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    Les Nerfs à vif
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Nerfs à vif" et de son tournage !

    De l'original au remake

    Une première adaptation cinématographique du roman de John D. MacDonald fut réalisée en 1962 par John Lee Thompson sous le titre Les Nerfs à vif.

    En 1991, un remake fut tourné par Martin Scorsese, qui tint à marquer sur plusieurs points un hommage à l'oeuvre originale. Cette nouvelle version, également intitulée Les Nerfs à vif, comprend de courtes apparitions de trois acteurs du film de 1962, en opérant un renversement des rôles : Robert Mitchum, qui incarnait Max Cady, devient le lieutenant Elgart, qui cherche à l'arrêter ; Gregory Peck passe du rôle de la victime, Sam Bowden, à celui de l'avocat de Max Cady ; enfin Martin Balsam, qui jouait le détective Mark Dutton, est cette fois le juge.

    Par ailleurs, la musique, due à l'origine à Bernard Herrmann, fut également reprise, quoique légèrement adaptée et réorchestrée par son disciple Elmer Bernstein (Herrmann étant décédé entre-temps).

    Adapté d'un roman

    Le film est tiré d'un roman de John D. MacDonald, The Executioners, paru en 1959 aux Etats-Unis et traduit en 1963 en France sous le titre Un monstre à abattre.

    Une plaisanterie de mauvais goût

    Les Nerfs à vif fut tournée dans l'Etat de Georgie, où Robert Mitchum avait été incarcéré, dans sa jeunesse, pour vagabondage. Lorsque le tournage commença, un journal local jugea d'ailleurs opportun de publier, en première page, la photo de l'acteur prise lors de son arrestation...

    Censuré en Grande-Bretagne

    Si sa sortie ne souleva aucune protestation aux Etats-Unis, Les Nerfs à vif connut davantage de problèmes en Grande-Bretagne. La censure, jugeant le film malsain, exigea en effet pas moins de... 161 coupures ! Grâce à la farouche opposition du réalisateur John Lee Thompson, "seules" six minutes furent finalement absentes de la version britannique, sortie en janvier 1963.

    Un compositeur prestigieux

    Les Nerfs à vif bénéficie d'une musique due à un prestigieux compositeur : Bernard Herrmann, notamment connu pour sa collaboration avec Orson Welles (Citizen Kane, 1940 et La Splendeur des Amberson, 1942) et Alfred Hitchcock (neuf films dont Sueurs froides, 1958 et Psychose, 1960). Il avait déjà travaillé avec Martin Scorsese sur Taxi Driver (1976), mais mourut quelques heures à peine après ce dernier enregistrement.

    Un projet dû à Gregory Peck

    C'est à l'acteur Gregory Peck que l'on doit l'idée d'adapter au cinéma le livre de John D. MacDonald, ainsi que le choix du réalisateur John Lee Thompson. Les deux hommes, qui avaient déjà collaboré avec succès sur Les Canons de Navarone (1961), se retrouvèrent encore par la suite pour L' Or de MacKenna (1968) et L' Homme le plus dangereux du monde (1969).

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