Je me souviens encore du Disney "Les Mondes de Ralph" que j'avais adoré de bout en bout, en effet il était venu titiller mon instinct de geek. Et bien cet été le Pixels de Chris Columbus était vraiment attendu. Réalisé d'après un court métrage Français ce film présente une équipe de nerds qui va tenter de sauver le monde suite à l'attaque de celui ci par des ennemis tout pixelisés arrivés de nulle part. Un scénario tout à fait classique mais la n'était pas tout à fait l’intérêt.
Je n'ai jamais eu honte de mes critiques et j'assume totalement mes choix, j'adore Adam Sandler, et oui je sais qu'en France il n'est pas forcément apprécié mais perso je l'aime beaucoup, il a une bonne tête de mec sympa et j'aime quasiment tous ses films (Self Control, Amour et Amnésie, Click, Bedtime Stories, Funny People, Copains pour toujours et j'en passe...), aux USA c'est un acteur assez bankable puisque beaucoup de ses films sont très vite rentables. Il joue ici le rôle principal, celui de Brenner. Enfant il été champion de jeu d'arcade puis est tombé dans l’anonymat mais son goût pour les jeux vidéos va refaire surface. Je suis d'accord pour dire qu'il n'a pas un grand jeu d'acteurs et il fait du Adam Sandler, quelques mots et calembours bien placés et le tour est joué. Son acolyte quand ils étaient enfants (Cooper) est joué par Kevin James que j'aime bien aussi (Hitch, Paul Blart et Copains pour toujours...), il est devenu le président des USA et va prêter main forte à son pote Brenner pour sauver le monde (à noter que son assistante est jouée par la femme d'Adam Sandler à la ville). Jamais deux sans trois et Josh Gad joue Ludlow, le trublion du groupe. Les amis vont se faire aider par une veille connaissance, leur ennemi de l'époque, un homme imbu de lui même joué par Peter Dinklage (Le Tyrion Lannister de Game of Thrones mais aussi aperçu dans XMen days of future past, Panique aux funérailles...) qui avait battu Brenner aux championnats d'arcade. J'étais content qu'il joue dans ce film mais au final il est décevant. La touche féminine est délicieusement apporté par Michelle Monaghan qu'on voit à mon gout trop peu (Love Blows, Made of Honor, les excellent Eagle Eye et Source Code...) qui est malheureusement un peu trop mise à l'écart par les quatre garçons. Enfin Sean Bean joue le rôle du caporal....vas t'il mourir comme dans quasiment tous ses films ?!
Le rythme du film est plutôt classique mais efficace, l'enfance des garçons, la découverte de l'attaque, la mise en place de la stratégie et la baston finale. Niveau humour j'ai clairement vu mieux dans les productions Sandler mais il y a quand même quelques moments bien drôle notamment lors du caméo de Serena Williams et de Martha Stewart dans leur propre rôle. Les effets spéciaux sont plutôt réussis avec beaucoup de couleurs et de référence aux jeux vidéos de l'époque, il y a même Qbert (comme dans Les Mondes de Ralph). Les dialogues sont plutôt bons, malheureusement j'ai vu le film en VF à cause de mon meilleur ami qui ne parle pas bien Anglais (spéciale dédicace à toi mon Grubber) donc je réserverai mon jugement sur ce point quand je l'aurai vu dans la langue de Shakespeare.
La réalisation a été confiée à l’expérimenté Chris Columbus qu'on ne présente plus. Maman j'ai raté l'avion et sa suite, Madame Doubtfire, L'Homme Bicentenaire, Les deux premiers épisode de la saga Harry Potter, sa filmographie est suffisamment évocatrice. Il s'est sans doute amusé à faire ce film, une bande de pote face à des êtres pixelisés, le tout saupoudré de bons effets spéciaux, il n'a pas eu grand chose à faire et ça ne restera pas comme une de ses références mais comme une sorte de "jeu". Néanmoins pas de fausses note, les cadrages sont bien utilisés et le montage rends l'ensemble plutôt correct. La musique est plutôt correcte mais rien d'inoubliable.
Donc au final un film sympa à voir, je m'y suis amusé et aucunement ennuyé mais quand on regarde du point de vue artistique il n'y a pas de tout de quoi crier au génie. Mais ma philosophie du cinéma c'est d'abord se détendre totalement, oublier ses problèmes et se projeter dans le film, et sur ce point il a atteint son but.