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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 février 2015
Je l'avais vu il a bien cela 10 ou 15 ans et autant la qualité de vidéo n'est pas terrible autant on voyage complètement. une histoire simple mais tristement réelle racontant l'invasion de la civilisation dite évoluée vers le monde des tribus indigènes présentes depuis des milliers d'années et vivant de peu. une perle :)
Déjà en 1985, le sujet critique de la forêt amazonienne faisait caisse de résonance dans les polémiques écologistes. La déforestation de masse n'est pas un phénomène nouveau. Encore et toujours pour le profit, car un arbre rentable est un meuble en acajou. La forêt d'émeraude selon John Boorman étend ses richesses bien au delà des arbres, des ruisseaux, des animaux. Outre sa fonction non négligeable de poumon planétaire, c'est également une magnifique boite de pandore que l'on connait trop mal. Ses habitants ne sont pas uniquement animales ou végétales, l'homme y a également trouvé une place symbiotique. Des peuples indigènes aux coutumes ancestrales, parfois antagonistes, y vivent en autarcie et se partagent le nectar de la terre, ces territoires vierges et luxuriants. Malheureusement, cette liberté s'amenuise d'année en année au détriment de l'industrie et de la culture occidentale. Ce film parle avant tout d'une métamorphose, celle d'un jeune garçon enlevé à ses parents par les invisibles, peuple autochtone de la forêt, aux principes moraux et écologistes. Un enlèvement salvateur, puisque le monde moderne le lui manque plus lorsque son père le retrouve dix ans plus tard. Mais la cruauté de l'homme n'a d'égale que son avarie, le profit avant tout, quitte à éliminer quelques "sauvages" et raser quelques hectares, du moment que le riche consommateur s'en réjouit. Le ton du film n'est cependant pas à la moralisation écrasante, il suggère la remise en question des mœurs, la réflexion, tout simplement la sensibilisation vis-à-vis d'un sujet qui nous concerne tous. Il n'y a qu'à se laisser porter par la beauté féérique de la nature et prendre conscience des entraves qui lui sont faites afin d'améliorer à outrance nos modes de vie. Un message humaniste doux et rédempteur. 4/5
Le britannique John Boorman à la filmographie éclectique réalisait en 1985 un joli pamphlet tiré d'une véritable histoire et prenant place au beau milieu de l'Amazonie, le poumon de la Terre. Si la forme est très belle avec ses vastes étendues vertes à perte de vue et une photographie immersive et parfois même onirique, le fond n'est pas en reste avec un scénario intelligent, simpliste certes mais non moins indispensable. A travers cette histoire incroyable d'un enfant civilisé élevé parmi les indigènes, Boorman dresse un constat cataclysmique de la déforestation massive en Amazonie et des dégats de celle ci sur la flore mais surtout sur la faune, notamment ces peuples incroyables vivants en autarcie depuis la nuit des temps. Un constat effrayant déjà à l'époque, il y a plus de 30 ans ... Face aux enjeux du métrage, l'histoire principale parait presque désuète malgré des images splendides et des acteurs concernés, le fils du réalisateur, Charley Boorman, est assez impressionnant dans le genre et vaut presque à lui tout seul le visionnage. C'est vraiment joli d'accord, les agissements des hommes sensés être civilisés sont écoeurants et bien mis en exergue d'accord mais pour ma part ça manque cruellement d'émotions dans l'ensemble,spoiler: il n'y a qu'à voir les retrouvailles entre le fils disparu et ses parents pour s'en rendre compte . Au final, ça reste un beau film, d'une utilité avérée mais l'enjeu écologique prend totalement le pas sur le récit, qui reste presque en second plan et peut pour le coup paraitre un peu longuet, la fin quant à elle vaut largement le coup. Quelque peu sur-estimé à mon sens mais il vaut tout à fait le coup d'oeil.
Une histoire à la fois écologique, optimiste, faite de très beaux décors, de rebondissements et très bien écrite. On commence par voir une histoire émouvante d'un père qui cherche son fils désespérément puis on fini avec une histoire engagée qui montre le trop grand égoïsme des Hommes, qui ne se soucient que de eux même cela engendrant de graves problèmes.
Pour moi, c'est encore un grand film de Boorman proche par la qualité cinématographique, le sens du récit et les photographies de son chef d'oeuvre qu'est Delivrance. Basée sur une histoire vraie, celle d'un père cherchant pendant dix ans son fils disparu dans la forêt amazonienne et ses tribus, la forêt d'Emeraude est une quête cinématographique mais aussi une ode à la Nature et un appel fort à sa préservation comme à celle des cultures ide ces tribus menacées. Du grand cinéma pour une grande cause.
L'immersion dans la forêt d'Amazonie est total. L'evolution de l'Américain parmis les indiens se revèle passionnant et instructif. Le film soulève le problème de la déforestation par les hommes et touche un point sensible toujours d'actualité de nos jours. Note : 7,9/10
Très bon film d'aventures qui vieillit bien, malgré que les personnages ne soient pas assez charismatiques, voir attachants. Le film porte une belle leçon écolo servi par de très images.
John Boorman nous emmène au cœur de la forêt amazonienne dans un film tout public et toujours très actuel, particulièrement intéressant pour les enfants. Pour le coup, je pense que c'est un des films qui m'a le plus marqué dans mon enfance et a accompagné mes premières convictions socio-écologiques. Quand je le revois aujourd'hui, je trouve néanmoins le film un peu trop manichéen et avec une vision des tribus d'Amazonie assez biaisé. D'autant que le récit finit par être assez conventionnel, et que certains thèmes très intéressants sont trop vites expédiés (l'incertion des autochtones à la société urbaine notamment). Malgré tout, il faut souligner la qualité des images dans des décors réels, de la bande originale marquante et une mise en scène de qualité avec des moments d'émotions assez touchants. Un film aux messages importants mais probablement trop hollywoodien pour en faire une œuvre majeure.
La balade en cette "Forêt d'émeraude" vaut le détour pour ses points de vue civilisationnel (mode de vie des tribus amazoniennes, ses rituels, son inévitable transition vers un avenir incertain) et écologique, portés par de sublimes images et bercés par un réalisateur qui prend son temps sans en abuser. Le scénario de base (disparition/rapt d'un enfant et retrouvailles avec le père) est plutôt mal ficelé, improbable (même si vrai) et souffre de nombreux raccourcis rapides et indélicats, mais l'intérêt de J.Boorman est dans son traitement d'une humanité brute et naïve, qu'elle soit ancestrale ou moderne, à l'image de cette Nature foisonnante, sauvage ou urbaine qui lui sert de décor. Très belle interprétation incarnée et hypnotique de son fils dans le rôle principal.
Le neuvième long métrage de John Boorman est une magnifique déclaration d’amour à la nature et aux peuples indigènes de la planète. Trente ans plus tard, la sonnette d’alarme tirée par le cinéaste britannique résonne encore, et "La Forêt d’émeraude" est plus que jamais d’actualité.
Pendant des années, un père cherche son fils disparu en forêt. Elevé par une tribu aborigène "les invisibles", l'enfant a grandi en communion avec la nature, au sein d'un peuple avec des coutumes et un regard différent sur le monde civilisé. Un jour, il retrouve son fils...Tourné en plein coeur de la forêt amazonienne, ce film est d'une beauté rare. Une histoire vraie, touchante et un sujet qui 25 ans après reste encore d'actualité. Où sont les limites de la civilisation? Le texte de la fin nous rappelle le constat terrible du monde moderne sur les peuples, les forêts et la destruction d'une écologie et d'un savoir essentiel. Un très beau film!
Le début est bien, bon pitch, bonne réalisation... Mais vers le milieu, l'ennui prend place et l'intérêt qu'a su nous susciter le commencement disparait peu à peu.
John Boorman nous propose une belle fable écologiste, parfois un brin simpliste – les Indiens d'Amazonie, symboles de la société parfaite et utopique, menacés par les méchants occidentaux, porteurs de tous les vices. Mais il nous offre surtout un superbe moment de cinéma. Les images et la réalisation sont époustouflantes, parfaites synthèses entre gigantisme et intimisme. Son travail sur les sociétés amazoniennes est remarquable et les us, les coutumes, les croyances, les costumes... de la tribu des Invisibles sont magnifiquement retranscrits. La musique est prenante. Un très beau moment.
Un film engagé dans les années 80 alors que l'écologie n'était pas encore un effet de mode. On y parle insouciance perdue, de beautés de paysages naturels à couper le souffle. Mais passé le premier émerveillement, l'esprit cartésien se remet en route. Et on ne voit plus qu'une nostalgie d'un monde sur le déclin qui ne pourra pas grand chose face à la brutalité du monde moderne... Et le constat glacé arrive en fin de film : sur 4 millions d'humains vivant dans les forêts amazoniennes, il n'en reste plus que 120000 individus vivants là-bas... Et c'était dans les années 80...