour décrire un peuple indigène dévorée par la civilisation mais aussi par une tribu sanguinaire. Le prétexte (un enfant enlevé par une gentille tribu), quant à lui, peine à convaincre même s’il s’appuie sur une histoire vraie. La quête du père aurait peut-être été plus passionnante si elle ne s’éventait pas aussi vite pour laisser place à d’étranges retrouvailles où le fils semble avoir tout oublié de sa vie d’avant et où le père capitule bien vite pour le convaincre de revenir vivre auprès de sa famille. Parsemé de rites initiatiques, le film restitue la vie de cette tribu rousseauiste à travers le personnage de celui qui en devient un acteur important. En creux, une critique de la civilisation moderne qui ne va pas plus loin qu’un message écologique rappelant que procéder à la déforestation de l’Amazonie, c’est mal et qu’il est important de protéger les cultures primitives (bien que certaines soient montrées sous un jour particulièrement barbare). Et c’est bien là que le bât blesse le plus ici. Cette fable écolo louable tourne quand même autour de la vision d’une tribu abusivement naïve et bien-pensante qui rend l’ensemble très caricatural. L’opposition entre le père (qui incarne la civilisation) et le fils intégré à cette tribu perd, de ce fait, de sa force. Seule, au final, la présence de la tribu cannibale apporte une nuance dans ce qui aurait pu devenir un film totalement manichéen. Reste que le film est très contemplatif et souffre d’une naïveté embarrassante en dépit de séquences d’action rares mais violentes et intenses où John Boorman se montre bien plus à l’aise plutôt que dans les longues séquences évoquant un reportage de National Geographic. L’intention est louable, on y trouve de belles choses mais l’ensemble est trop maladroit pour emporter une totale adhésion.
(le 25 juillet 2014) Caché derrière le prétexte politiquement correct de dénoncer le génocide des indiens d'Amérique, le réalisateur s'acharne à décrédibiliser leur culture jusqu'à la rendre illégitime. De vrais primitifs qui sautillent avec des lances, comme dans le pire des clichés, et dont la seule différence factuelle avec la tribu des "méchants" est de ne pas boire de sang. Leurs croyances sont ouvertement présentées comme la confiance d'ignares en de vulgaires artifices de charlatans. Par exemple, nous avons droit à une démonstration de guérisseur de la part du chef de tribu, qui ramasse "discrètement" une braise pour simuler l'apparition de fumée, allant même jusqu'à brûler le père (qu'il est censé soigner) par maladresse! Pas sérieux, mais, pour le coup, la meilleure scène du film à mon sens. On apprendra aussi que le toucan annonce le malheur, et que l'homme blanc est un peuple de "termites" parce qu'il ronge la forêt comme les termites. Quelle poésie! Les femmes, quand à elles, semblent toutes jeunes, baisables et disponibles. Pas besoin de soutenir le regard d'une vieille chelou avant de se taper une de ses filles (ou deux). "Tu as besoin?" te demande l'amazone servile. Alors fonce, aller simple vers le paradis de la naïveté pour importer les évolutions de la supériorité intellectuelle occidentale. C'est un acte humanitaire! Le film ne déploie d'aucune autre dimension émotionnelle ou sociologique. On en est presque à regretter l'absence d'une scène où, dans un festival carnavalesque de partage des cultures, le père leur aurait fait découvrir l'alcool. Je ne sais pas si John Boorman s'est renseigné sur les indiens avant de tourner, ou s'il a volontairement décidé de les faire passer pour des cons : dans ses interviews, il dit avoir été charmé par l'Amazonie dont il ne parle que comme d'un décor.
PS : La scène de déforestation en intro n'a vraiment pas l'air d'une reconstitution, au passage.
10 ans après la disparition de son fils à la suite de la construction du barrage dont il en fait partie, Bill va tenter de le retrouver en pleine jungle et dont une tribu se serait installer dans le secteur.
Un très bon film qui sensibilise à la fois l'homme sur l'importance de l'écologie et humaniste aussi avec cette tribu devenu proche de ce petit homme qui au fil des années devient grand et fort au sein de sa nouvelle communauté.
Les décors esthétiquement sont sublimes et visuellement cela rend bien, on nous plonges au plus près de cette tribu, leurs coutumes mais aussi leurs inquiétudes sur le mondes "sauvages" et "extérieur" qui gratte chaque jour leur habitation.
L'histoire est très intéressante et de nos jours encore d'actualité malheureusement auquel l'homme veut toujours plus détruire pour bâtir, agrandir sans se soucier de ce qui l'entoure : La tribu, la flore mais aussi de la faune ici qui n'est pas référencé mais dont il est bien de souligner. Si la première partie s'avère très belle et prenante, la deuxième partie en revanche perd un peu en intensité à mon gout et des passages se révèlent pas totalement crédible spoiler: (notamment lorsque Tommy se retrouve dans cette ville après 10 ans ou lorsque les Féroces capture les femmes pour les donner aux blancs)
Malgré ces petits détails légers, cette oeuvre reste une belle réussite avec des acteurs globalement convaincants et auquel le réalisateur Boorman s’attaque cette fois-ci à une oeuvre environnementale pour sensibiliser et toucher le spectateur, un film dont le but est de montrer avant tout la cruauté de l'homme allant jusqu'à détruire le monde sauvage mais sain de ces indigènes même si cette histoire se base de faits réels
Un film mal connu, mais qui mérite d'être vue pour ceux qui ne le connaisse pas, beaucoups d'acteur inconnu, mais un scénario prenant et réaliste, et des décors tout simplement splendide.
Un beau film d’aventure ou la forêt amazonienne et ses tribus apportent un exotisme omniprésent. Malheureusement quelques longueurs dans le scénario, qui penche alors vers le documentaire, déçoivent.
C'est un film absolument magnifique qui démontre le drame de la déforestation avec le contraste de la vie des indiens d'amazonie.On a vraiment l'impression d'y être. On se sent tout petit et impuissant..........