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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 mars 2019
Très très bon ! Un bon film policier, la mise en scène est soigné et arrive à être percutante dans les (trop) rares moments d'action. Les acteurs sont tous très bon et les deux personnages principaux sont très bien interprétés et arrivent à devenir attachant au fil du récit. Le scénario par contre n'est pas franchement original mais il efficace, précis et sans bavures. Un très bon film donc qui souffre d'un manque de prise de risque et de réel parti pris artistique, mais cela rend t'il le film moins bon ? Personnellement je ne trouve pas.
Très classique dans sa forme et son traitement, ce film se rapproche du documentaire ou docu-fiction à cause des longueurs dues à l'arrêt sur détails et parfois aux redites scéniques et malgré les prestations convaincantes de Costner et Harrelson dont le binôme en constitue l'intérêt. Un complément aux intrigues centrées sur Bonnie et Clyde.
A part quelques longueurs, l'ensemble se laisse regarder. Très lent (et long), l'angle original choisi : focus uniquement côté traqueurs surprend agréablement. Un Harrelson au top, belle photographie, immersion dans l'époque bien ficelé et, au-delà des frontières, comme aujourd'hui, l’adulation des "subversifs" ! 3/5 !!!
Extrêmement déçu par ce biopic autour de Bonnie et Clyde. D'autres films avaient su donner à ces personnages tout le panache qui les rendit célèbres et adulés en leur temps, tandis que dans ce film on assiste à de vulgaires meurtriers sans envergure dont le sadisme l'emporte sur l'empathie qu'on attendrait. Ils attendent le flic pour lui régler son compte, sans autre dessein. On comprend donc mal comment la foule peut embrasser leur voiture pour les élever en héros. Quant aux deux mercenaires vieillissants, interprétés par Costner et Harrelson, on se demande ce qu'il font là, deux comédiens débutants auraient suffi. Le prestige de Kevin Costner s'écroule comme lui dans ce rôle aussi ridicule qu'inutile. On sent que l'acteur est venu "cachetonner" pour arrondir ses vieux jours. Car franchement, comment celui qui incarna un magnifique Eliot Ness a-t-il pu tomber si bas ? Enfin, le scénario a sans doute voulu suivre le récit authentique des derniers jours de Bonnie et Clyde, et c'est fort dommage. Car l'histoire n'a aucun intérêt. Elle est insipide, sans rebondissement, sans surprise, s'attardant à l'apologie des armes à feu avec des tirs au pistolet ratés ou à des poursuites sans drôlerie avec un enfant. La lenteur (2h10) ne fait qu'enfoncer le film dans un navrant documentaire avec de belles images sans fiction. Tristesse.
Un film réaliste qui met en lumière le fait que Bonnie and Clyde, couple passé à la postérité en raison du romantisme qui nimbe leur histoire, n'était en fait que deux vulgaires assassins sans scrupule, capable de tuer un gérant de station-service pour quatre dollars. Deux ordures qu'une certaine Amérique d'alors porta aux nues d'une manière insane et déplacée. Cette fois, c'est la traque des duettistes par le légendaire Texas Ranger John Hamer et son fidèle adjoint qui compose la trame du film, le couple de tueurs n'apparaissant que de manière quasi fantomatique. Kevin Costner et Woody Harrellson sont tout bonnement excellents et l'authenticité est au rendez-vous. En prime, une réflexion sur le temps qui passe et sur la fin des mythes américains. Un bémol, l'exécution finale est bien moins violente et spectaculaire que dans la réalité. L'un des meilleurs films américains du début 2019.
Sobre et efficace, c'est dans ces qualificatifs que l'on peut décrire ce film. Une enquete made in Texas ranger sur la piste de Bonnie et Clyde. Le casting impeccable fonctionne bien et la mise en scene minimale rend le tout prennant. Les deux acteurs forme un duo dense meme si certains dialogues auraient pus etre mieux écrits. On retrouve le style de Kevin Costner en tant que producteur exécutif. Un style sans fioriture, à l'image de son jeu d'acteur : minimaliste mais efficace.
Le suspense fonctionne jusqu'au bout et le fait de ne pas montrer le couple de criminels renforce l'impact de la scène finale.
The highwaymen est une chasse à l'homme maîtrisé, doté de deux acteurs impeccables et d'une mise en scène équilibrée. Sans faire dans l'original ni la surenchère, le film reste cohérent et interessant jusqu'au bout.
Grand fan des histoires de banditisme des annees 20 et 30 , comme john dillinger et al capone ,Je connaissais pas l histoire de bonnie et clyde donc vous imaginez bien que j étais impatient de voir ce film. Et franchement j ai adoré ! Un casting musclé, une histoire de legende , que du bonheur de voir ce long métrage à sa sortie devant mon ecran ! Apres, chacun ses goûts ; mais si vous etes comme moi , vous serez pas decu . Un tres bon moment
Netflix commence à nous sortir des films avec une plus grande qualité visuelle et scenaristique ce qui permet à ce film d'être le plus sincère possible même si à des moment le film possède des longueurs, il se regarde car les décors, le jeu d'acteur, les costumes et la musique sont exceptionnels. Sur ce point il n'y a rien à dire dommage que le film et était assez mal montée ce qui casse de temps à autres le rythme. 4/5
John Lee Hancock, réalisateur qui s’est spécialisé dans l’adaptation des histoires vraies, s’intéresse à la traque de Bonnie & Clyde en prenant le point de vue des forces de l’ordre. En résulte un film bien plus sage et classique que le long métrage culte d’Arthur Penn sorti en 1967 et qui s’intéressait déjà aux deux hors-la-loi. The Highwaymen entre donc dans le rang, et même s’il est plus fidèle au réel, il finit par manquer d’un vrai souffle de cinéma.
Après l'excellent Saving Mr.Banks, John Lee Hancock adapte pour Netflix les derniers jours de la folle cavalcade du clan Clyde Barrow et Bonnie Parker, en mai 1934. Très éloigné du film d'Arthur Penn, il n'est pas question d'entretenir la légende avec un portrait élogieux, bien au contraire, puisque le couple d'amants criminels sillonnent les routes en faisant autant d'émules, d'admirateurs que de cadavres. Kevin Costner campe le plus célèbre Texas Ranger Frank Hamer, sortie de sa retraite précipitée pour stopper définitivement cette sanglante course. Et c'est finalement à ce personnage que The Highwaymen s'intéresse. Bedonnant et mal accompagné, les Rangers se reforme dans la douleur mais avec classe et ridules. Sans doute très proches des faits et sans jamais appuyer le cérémonial, le traitement le plus intéressant reste celui du couple, sans visage, froid et pourtant dans l'incompréhension générale tant aimé.