Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Attigus R. Rosh
194 abonnés
2 509 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 9 avril 2019
Les Nerfs à vif est un génial film de Jack Lee Thompson mené par un duo d'acteurs génial. Le pitch est simple et tellement puissant : un ex-taulard qui décide de suivre en filature un honnête citoyen et sa famille jusqu'à ce qu'il perde le contrôle de ces nerfs. Et tout au long du film, on est pris aux mêmes troubles moraux que les personnages et on ressent la même paranoïa que la famille Bowden. Max Cady est un antagoniste terrifiant, intelligent, manipulateur, très psychologue et absolument inarrêtable. Les acteurs sont impressionnants. Robert Mitchum est intimidant au possible. Il est omniprésent dans ce film, que ce soit dans les scènes où il est présent ou dans celles où il n'y est pas. 7 ans après La Nuit du Chasseur, il retrouve un rôle à la hauteur de son talent. Son duo avec Gregory Peck est mythique ; un des plus grand duel au cinéma. L'angoisse est très présente, il y a un vrai travail de réalisation de la part de Jack Lee Thompson. Les dernières sont particulièrement intenses et on ne peut pas dire que le film porte mal son nom. Mémorable.
Une première heure pleine de tension et de suspense. Puis bizarrement le rythme retombe, et le film met un peu de temps à se finir. Le sentiment est donc un peu mitigé, mais un polar de qualité tout de même.
Un peu à l'instar de "Flic story" avec Alain Delon et Jean-Louis Trintignant, un film noir qui met en scène un psychopathe véritablement dérangeant bien avant que ce terme ne devienne culturellement générique. Un scénario que j'avais d'abord découvert par l'honnête remake de Martin Scorsese mais le réalisateur J. Lee Thompson en livre une version nettement plus sombre, terriblement anxiogène dans un face à face monumental entre l'excellent Gregory Peck et la prestation hallucinante de Robert Mitchum, magnifiquement inquiétant dans une prestation d'antagoniste qui rappelle énormément celle livrée dans "La nuit du chasseur". Dans la lignée des polars comme "Le port de l'angoisse", une écriture intelligente mais un rythme particulièrement lent. Solide.
Un thriller par excellence réalisé par Jack Lee Thompson en 1961 !! J'avais vu le remake de ce film mis en scène par Martin Scorsese avec Robert De Niro sil n'égale pas l'original filmé en noir et blanc et qui est intense en suspense. Un avocat voit une ancienne affaire datant de huit ans remise à jour avec la sortie de prison d'un détenu qui l'a condamné et vaut une vengeance sur l'homme qui l'a passé derrière les barreaux. L'homme en question en fait voir à sa famille mais demeure très malin avec la police et e détective engagé sous pression. Un long métrage qui marque les esprits par une mise en scène glaçante mené brillamment par Jack Lee Thompson, une musique crispante signé Bernard Hermann et surtout par l'interprétation des comédiens avec Robert Mitchum immense e homme inquiétant (un des meilleurs roles de sa carrière) face à Gregory Peck excellent en père de famille sous tension et dans les seconds roles un certain Tell Savalas avec une particularité, il a des cheveux le futur "Kojak". Un chef d'oeuvre.
Intense film de manipulations et d'angoisses dans la lignée d'un bon film Hitchcock avec deux grands acteurs Mitchum et Peck . Ayant d'abord vu le remake de Scorsese , je ne peux me prononcer sur une préférence tant les deux films sont différents ( Mitchum calme manipulateur dans celui de Thompson et De Niro survolté plus violent dans celui de Scorsese). Cete version demeure une référence plus de 50 ans après.
bien meilleur selon moi que la version de scorcese ,cape fear de Jack Lee Thompson est plus maitrisé ,dans la lignée directe de psychose d ' alfred hitchcock ,musique de bernard herrmann colle parfaitement au film qui sera de nouveau utilisé dans le remake de scorcese . bref un tres bon thriller intemporel .
Excellent film à suspense, produit par G. Peck et qui laisse à R. Mitchum le rôle le plus marquant. Le duel entre les 2 acteurs de légende demeure encore très intense, avec quelques scènes de confrontation incroyables comme cette discussion dans le bar, la dernière avant un 3ème acte furieux, intense et jusqu'au boutiste. Avec son noir et blanc magnifique (choix artistique pertinent), le film se distingue autant comme un pur film noir qui tend vers le film d'horreur. Les acteurs sont très bons autour du duo de têtes d'affiche et l'on se retrouve face à un film qui questionne avec pertinence la nature humaine et la justice. Il en résulte un film très réussi, qui ne rencontrera que peu de succès à sa sortie qui mais encore aujourd'hui fait figure de référence du genre. Le remake signé Scorsese sera autant qu'un hommage respectueux qu'une bonne relecture de ce film mythique, moite et dérangeant. D'autres critiques sur
Ce thriller de Jack Lee Thompson s'articule autour de ses deux personnages principaux. Max Cady, fraîchement sorti de prison, est interprété par Robert Mitchum qui compose ici un rôle qui lui était peu commun. Son interprétation est caractérisée par une masculinité poussée à l'extrême et animée par un désir indéfectible de vengeance. Face à lui, Gregory Peck en victime toute désignée évolue dans un registre plus conventionnel. Comme son titre le suggère, ce long métrage de Jack Lee Thompson ménage un suspense efficace dans un crescendo soigneusement entretenu jusqu'à un violent épilogue. L'efficacité est également du côté de la B.O., brillante. Les scènes de suspense les plus marquantes ne sont pas sans nous remémorer quelques plans séquences modèles d'Alfred Hitchcock.
Une brute sadique et criminelle sort de 8 ans de prison, durant lesquels il a perdu sa famille et sa vie, mais également étudié le scrupuleusement le droit. Il retourne dans la ville de l’avocat qui a témoigné contre lui et qu’il juge responsable de sa souffrance, bien décidé à se venger en appliquant sur lui une inoubliable guerre des nerfs. En crescendo, l’avocat et sa famille se voient persécutés de manière de plus en plus insupportables, jusqu’à flirter avec des extrémités mortelles, sans que rien de direct ou d’illégal ne soit commis. Le film nous montre d’abord avec maestria comment une ambiance de menace chronique, une addition d’incidents, un épuisant qui-vive et un état nerveux parvenu à son point critique parvient à pourrir une vie jusqu’a transformer un honnête et brillant avocat en criminel s’il veut s’en sortir dans cette jungle non-dite. La montée de la violence exultera dans une seconde partie en une franche vocation de mise à mort. Malgré le style de jeu dépassé depuis 55 ans, l’échafaudage progressif et réaliste de l’angoisse et de la barbarie poussé à son paroxysme reste intelligent et efficace, contrairement à son remake qu’on nous a servi 30 ans plus tard, et qui après vision de celui-ci parait affligeant et perclus de jeux caricaturaux et de relations grossières. Les nostalgiques pourront aussi revivre ces moments forts portés par un énorme Robert Mitchum, en excellente ordure de service, un tout jeune Gregory Peck, et un Telly Savalas avec tous ses cheveux.
Je suis d'accord avec le doc à propos du chien : C'est un peu comme un être humain. Un méchant angoissant, une longue et lente persécution. Il s'agit d'un bon scénario avec beaucoup de blabla. Un peu long comme film, ce qui diminue tout autant l'angoisse du film et le dessert.
Cette version de "Cape Fear" de 1962 - Scorcese en réalisera un remake en 1991 - rappelle à la fois le cinéma d'Hitchcock mais aussi "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955). L'inspiration hitchcockienne, volontaire ou non, se ressent dans la mise en scène de J. Lee Thompson mais également dans ses directions scénaristiques. La présence du compositeur Bernard Herrmann, grand collaborateur du Maître du suspense, participe à ce rapprochement. Inspiration ensuite de "La nuit du chasseur" avec pour points communs l'acteur Robert Mitchum, campant un rôle relativement similaire dans les deux films mais aussi des ressemblances dans l'intrigue et dans l'ambiance véhiculée. "Cape Fear" ne parvient toutefois pas à la hauteur de ses modèles. L'atmosphère, lourde de menaces, reste néanmoins plus légère que dans le film de Laughton et le scénario comporte quelques facilités, notamment avec ce final décevant. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir puisque cette première version de "Cape fear" est de bonne facture et Robert Mitchum nous livre une nouvelle fois une excellente performance.
Un suspense tendu, opposant la figure de marbre de Gregory Peck en bon pater familias et le cynisme froid d'un Robert Mitchum pratiquant la torture mentale avec une décontraction qui le rend encore plus angoissant. Évidemment, le style est un peu suranné mais demeure efficace, notamment grâce à la partition musicale qui soutient parfaitement l'intrigue. C'est moins outrancier que la version Scorsese, mais c'est tout de même prenant et agréable à suivre.