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    Cartel
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    890 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 août 2014
    Le film souffre visiblement d'une inadéquation entre le scénario et la réalisation. On a l'impression que l'écrivain Cormac McCarthy a écrit un roman philosophique et que le réalisateur a pioché par ci par là pour monter son film d' ou des points plutôt obscures. Dommage car sinon le casting et les images sont top. C'est tout de même une bonne chose qu' Hollywood tente encore ce genre d'aventure et puis pour Ridley Scott ça nettoie un peu la tache de son robin des bois.
    Serpiko77
    Serpiko77

    57 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2016
    Une ambiance ultra-pessimiste similaire au "traffic" de Soderbergh, ce thriller ce perd malheureusement en verbiage parfois très pompeux. Histoire intéressante, acteurs très bons mais la mise en scène manque clairement de tonus. Tout de même extrêmement sous-estimé.
    Gil C
    Gil C

    22 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    Un texte très dense qu'on a parfois du mal à saisir, dans une succession de longs dialogues (trop longs), sur fond de cartels mexicains ultra violents. Sinon le casting et les 20 dernières minutes sont géniales...
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    43 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    On pourrait résumer ce film en une ligne tant il ne se passe pas grand chose mais l'histoire ravira les amateurs du genre. Pour les autres ne loupez pas la scène où C. Diaz fait l'amour avec une Ferrari, très culotté! ----Juillet 2015----
    brunocinoche
    brunocinoche

    89 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Prenez le metteur en scène du cultissime "Alien", prenez le scénariste du génial fil mdes frères Coen "No country for the old men", réunissez un casting 5 étoiles et vous devriez obtenir un chef d'œuvre. Et ben non, mais alors pas du tout, c'est très classieux, mais c'est très confus, souvent gratuit et même parfois ennuyeux. Un beau ratage.
    Thibaud G
    Thibaud G

    42 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Durement critiqué, ce film n'est pas du tout pour moi le navet annoncé. Bien sûr, ce n'est pas le meilleur Ridley Scott, de loin. Toutefois, le casting est enthousiasmant, le personnage incarné par Cameron Diaz est bling-bling, vulgaire et vénéneux à souhait à mille lieues de tout ce qu'elle a déjà fait, l'avocat joué par Michael Fassbender découvre les noirceurs et les atermoiements liés à sa conduite hors des clous, Brad Pitt s'amuse de son image d'ex cover-boy en interprétant un truand vaguement cow-boy et totalement ringard, Javier Bardem est halluciné et hallucinant une fois de plus. Quand on ressort de ce film, on a un goût amer dans la bouche, tous les personnages sont des salauds et le monde paraît totalement pourri et amoral. Et puis, les meurtres de certains personnages sont très choquantes...
    iceman7582
    iceman7582

    47 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Je trouve l'ensemble des critiques assez sévères. Certes ce n'est pas le meilleurs films de Ridley Scott, mais cela reste tout de même un honnête thriller. Alors c'est sûre que ceux qui attendaient de l'action ont du être déçu mais pour une fois les différents personnages ont une réelle personnalité, une vraie profondeur. La mise en scène est intéressante et les couleurs saturées de la pellicules renforcent ce côté poisseux du film. Le casting de stars est impressionnant et chacun tient plutôt bien son rôle. Un bon divertissement a voir.
    ISAO12
    ISAO12

    43 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Intellectuellement cela vole plus haut que les films de gansters habituels et derriere les dents blanches et le cynisme les requins sont prets à attaquer à la première goute de sang versé par l'innocent ...avocat.
    Velma21
    Velma21

    27 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Après son retour mitigé à la science-fiction (Prometheus), Ridley Scott avait besoin d’un projet fort. Il a opté pour un thriller sombre et violent signé Cormac McCarthy. Soit rien de moins que l’auteur de la Route et de No Country for Old Men. Cartel (The Councelor, le titre original, est beaucoup plus pertinent) nous plonge dans le monde sans pitié du trafic de drogue dirigé par le cartel mexicain. Michael Fassbender y incarne un avocat naïf (ou arrogant ?), amoureux et âpre au gain qui se retrouve embarqué dans un pétrin mafieux.

    Vous pensez savoir ce qui va se passer ? Vous avez tort ! Car l’une des forces de ce long métrage est de refuser totalement les codes du suspense. Les tenants et les aboutissants de toute cette affaire ne nous seront jamais révélés. De quel trafic s’agit-il exactement ? Quel sont les « métiers » du personnage de Javier Bardem et celui de Brad Pitt ? Même le nom du fameux councelor restera un mystère. C’est donc, comme dirait Fox Mulder, que la vérité est ailleurs.

    La vérité, c’est de nous présenter un monde implacable où aucune lueur d’espoir n’est permise. A la frontière mexicaine, il existe une zone de non-droit où la vie n’a aucune valeur. Dans cet univers, les personnages ne sont que des pantins pris dans cet engrenage. Entre ses scènes ultra-sanglantes (franchement je regrette le temps où le contre-champ suffisait à vous pétrifier d’horreur), son esthétique léchée mais glaçante et ses discussions qui ne tournent qu’autour du sexe et du sang, Cartel n’épargne jamais le spectateur.

    Cette approche radicale a le mérite d’être inattendue, voire dérangeante. Malheureusement, McCarthy a également écrit des dialogues philosophico-fumeux qui finissent par agacer. D’abord parce qu’ils sont souvent trop didactiques (autrement dit, ils annoncent systématiquement ce qui va suivre…) et surtout car certaines de ces répliques frôlent la caricature (un baron du cartel qui épilogue sur le sens de la vie, really ? ). Moralité, les métaphores littéraires ne font pas forcément de bonnes métaphores filmiques. Même quand elles sont personnifiées par un casting quatre étoiles. Michael Fassbender et Brad Pitt en tête. Le premier pour sa dévotion physique et le second pour sa sobriété de cow-boy. Du côté des filles, Penélope Cruz est sous-exploitée quand Cameron Diaz, débarrassée de ses tics horripilants, signe sa meilleure prestation depuis Gangs of New York.

    Décidément, Cartel ne fait vraiment rien comme les autres.

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    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Je ne vais pas cacher que la principale raison pour laquelle je suis allé voir ce film, c'est l'assassinant de ce dernier par les critiques, que ce soit de la presse et des spectateurs. Je ne m'attendais absolument pas à un tel déchaînement de rage envers la dernière cuvée de Ridley Scott qui me paraissait somme toute classique au vu de la bande annonce. Finalement, il n'en est rien, prenant à contre pied toutes les éventuelles attentes d'un public aveuglé par un casting cinq étoiles. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie d'aller me créer mon propre opinion sur ce film déchaînant les passions. Et au final, j'ai été très agréablement surpris ! Scott et McCarthy nous livrent une oeuvre noire, pessimiste, à dix mille lieues des productions actuelles. Les acteurs sont excellents, la bande son très bonne pour une première du jeune compositeur et la réalisation est impeccable.

    Mais le sujet qui fâche, c'est le scénario. Que dire du premier scénario de Cormac McCarthy ? Et bien c'est plutôt complexe, faut rester concentré tout le long du film mais il ne faut surtout pas s'arrêter sur les quelques incompréhensions qui sont selon moi volontaires. L'histoire est ici au service d'un message, d'un message pessimiste sur l'humanité. Des scènes peuvent sembler inutiles mais ne le sont pas (Cf la scène avec Dean Norris de Breaking Bad et John Leguiziamo qui appuie le fait que les membres du cartel ne voient pas la vie humaine de la même façon que nous, ils s'en amusent, ceci est confirmé dans la scène du Bar entre Fassbender et le Barman).

    Franchement, une très bonne surprise, qui change de l'horizon hollywoodien actuel mais qui est malheureusement perçu par la majorité comme une perte de temps et d'argent. Il faut savoir apprécier un film à sa juste valeur et remettre les choses dans leur contexte. Bien sûr il y a des défauts mais le film ne mérite clairement pas des notes aussi basses. En résumé, si vous allez le voir en sachant à quoi vous attendre, vous ne serez pas déçu, mais ne vous laissez pas avoir par les artifices du casting (qui est très bon cela dit en passant) et par le nom du réalisateur, c'est très différent de ce que l'on nous sert habituellement et ça fait plaisir !
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Pourquoi tant de haine? Certes, le dernier film de Ridley Scott n'est pas un chef-d'œuvre, mais bon...Ca fait un petit bout de temps que ce réalisateur n'a plus frôlé le sublime. Vous vous attendiez à quoi? Franchement, Cartel ne mérite pas d'être trainé dans la boue. Le casting prestigieux et la réalisation nerveuse sont tout entiers au service de cette sombre illustration de la loi du karma. Les hommes n'ont plus conscience que chaque action entraine des conséquences et leur chute n'en est que plus dure. Le film est volontiers verbeux mais il faut reconnaitre que les dialogues sont bien écrits. Il est vrai néanmoins que le scénario est bizarrement construit et qu'on a parfois l'impression que des passages essentiels de l'intrigue ont été coupés au montage. Mais bon, faut pas déconner, ça reste largement compréhensible et intéressant. Bref, Cartel vaut mieux que ce que les critiques laissent présager.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Un curieux sentiment en sortant de la salle que ce film de R Scott. En effet si le jeu des acteurs est excellent et si la narration est soignée . La compréhension en est pourtant brouillée tant je pense que le réalisateur veut nous enfermer dans son engrenage .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 février 2016
    Ce film doit déjà être salué par son casting qui en jette et qui paraît un peu disproportionné par rapport à l'exposition médiatique de ce film. On peut y voir une tentative d'ameuter de la foule autour d'un film indépendant sans grande prétention. Là où on peut s'insurger, c'est sur la banalité du titre français qui a l'avantage de tout et rien dire en même temps. Comme le film ne parle justement pas de cartel, beaucoup de critiques ont raillé ce film qui ne colle pas avec son titre. Je suis d'accord, cependant le titre anglais est déjà là plus raccord mais "The Counselor" est apparemment trop compliqué à traduire pour le français de base.
    Bon niveau scénario, c'est pas la joie en même temps: tout le monde arnaque les autres et chacun pour soi (sauf Cruz, la pauvre petite qui n'a rien demandé à personne), donc bon une qualité scénaristique un pauvre (voir nulle). Mais bon, on se contente de se toucher sur Diaz qui est là pour exhiber ses léopards et nouveaux ongles tendances tandis que la tribu des mâles virils et abrutis se fait trucider en arrière plan.
    Disons que c'est comme un orgasme, sympa sur le coup mais tellement banal après, qu'on finit par l'oublier rapidement.
    Peyton28
    Peyton28

    24 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    Bon film de Ridley Scott, film très dark, le casting est 4 étoiles:
    Michael Fassbender est superbe dans le rôle, malgré la naiveté de son personnage, il est toujours aussi talenteux, élégant, une classe et un charisme incroyable, je l'adore!!!
    Cameron Diaz m'a vraiment bluffée, ça la change de tous ses autres rôles, elle est d'une cruauté et d'un sadisme assez effrayant, toujours aussi déglinguée, elle a un grand talent d'actrice, son look était super. Pénélope Cruz était quant à elle dans un rôle plus sage, et mesuré, elle campe le personnage de la fiancée de Fassbender. Javier Bardem est très "Je m'en foustisme" dans ce film, son personnage n'en a rien à faire de rien, il sait que dans ce milieu, les choses tournent tournent toujours mal à un moment ou un autre..Brad Pitt est génial dans le rôle d'un trafiquant de drogue expérimenté, qui assure ses arrières, il est de bons conseils pour Michael Fassbender. Son look de cow-boy solitaire est très réussi. Il est brillant.
    Les scènes d'action, l'atmosphère du film, la mise en scène, les dialogues, les acteurs, tout est bien fait et millimétré, certaines répliques peuvent être dures voir sans pitié, certaines scènes également....Un bon film, prenant, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
    Petit clin d'oeil à Natalie Dormer, qui fait une courte apparition dans le film, elle restera à jamais mon "Anne Boleyn" préférée de la série "Tudors"!!!!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 990 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Le titre The Counselor renvoie à la fois à la profession d’avocat, exercée par un protagoniste principal dépourvu de nom, et à la qualité de conseiller qui ne cesse d’être redistribuée parmi les personnages du film : « amis », prêtre au confessionnal, gérant d’une gargote mal famée. La structure adoptée par Ridley Scott semble ainsi celle d’un kaléidoscope de points de vue sur l’existence et sa vacuité fondamentale, à l’image du diamant exposé au début et qui sert de métaphore filée pour désigner la femme fatale par le biais de la parure. Car le moyeu véritable autour duquel gravitent les trajectoires individuelles s’incarne en la personne de Malkina, femme insaisissable et dangereuse qui profite de la faiblesse des êtres humains pour s’enrichir. Elle est son propre joyau, elle tire d’elle-même sa puissance ; aussi sa cruauté et son appétit la placent-ils sur le même plan que les deux jaguars qu’elle a domestiqués et qu’elle lâche en plein désert pour chasser le lièvre. Cette force intérieure, cette détermination à réussir au détriment des autres, elle les tire d’une fêlure secrète esquissée lors de sa première apparition : un homme qu’elle a aimé et qui n’est plus là. C’est dire que si la mort affecte les individus et les marque au fer rouge d’un chagrin immuable, elle leur fait également prendre conscience qu’ils sont les seuls maîtres à bord pour gouverner leur destinée. Telle est la leçon transmise à l’avocat par un « ami » et conseiller : « vous êtes le monde que vous avez créé ». Dès lors, comme « le chagrin n’a aucune valeur », il convient de le convertir en instrument de réussite et de profit : l’épreuve de la mort enterre les scrupules et la mauvaise conscience. Voilà appliqué en philosophie de vie le précepte délivré par le diamantaire d’Amsterdam, interprété par Bruno Ganz : puisque « les imperfections du diamant conditionnent son degré de pureté », il convient de se montrer le plus imparfait possible, d’oser la beauté dans ce qu’elle a de plus vénéneuse et fatale parce qu’elle révèle une acceptation de la mort – la beauté articulant l’éternel et le transitoire, cf. Baudelaire – et donc une noblesse. « Il n’est pas anodin, même si c’est vain, d’aspirer au destin d’une pierre précieuse ». Épaulé par le romancier Cormac McCarthy qui signe le scénario, Ridley Scott pousse ainsi le cynisme et le nihilisme dans leurs retranchements les plus extrêmes, se complaît dans une violence déshumanisée et déshumanisante : les exécutions s’enchaînent et se distinguent les unes des autres par leur créativité. Il semble motivé par la perte de son frère Tony, qui a eu lieu un an auparavant : nous percevons un mélange de rage, de dégoût et de lassitude. Cela garantit-il pour autant la réussite de The Counselor en tant qu’œuvre de cinéma ? La mise en scène de Scott manque de rigueur et paraît mimétique de celle de son frère : une photographie sale, des lumières jaunâtres rappelant Domino (2005), un schéma narratif proche de Man on Fire (2004), un milieu de cartels de drogue en écho à True Romance (1993). L’ensemble s’avère confus et bancal, mais tire de ces défauts un éclatement réaliste de son récit : il adopte le diamant comme principe narratif et esthétique. Un hommage audacieux qui se prolongera dans Exodus: Gods and Kings (2014), explicitement dédié à Tony Scott, par l’importance accordée à la thématique de la fraternité et de la famille.
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