Wild Wild West : les secrets du tournage

Elle a débuté au théâtre et à la télévision avant de travailler pour cinéma.

Elle a signé les costumes de E.T., Retour vers le futur, Légendes d'Automne, Who's that girl ?, Hoffa, Heat.

Deborah L.Scott a obtenu un Oscar pour sa contribution à Titanic

Pour leurs déplacements, Jim et Artemus disposent d'un train privé : le "Wanderer".

Bo Welch : "J'ai voulu faire du "Wanderer" l'équivalent d'un club masculin très huppé. Le vert prédomine dans ce décor opulent et à travers l'ensemble du film parce que c'est la couleur que Barry et moi préférons."

Tom Duffield, directeur artistique : "Nous avons utilisé tous les matériaux de l'époque : des marbres et cuivres authentiques, de l'ébène, des verres biseautés, des tapis anglais tissés main, des meubles capitonnés, des tapisseries brodées..."

Welch et Cheryl Carasik, la décoratrice de plateau, se documentèrent abondamment sur les train de luxe de l'époque. L'équipe travailla près de deux mois à la construction de ce décor, composé de trois wagons tractés par une authentique locomotive à vapeur de la guerre de Sécession, l"American", de la compagnie "Baltimore & Ohio"

Cité à l'Oscar pour Men in black, Bo Welch a été chef décorateur de trois films majeurs de Tim Burton : Beetlejuice, Edward aux mains d'argent et Batman, le défi.

"Wild Wild West est le genre de film qui offre au décorateur un immense éventail de possibilités. Ce n'est pas vraiment un western, mais plutôt un film de "rétro science-fiction" doté d'un arrière-plan western. Peut-on imaginer projet plus excitant pour un décorateur que de concevoir un univers futuriste situé au siècle dernier et habité par un visionnaire maléfique ?"

"J'ai trouvé dans la série un formidable potentiel pour un divertissement à grande échelle. J'ai toujours aimé ce genre de matériau sur lequel on peut bâtir un vrai spectacle et créer de la magie.

Barry Sonnenfeld a un talent rare. Ses films - Men in black, La famille Adams, Get shorty - , débordent d'invention visuelle et d'humour sophistiqué. Je ne lui connais aucun rival en ce domaine."

L'affrontement entre Loveless, la tarentule et les deux agents est censé se dérouler à Promontory Point (Utah), à la jonction des deux grandes lignes ferroviaire de l'Est et de l4ouest des Etats-Unis. Ce lieu historique, fréquemment célébré par le western, a été recréé dans le "Cook Ranch" du Nouveau Mexique, un site qu'utilisa notamment le réalisateur Lawrence Kasdan pour Silverado et Wyatt Earp.

Plus de 300 figurants furent rassemblés pour cette scène, ainsi que des centaines de chevaux, caravanes et diligences.

"J'avais dit à Will que je ne souhaitais plus travailler avec aucun autre acteur que lui - ce qui risque de poser un problème le jour où je tournerai un "call-girl musical" ! Blague à part, Will est aussi malin qu'inventif, et il connaissait ce personnage comme sa poche."

Il a fait ses débuts de producteur avec un des plus grands succès populaires de Barbara Streisand : Une étoile est née.Jon Peters est également le producteur de Batman et Batman le défi (Tim Burton), Rain Man (Barry Levinson - Quatre Oscars), La couleur pourpre (Steven Spielberg), Les sorcières d'Eastwick (George Miller), Missing (Costa-Gavras - Palme d'Or de Cannes), Flashdance (Adrian Lyne - Un Oscar), Dracula (Francis Coppola)

Ils sont devenus scénaristes en 1978, après avoir travaillé quatre ans ensemble dans une grande agence de publicité.

Ils écrivent en 1982 l'adaptation du roman de Gary K.Wolf, "Who Censored Roger Rabbit ?", qui sera à l'origine du film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis.

Devant les libertés prisent par la rédaction et les scénaristes quant à l'adaptation de la série, Robert Conrad se démarqua du projet.

Il refusa même la proposition d'interpréter le Président des Etats-Unis, Ulysse Grant, dans le film...