Avis : The Highwaymen - Page 2

Simplement un bon western, crédible, charmant et bien écrit. Peu d'humour certes mais les hommes en avaient-ils seulement à cette époque ? En tout cas, tout le reste étant réussi, on pardonne également la longueur du film, passionnant certes mais vraiment long avec ses 3 heures...

Il ne faut pas s'attendre à un film avec des fusillades toutes les dix minutes, c'est une chasse à l'homme (ou plutôt au couple) longue et bavarde. Néanmoins le duo d'anciens Texas Rangers fonctionne bien et l'époque (années 30) très bien retranscrite.

Mais pourquoi nos deux héros ex Texas Rangers sont-ils toujours affublés de leur costard-cravate? Ils sont vieillissants, ne sont plus très efficaces à la course et pourtant ce sont leurs vieilles techniques d'enquêteur qui les rendent victorieux!
Nous sommes aux antipodes du rythme de John WICK avec des séquences taiseuses quelquefois longuettes...
Le père BARROW est désemparé, les deux zigotos nous apparaissent comme de vulgaires crapules sanguinaires (qui rendent les acclamations de la foule surréalistes).
Belle photographie, BO de qualité discrète... Pas mal!

Bien retranscrit et interprété. La lenteur est voulue, due également à l'âge avancé des protagonistes. Même sîl n'y a rien de vraiment spécial à raconter dans cette chasse à l'homme, on ne s'ennuie jamais.

L'histoire retracée de la traque de Bonny & Clyde avec certes un beau casting. Je n'ai pas adhéré à cette production qui manque de corps, de rythme malgré un casting séduisant.

Malgré une bonne photographie et un jeu d'acteur convenable, je n'ai pas du tout accroché.
Ici et là, on peut lire que le film est "réaliste"... Sauf que non. Mais alors, pas du tout.
Dans certaines séquences ça ne corresponds pas du tout avec les témoignages et les enquêtes répertoriées.
spoiler: Par exemple, lorsque sont attribués des crimes de sang froid à Bonnie :
Il suffit d'aller sur Wikipedia pour voir la liste des crimes et des rapports attenants qui stipulent que tous les crimes ont été commis par des hommes.
Le film tente de donner des explications pour soutenir ses "théories" , spoiler: ainsi, le FBI passe pour des nuls dans leur enquête, et comme tout le monde aimait la jolie Bonnie ...Donc on ne tirait pas sur le gang... Et donc, "peut-être", "par extension", que ces rapports étaient falsifiés ? c'est sous-entendu puisque là, sans qu'elle puisse s'en défendre, évidemment, Bonnie se voit accusée des pires crimes cruels et atroces de sang froid... Et puis... D'ailleurs même si ça avait bien été elle... D'où elle n'aurait pas été en "légitime défense" lors des altercations avec les forces de police qui constituent quasiment l'intégralité des meurtres, contrairement au "sadisme froid" que veut lui attribuer le film sans la moindre preuve ?
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Du risque de mélanger fiction et réalité pour accréditer une certaine vision politique des choses.

Franchement, on sent que le parti pris est résolument 100% celui de ces Texas Rangers et ça en est même parfois franchement ridicule spoiler: comme lorsqu'on nous montre ces flics qui s'approchent gentiment en disant "vous êtes embourbés ?" - c'est un spot de pub pour s'enrôler dans la police du XXI° siècle dans les beaux quartiers ?

Alors il ne s'agit pas de rechercher ici à légitimer une envolée criminelle... Mais le film semble mettre assez rapidement au placard toutes les accusations concernant les méthodes des Texas Rangers au début du XX° ; c'est un peu évoqué en filigrane par la dissolution de leur groupe en 1933, mais on est loin des accusations de tortures et massacres dont ils ont été largement tenus pour responsables à l'époque ( à nouveau j'invite les gens ignorant à se renseigner sur les Rangers du Texas au début du XX° : On est loin des preux justiciers, hein... ) De nos jours déjà, on est en droit de se poser des questions sur le rôle de la police dans la préservation des intérêts des possédants et sur la violence qu'elle emploie à cet effet, notamment dans la répression des émeutes... Mais dans les années post crise de 1929 aux USA ? 1000 fois pire !
En particulier dans le Sud raciste et à peine "sorti" de l’esclavagisme ! ...Surtout avec ces troupes de Texas Rangers qui étaient à la fois soldats, CRS, PJ & BAC ( oui, prérogatives infinies, "carte blanche" comme le dit le film )
Tout au long du film, on essaye de nous faire passer des fugitifs pourtant adulés par tout le monde, semble-t'il, pour les grands méchants... Et au contraire, le film veut limiter à une petite brutalité bien compréhensible et légitime l'action des Texas Rangers... Pourtant, et en gardant à l'esprit que Clyde et Bonnie ont très bien pu être en effet des criminels terriblement sadiques et non juste des paumés en fuite qui se sont défendus pour leur vie... On ne peut pas s'empêcher de se demander si, quitte à faire du révisionnisme sur les enquêtes comme le fait le film, ont-ils bien finalement commis tous les crimes qu'on leur impute ? spoiler: Par exemple, à ce compte-là, le jeune prisonnier relâché... Qui nous dit qu'il n'a pas été buté plutôt par les Rangers dans la vraie Histoire ; Ils auraient eu un mobile pour ça...
...Après tout, complotisme pour complotisme... Comment avoir le recul sur ces questions ? Du coup, à défaut de valoriser Bonnie & Clyde à la "Naturel Born Killers" - ce qui n'aurait pas été honnête non plus... Le film aurait au moins pu avoir la décence de laisser en suspens ces questions et de ne pas systématiquement faire des Texas Rangers des "héros" pendant qu'il fait des fugitifs des sanguinaires sadiques, ce dont n'attestent absolument pas les rapports d'enquête ( la violence, oui, mais pas le sadisme supposé par le film et certainement pas les "explications" proposées par les Rangers, en particulier sur Bonnie ! ) ... Et ça alors qu'au bout du compte, après tout, de ce que l'on sait, les Rangers de par leur histoire ont été au moins tout aussi violents et sanguinaires, sinon plus, de par leurs prérogatives officielles, que ceux qu'ils ont pris en chasse... spoiler: Se poster au bout du compte en embuscade pour mitrailler en pièces deux jeunes gens à ce moment-là sans défense,
ça donne quand-même envie de supposer que tout le reste du film verse dans l'angélisme concernant ces 2 Texas Rangers qu'on est supposés comprendre et apprécier... D'un film à l'autre sur ce thème, d'une apologie à l'apologie contraire, on reste en droit de se demander d'où la violence a émané le plus, et si, puisque les vainqueurs et les survivants écrivent l'Histoire, si l'Histoire a bien été écrite de façon impartiale et si c'est même carrément pas de la blague de rajouter gratuitement une couche en faveur des autorités, plus d'un siècle plus tard... Les morts ne témoignent pas ( c'est vrai aussi pour les victimes supposées des gangsters ) ... On se base sur le fait que les Rangers les ont stoppé et pas le FBI... Pour accréditer toute légitimité à leur action et à leurs supposées ( par le film ) théories... Sauf que même le film nous laisse entendre qu'ils ont eu une part de chance, donc c'est raccourci sur raccourci.
Enfin bref... Du coup, impossible de visionner ce film avec plaisir puisque n'y croyant pas, on y voit surtout une apologie contemporaine, bien réac, des Texas Rangers, conforme à ce que demande un certain public américain... Aujourd'hui... Et un travestissement certain de ce qu'a dû être l'Histoire :(

Comme depuis le début de sa carrière, John Lee Hancock réalise un film sur un événement bien précis ou sur une personne réelle. Dans son dernier film qui était pas mal, il s'intéressait à Ray Kroc, le fondateur de McDonald's, et il s'attaque ici au duo de policiers qui ont stoppé Bonnie et Clyde. Il y a eu de nombreux films sur ces deux membres du gang Barrow, mais je crois que c'est la première fois que quelqu'un s'intéresse à ceux qui les traquaient. C'est plutôt original et ça permet d'éviter de faire un film qui servirait à glorifier un peu plus ce couple mythique. Malgré ce qu'ils ont pu faire, Bonnie et Clyde ont toujours joui d'une bonne réputation et étaient soutenus par la population dans certains états. Cela change un peu l'histoire puisque dans ce film, on a l'impression que ce sont les flics qui sont seuls contre tous et non pas ces meurtriers dont la popularité est au plus haut. En même temps, ce n'est pas nouveau, car on se souvient toujours plus des tueurs que de leurs victimes. Le choix de John Fusco, le scénariste, d'aborder cette histoire via cet angle est donc une bonne idée seulement, son scénario manque de punch et peine à nous tenir en haleine. Bien sûr, le fait de connaître le dénouement n'aide pas, mais on est loin de voir la traque que l'on pouvait espérer. Tout semble superficiel, notamment l'enquête qui mène ce duo dans divers états. Ces derniers sont finalement toujours très loin de Bonnie et Clyde et lorsqu'ils s'en rapprochent cela ne donne rien de très excitant. Je mets la moyenne pour Kevin Costner et Woody Harrelson, dont l'interprétation est solide, mais le film n'est pas très passionnant et m'a ennuyé à plusieurs reprises. Décevant.

La traque de Bonnie & Clyde par deux rangers. On appréciera le duo, la mise en scène et la traque. On appréciera moins les quelques libertés prisent par le réalisateur quant à l'attribution des meurtres et sa volonté de nous cacher un maximum le couple de tueurs. Encore davantage le fait d'éviter le moindre sujet au sujet du frère et de la belle soeur de Clyde. Mais cela reste un bon film, complémentaire avec celui de Warren Beaty.

Sortie Netflix attendue narrant la traque de deux Texas Rangers aux trousses des célèbres Bonnie et Clyde, The Highwaymen bénéficie d'un traitement de faveur avec un budget confortable et un casting quatre étoiles mais se voit également confié à un réalisateur hélas très sommaire : John Lee Hancock. Déjà auteur de biopics intéressants sur le papier mais plutôt plats à l'écran (Rêve de Champion, Le Fondateur), le metteur en scène américain propose ici encore une histoire vraie passionnante mais qui manque sévèrement d'un savoir-faire nécessaire pour faire du film une œuvre marquante. Pourtant original car se plaçant du point de vue de la loi plutôt que sur les deux légendes du crime, le long-métrage joue également sur la relation complexe entre ses deux protagonistes principaux, l'un étant aussi bougon que mystérieux (Kevin Costner qui joue du Kevin Costner), l'autre étant un alcoolique désemparé prêt à renouer avec sa vigueur d'antan (Woody Harrelson, dans les clous). Bien exploitée mais hélas pas très mémorable, la complicité entre les deux héros n'est jamais prégnante, la faute à une mise en scène formelle qui peine à donner du relief à ses personnages. Certains plans sont toutefois là, épurés, magnifiques, parfois poétiques, et certaines séquences de dialogues apportent un plus au film, en témoignent la rencontre entre Hamer (Costner) et le père de Clyde (le trop rare William Sadler) ou l'inévitable souvenir raconté par Gault (Harrelson) sur une ancienne mission aussi glorieuse que sordide. Esthétiquement impeccable, au ton juste et au scénario prenant en dépit de nombreuses longueurs, The Highwaymen n'est pas la claque espérée mais un des rares films Netflix à sortir agréablement du lot.

Prenant le parti de reprendre la célèbre traque de Bonnie & Clyde du point de vue des policiers ayant mis fin à leur sanguinaire cavale, J.L. Hancock réunit W. Harrelson et K. Costner pour former un duo de flics sur le retour, en quête d'une certaine reconnaissance, mais aussi mû par la volonté de rétablir l'Ordre et la Justice. Du coup, il rend compte aussi de l'incroyable furie qui régnait autour du parcours des amants braqueurs, qui drainaient dans leur sillage une cohorte de fans. Il ne cache rien des crimes odieux du couple, tandis qu'il dresse le portrait contrasté du personnage de Costner, véritable fauve aux penchants lui aussi très violents, mais qui est tombé du bon côté de la loi. Sans doute un peu trop long, surtout que Hancock n'est pas un cinéaste hyper stimulant, ça reste un western moderne agréable à suivre, qui ronronne parfois, mais qui parvient à nous tenir en éveil jusqu'à sa résolution. Pas extraordinaire, mais avec ses têtes d'affiche sont impeccables, et sa sobriété joue tout de même en sa faveur. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

J'ai vu un film... qui retrace la chasse à l'homme (et à la femme) de Bonnie & Clyde par les Rangers Frank Hamer et Maney Gault... Le film paraît et prend son temps comme s'il voulait nous plonger dans une époque où tout va moins vite, où les états d'âme existent, où même Bonnie & Clyde peuvent être adulés... La reconstitution est de bonne facture et on est ravi de retrouver Kevin Costner qui a tant marqué le cinéma des années 90. C'est un film d'une autre époque pour parler d'une autre époque...

L'ambiance d'époque et les 2 grands acteurs interprétant ces Texas Rangers avec classe valent le détour.
En revanche la traque des fugitifs n'a rien de particulièrement passionnante (et bien-sûr pas de suspens sur le dénouement).

Un bon film Netflix, filmé à l’ancienne, qui prend son temps dans sa mise en scène de suivre les pérégrinations des 2 agents qui ont mis fin à la cavale de Bonnie & Clyde. Simple, sobre, bien fouillé dans les détails, parfaitement humanisé par deux acteurs pas encore sur le déclin. Sans surprise mais avec un travail final plutôt propre.

Sobre et efficace, c'est dans ces qualificatifs que l'on peut décrire ce film.
Une enquete made in Texas ranger sur la piste de Bonnie et Clyde.
Le casting impeccable fonctionne bien et la mise en scene minimale rend le tout prennant.
Les deux acteurs forme un duo dense meme si certains dialogues auraient pus etre mieux écrits.
On retrouve le style de Kevin Costner en tant que producteur exécutif. Un style sans fioriture, à l'image de son jeu d'acteur : minimaliste mais efficace.

Le suspense fonctionne jusqu'au bout et le fait de ne pas montrer le couple de criminels renforce l'impact de la scène finale.

The highwaymen est une chasse à l'homme maîtrisé, doté de deux acteurs impeccables et d'une mise en scène équilibrée. Sans faire dans l'original ni la surenchère, le film reste cohérent et interessant jusqu'au bout.

Très classique dans sa forme et son traitement, ce film se rapproche du documentaire ou docu-fiction à cause des longueurs dues à l'arrêt sur détails et parfois aux redites scéniques et malgré les prestations convaincantes de Costner et Harrelson dont le binôme en constitue l'intérêt. Un complément aux intrigues centrées sur Bonnie et Clyde.