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Caine78
6 695 abonnés
7 398 critiques
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2,0
Publiée le 3 octobre 2010
Un Boorman un peu décevant, ennuyeux à certains moments. Il est en revanche remarquable dans les scènes d'action, particulièrement bien filmées, au milieu de paysages par moments saisissants. La musique est de plus assez énergique et permette à ce film d'aventures de faire passer dans l'ensemble un moment assez plaisant. On regrettera alors seulement que ce n'eut pas été le cas durant 110 minutes. Dommage...
Si un très court instant d'intensité lors d'une séquence avec des flèches dans des rapides ne venait à montrer que c'est bien le metteur en scène de "Délivrance" qui est ici derrière la caméra, on pourrait sérieusement en douter. Car "La Forêt émeraude", loin de nous épargner une imagerie manichéenne voir même simpliste des tribus amazoniennes au contraire s'y enfonce totalement, en plus dans une histoire dégoulinant de naïveté. Et comme si cela ne suffisait pas, l'interprétation n'est franchement pas terrible avec une bonne mention pour le fils du réalisateur qui a l'air d'un illuminé. Un très court instant d'intensité + le cadre d'une faune absolument exceptionnelle, c'est mieux que rien mais c'est à dix mille lieues de suffire pour que cette œuvre ratée soit un minimum appréciable.
J'avais lu ici une critique qui parlait du côté "farce" du film... Je me suis dis : passons au dessus, peut-être a-t-il tord ! Eh malheureusement, non ! Et je n'ai pas pu supporter les caricatures qui nous sont proposées. La vie idyllique au milieu de la forêt tropicale, entouré de jeunes femmes somptueuses qui s'offrent à vous avec le sourire. Les "danses tribales" qui rappellerait presque ces documentaires où on nous présentait des "indigènes" mit en scène... Bref, j'ai trouvé ça passablement ridicule, tout au plus.
popopo, décevant, le pitch était prometteur mais au bout d'une vingtaine de minutes j'ai vraiment décroché, j'ai trouvé ça trop classique esthétiquement et l'histoire pas assez développée, le coup du gosse qui se fait enlever par les indiens et pendant 10 ans est élevé par eux était franchement très intéressant et aurait pu donner un truc génial mais pour ça y'aurait fallu Terrence Malick à la barre, c'est le premier qui m'est venu à l'esprit en commençant le film, lui qui sait filmer la nature aurait pu nous livrer un véritable bijou sur ce sujet mais au lieu de ça on se retrouve avec un film très bof que j'ai suivi d'un œil désintéressé, c'est bien simple j'ai fini par aller sur l'ordi en même temps. Les acteurs sont vraiment pas terribles et la nature n'est pas bien filmé donc forcement ça ne marche pas.
Une fable amazonienne un peu kitch et naïve mais d’une grande beauté visuelle,, au message écologique précurseur dénonçant la déforestation et le saccage des civilisations ancestrales.. 3,25
Grand film avec une histoire qui tient la route et des paysages fantastiques. On y apprend aussi beaucoup sur l'amazonie, poumon du monde qui à l'époque produisait 43% de l'oxygène mondial.
Souvent quant on évoque John Boorman, « La forêt d’émeraude » n’est pas le premier film qui nous vient à l’esprit, les cinéphiles lui préférant « Excalibur » ou « Delivrance ». Pourtant il s’agit bien d’un de ses meilleurs long métrage. A la fois film d’aventure et fable écolo « La forêt d’émeraude » bénéficie d’une photographie sublime de Philippe Rousselot, d’un montage fluide et harmonieux entre deux histoires parallèles et complémentaires, celle du père et du fils, le tout au service d’une vision rousseauiste de la nature qui oppose civilisation moderne et vie primitive. Le constat alarmiste du film reste hélas d’actualité, la déforestation ayant repris de plus belle.
"La forêt d'Emeraude", réalisé par Boorman en 1985, constitue un petit divertissement plutôt plaisant à regarder, ce qui est déjà assez remarquable en soi vu la médiocrité habituelle de ce type de productions. Visuellement, le film est honnête, même si la beauté des images (toute relative, n'exagérons rien) est uniquement empruntée aux décors naturels du film et n'est en rien le fruit d'un travail cinématographique. On apprécie surtout l'absence du spectaculaire, qui caractérise généralement le genre du film d'aventures américain. Ainsi des scènes d'action, qui restent mesurées et réalistes; ainsi du traitement très sobre de la mort (mame et pape), qui permet d'éviter tout pathos et tout sentimentalisme larmoyant. Le tout au service d'un propos tout à fait sensé, bien que traité avec légèreté et naïveté, sur la disparition des populations indigènes et sur le monopole (obtenu par la violence, parfois inconsciente d'elle-même) de la civilisation occidentale peu soucieuse de la nature et des autres cultures (jugées inférieures). La réussite du film est donc ici de nous faire comprendre, et même de parvenir à nous faire sentir cette culture indigène en évitant un peu la réappropriation et la relecture à la sauce occidentale, et sans caricatures grossières. La prise des drogues hallucinogènes procurent des visions d'animaux sauvages (ce qui est tout à fait logique en pleine jungle) et leur pouvoir révélateur peut être vu comme une dilatation de la conscience, un stimulant de la mémoire. En revanche, on regrettera les terribles erreurs de casting, notamment le jeu calamiteux de l'acteur interprétant le père de Tommy, et qui gâche quasiment à lui seul le film... Au final, "La forêt d'Emeraude" séduit par l'absence des défauts habituels de ce type de films. Oui, on se console comme on peut.
Tirée d'un incroyable fait divers, une magnifique ode à la nature aussi belle que violente, superbement mise en images par un John Boorman en très grande forme décrivant une fois de plus la lente agonie d'un monde et pointant du doigt la tendance qu'à l'homme "civilisé" de corrompre et détruire tout ce qu'il touche. Un des films les plus importants et les plus forts des années 80, alliant parfaitement message écologique et beauté des images.
Un film d'aventures de très bonne facture. Pour commencer durant tout la longueur on voit le choc entre deux mondes, un scénario qui aborde beaucoup de thèmes intéressants, plusieurs scènes sont vraiment très bien filmées.
Un superbe film sur la - les forêts quelles qu'elles soient. Je ne reviendrai pas sur les fervents empêcheurs d'écologifier en rond, qui voient toujours dans les défenseurs de l'environnement des chevelus souhaitant un retour au Moyen-Âge, et qui ont défoncé et défonce encore ce film aujourd'hui. C'est du très beau cinéma d'aventure, cela transmet quelques valeurs : "ne pas tout casser pour l'unique profit" et "Vivre en laissant vivre les autres". John Boorman m'avait déçu avec "Excalibur" et ses scènes amoureuses à la limite d'un Marc Dorcel Sadique, alors que je suis loin d'être un puritain hystérique et que je ne déteste pas les séquences érotiques. Ici, avec "La forêt d'émeraude", il est remonté largement dans mon estime