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TCovert
78 abonnés
383 critiques
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5,0
Publiée le 11 septembre 2009
Très bon film, un peu dans la lignée des Hitchcock... bon c'est dû aussi à l'excellente musique de Herrmann qui est quand même une marque de fabrique du maitre du suspens. Le film est servi par de très bonnes performances de Mitchum et Peck ainsi que d'un rôle secondaire de Telly Savalas que j'aime toujours voir dans un film. Si le remake de Scorsese était bien réussi (des remakes comme ça on en redemande !) l'original reste quand même un cran au dessus pour moi à cause de trois choses : Le noir et blanc est magnifique notamment les plans où on voit le visage de Mitchum apparaître dans le noir, éclairé par la lumière de la lune. Le casting est meilleur ici, De Niro est génial dans la version de 1991 mais Nick Nolte ne fait pas le poids après Gregory Peck. La troisième raison c'est que Bernard Herrmann est insurpassable !
Le côté polar de ce "Cape Fear" est très réussi, le metteur en scène parvenant à distiller un véritable suspense, aidé faut-il encore le dire par le monumental Robert Mitchum. Cependant, le côté "ma famille, ma bataille" est assez agaçant et surtout constamment repris dans les propos de Grégory Peck (qui malgré son talent n'est quand même pas Brando...) ce qui finit par faire de cet très bon thriller un film pénible qui aurait mieux fait de se cantonner à son objectif de départ: faire monter une tension palpable dans tous les plans. Et rien que pour cela, la version de Scorsese, où tout le monde est sale et condamnable, est meilleure.
Je suis d'accord avec le doc à propos du chien : C'est un peu comme un être humain. Un méchant angoissant, une longue et lente persécution. Il s'agit d'un bon scénario avec beaucoup de blabla. Un peu long comme film, ce qui diminue tout autant l'angoisse du film et le dessert.
Jack Lee Thompson (réalisateur de deux "Planète des singes", de films musclés avec Bronson...) orchestre un thriller intelligent tiré d'un roman de John D. MacDonald, "The executioners". Le scénario, inventif et intellligent, est captivant de bout en bout : Max Cady, emprisonné pour agression sexuelle, en ressort huit après dans le seul but de se venger de son avocat, Sam Bowden. Le suspense est très bien ammené malgré une forme vieillote aujourd'hui. La musique, elle aussi sublime pour l'époque, semble sortie de nulle part aujourd'hui. Elle est pourtant calibrée par un maître du genre : Bernard Hermann (compositeur attitré d'Hitchcock (avec notamment "Sueurs froides" et "Psychose", partitions non vieillies aujourd'hui) et de Welles ("Citizen Kane" par exemple)). L'interprétation générale est maintenant dépassée (un casting inexistant à l'instar de Gregory Peck (vu dans "Les canons de Navarone" du même Thompson, "Les neiges du Kilimandjaro" avec Ava Gardner, le "Moby Dick" de John Huston, ...) dont le charisme ne crève jamais l'écran. Notons les présences, indicatives donc, de Martin Balsam (qui a joué dans le "Tora tora tora" de Fleisher, "12 hommes en colère" avec Fonda...) et de Telly Savalas (qui faisait alors ses débuts à l'écran et qu''on retrouvera plus tard dans le bondien "Au service secret de sa majesté" sous les traits de l'infâme Blofeld).), hormis Robert Mitchum qui a toujours une classe irréprochable et qui domine tout le casting de par un jeu d'acteur, (posé/simple/sombre/arrogant) que l'on n'oubliera pas de sitôt, et rappelant sa composition de "La nuit du chasseur". Les rebondissements et les aventures sont bien rôdés dans un suspense allant crescendo et se terminant dans des décors paradisiaques à Cape fear. Ces enchaînements paraissent eux-aussi vieillots. Pour résumer, "Les nerfs à vif" est de facture classique (même si le suspense est bien entretenu et que la réalisation se veut intelligente) avec un Mitchum toujours excellent. Faisant partie de l'âge d'or hollywoodien, ce "Cape fear" a beaucoup de mal à résister au temps qui entame beaucoup le charme du film. Vraiment dommage de la part d'un des meilleurs du genre des années 1960. Spectateurs, regardez uniquement pour le numéro que Mitchum nous donne. PS : préférez le remake de Scorsese (1992 !) qui reprend (quasiment !) le déroulement de ce film, et qui rend un vibrant hommage aux protagonistes, à savoir Mitchum, Peck et Savalas.
Dès le début on reconnaît dans les airs de la musique la patte de Bernard Herrmann d'ailleurs Les Nerfs à vif n'est pas sans rappeler du Hitchcock mais ce film n'est pas aussi tendu que ce à quoi je m'attendais il souffre un peu de la comparaison avec son remake réalisé par Scorsese de plus le nonchalant Mitchum est beaucoup moins effrayant que De Niro. Une légère déception pour ce classique du suspense.
A l'époque c'était sans doute original mais alors que ça a mal vieilli. On s'ennuie ferme, pas d'émotion, pas de nerfs à vif. C'est pas comme les films d'Hitchcock...
Certains critiques à la dent dure résument la carrière de réalisateur de Jack Lee Thompson à la demi-réussite des "Canons de Navarone" (1961) ", un film de guerre épique plutôt terne aussitôt suivi de "Cape Fear" (1962), un film au parfum de scandale à la réputation surfaite qui va le voir devenir rapidement un yes man sans âme à la solde des studios jusqu'à ce qu'en 1976, sa rencontre avec Charles Bronson l'amène tout au long de neuf films à accompagner l'acteur dans le prolongement ad nauseam du personnage vengeur mis au point avec Michael Winner dans le très controversé "Un justicier dans la ville" (1974). Il y a sans doute beaucoup de vrai dans ce jugement mais inclure "Cape Fear" dans cette condamnation sans appel, relève de l'injustice. Jack Lee Thompson lorsqu'il débarque en 1961 à Hollywood pour remplacer au pied levé Alexander Mackendrick sur le tournage des "Canons de Navarone", a déjà une solide carrière de scénariste et de réalisateur en Angleterre durant laquelle il a acquis une relative expérience et quelques succès. Le voir réaliser "Cape Fear" après il faut bien l'admettre des "Canons de Navarone" plutôt convenus, était prometteur tant le film inspiré d'un roman de John D. MacDonald paru en 1958 fait montre d'une perversité explicite à travers le personnage interprété par Robert Mitchum. Grand admirateur de son compatriote Alfred Hitchcock, il a parfaitement retenu les leçons de "Psychose" sorti deux ans plus tôt et ce n'est sans doute pas le fait du hasard s'il s'adjoint la participation de Martin Balsam déjà présent sur "Psychose" qui en qualité de détective avait été l'une des victimes de Norman Bates (la fameuse scène de l'escalier). Idem pour la présence de Bernard Hermann, le compositeur fétiche d'Hitchcock. Robert Mitchum préféré à Rod Steiger pourspoiler: le rôle du tueur psychopathe connait quant à lui déjà une bonne partie de la partition qu'il aura à interpréter après sa prestation mémorable dans le chef d'œuvre de Charles Laughton, "La nuit du chasseur" (1955). Gregory Peck qui sera l'un des acteurs favoris de Jack Lee Thompson est sans aucun doute le candidat idéal pour s'opposer au mal réincarné qui vient le débusquer jusque dans sa ville pour menacer sa famille . Tout semble donc réuni pour permettre au réalisateur de s'affirmer pleinement. Il y réussira sans aucune fausse note, grâce en partie à la prestation dantesque de Robert Mitchum qui ici une fois de plus démontre que sa palette de jeu était immense. Il faut le voir se délecter de la peur qu'il instille dans l'espritspoiler: de celui qui l'a fait condamner à huit ans de prison en déversant à petite dose un poison mélangeant menaces à caractère sexuel sur sa progéniture et rappels permanents à la loi pénale apprise avec grand soin en détention . Jack Lee Thompson articule parfaitement la montée en tension étouffante sans aucune surenchère visuelle au contraire de Martin Scorsese qui en 1991, proposera un remake sur-vitaminé du film devenu culte. La scène choc avec Lori Martinspoiler: incarnant une jeune croqueuse d'hommes prenant le risque de se frotter à la sauvagerie de son amant d'un soir, parfaitement agencée est un exemple parlant de la maîtrise dont pouvait faire preuve Jack Lee Thompson. On peut dire la même chose du final se déroulant ans les marais de toute beauté . La relative fadeur de sa filmographie trop fournie (50 films) tient sans doute plus d'un certain manque d'ambition sapant son énergie plutôt que d'une absence notoire de talent. Par la force du constat émis plus haut, "Cape Fear" constitue malheureusement le seul sommet de la carrière du réalisateur mais nombre de réalisateurs plus reconnus aimeraient se targuer d'une telle pépite au sein de leur filmographie.
Le problème de « Cape Fear », c’est que, comme beaucoup de monde j’imagine, j’ai vu son remake d’abord… Plus vénéneuse, tortueuse, et graphique, la version de 1991 est clairement supérieure. Néanmoins, il serait injuste de dénigrer pour autant cette version de 1962. On y suit Sam Bowden, respectable avocat dans un Etat du Sud. Et voilà que débarque Max Cady, un violeur nauséabond qui sort tout juste de prison, où il avait été enfermé grâce à un témoignage clé de Bowden. Cady cherche à se venger, mais prendra un malin plaisir à ne pas franchir les limites légales, afin de mettre la pression chez la famille de l’avocat. Clairement, le film a subi les affres de la censure. Le mot « rape » n’est jamais prononcé, et la violence explicite est très rare. Cela n’empêche pas J. Lee Thompson de construire un polar inquiétant. Les implicites sur les intentions de Cady étant plus que clairs, que ce soit via des dialogues ou des métaphores visuelles. Les divers jeux d’ombre et effets de mise en scène contribuant à l’atmosphère tendue. Tandis que le film profite clairement de son excellent duel d’acteurs. Gregory Peck en père de famille piégé par la loi qu’il sert ironiquement. Et Robert Mitchum, qui s’amuse en vicelard sournois. Avec en prime quelques bonnes têtes, dont Martin Balsam et Telly Savalas (avec des cheveux !). Enfin, « Cape Fear » bénéficie des compositions angoissantes de Bernard Herrmann… qui seront d’ailleurs réutilisées pour son remake !
Avec "Les canons de Navarone" sorti un an plus tôt, "Les nerfs à vif" est l'autre grande réussite de Jack Lee Thompson. Sorti en 1962, le film met en scène un dangereux individu, avide de vengeance envers un avocat qui avait témoigné contre lui. Outre ses qualités rythmiques, "Les nerfs à vif" suscite volontiers le malaise car il met en scène une famille et même l'ensemble des autorités en totale impuissance face à un psychopathe trouvant toujours un moyen de passer au travers. Le film bénéficie enfin d'une interprétation impeccable, notamment Gregory Peck. Mais que serait "Les nerfs à vif" sans l'immense Robert Mitchum, impressionnant et terrifiant de maîtrise. Une version qui reste largement supérieure à celle de Scorsese.
LA CIBLE HUMAINE. Les nerfs à vif n'est pas une opinion. Le chasseur les as en pelote et le primitif est encombrant. Quand un Robert peut cacher un autre Robert, le tatoué est bien plus palpitant. Oui je sais, je dis une connerie....aime ton ennemi. Le messager de la mort rode dans des silences et des ombres, pas de quoi se réjouir.
Excellent film à suspense, produit par G. Peck et qui laisse à R. Mitchum le rôle le plus marquant. Le duel entre les 2 acteurs de légende demeure encore très intense, avec quelques scènes de confrontation incroyables comme cette discussion dans le bar, la dernière avant un 3ème acte furieux, intense et jusqu'au boutiste. Avec son noir et blanc magnifique (choix artistique pertinent), le film se distingue autant comme un pur film noir qui tend vers le film d'horreur. Les acteurs sont très bons autour du duo de têtes d'affiche et l'on se retrouve face à un film qui questionne avec pertinence la nature humaine et la justice. Il en résulte un film très réussi, qui ne rencontrera que peu de succès à sa sortie qui mais encore aujourd'hui fait figure de référence du genre. Le remake signé Scorsese sera autant qu'un hommage respectueux qu'une bonne relecture de ce film mythique, moite et dérangeant. D'autres critiques sur
Cette version de "Cape Fear" de 1962 - Scorcese en réalisera un remake en 1991 - rappelle à la fois le cinéma d'Hitchcock mais aussi "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955). L'inspiration hitchcockienne, volontaire ou non, se ressent dans la mise en scène de J. Lee Thompson mais également dans ses directions scénaristiques. La présence du compositeur Bernard Herrmann, grand collaborateur du Maître du suspense, participe à ce rapprochement. Inspiration ensuite de "La nuit du chasseur" avec pour points communs l'acteur Robert Mitchum, campant un rôle relativement similaire dans les deux films mais aussi des ressemblances dans l'intrigue et dans l'ambiance véhiculée. "Cape Fear" ne parvient toutefois pas à la hauteur de ses modèles. L'atmosphère, lourde de menaces, reste néanmoins plus légère que dans le film de Laughton et le scénario comporte quelques facilités, notamment avec ce final décevant. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir puisque cette première version de "Cape fear" est de bonne facture et Robert Mitchum nous livre une nouvelle fois une excellente performance.
bien meilleur selon moi que la version de scorcese ,cape fear de Jack Lee Thompson est plus maitrisé ,dans la lignée directe de psychose d ' alfred hitchcock ,musique de bernard herrmann colle parfaitement au film qui sera de nouveau utilisé dans le remake de scorcese . bref un tres bon thriller intemporel .