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PhilippeToile
43 abonnés
740 critiques
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3,0
Publiée le 2 juin 2012
Si les inconditionnels de Woody Allen n’apprendront rien de nouveau dans ce documentaire à sa gloire, il faut encore une fois saluer le charme et l’esprit de ce réalisateur et scénariste hors normes. Au soir de sa carrière, cet hommage à le mérite de bien disséquer l’évolution de son œuvre et le rôle essentiel de sa muse, Diane Keaton, qui l’a aidé à se transcender d’un cinéma gaguesque et parfois foutraque à des réalisations beaucoup profondes et ambitieuses. Ce document trop sage nous donne envie de revoir ses meilleurs films. C’est bien là le plus important.
Sans grand intérêt (surtout pour les fans du cinéaste). On apprend rien de nouveau. C'est plus un docu pour la télé... d'ailleurs c'est filmé comme un docu de télé avec des interviews de personnes assises devant leur bibliothèque ou dans leur salon, qui racontent des anecdotes... Dommage.
Un bon moment! Revoir les meilleurs vannes de Woody Allen permet toujours de passer un bon moment, cependant le documentaire en lui même n'a pas de valeur informative! On connaissait déjà tout ce que le documentaire aborde et on regrette qu'il soit si complaisant avec son sujet!
Hommage convenu limite pépère, ce documentaire se regarde toutefois sans ennui et parvient à donner envie de voir ou de revoir certains films du cinéaste. Le montage, valorisé par une belle photo, soutient l'attention. Le portrait de l'artiste emprunte le mode très conventionnel du récit chronologique, en alternant d'une part témoignages de proches et morceaux d'interviews de l'intéressé, d'autre part du matériel d'archives, à savoir photos, bouts de spectacles, courts extraits de films et de vidéos. Ça court jusqu'en 2011 avec Midnight in Paris, présenté exagérément comme un immense succès, alors que beaucoup de spectateurs l'avaient apprécié moyennement voire pas du tout. Les débuts, moins connus et plus orientés sur le comique du personnage, se suivent avec plus de plaisir que les deux autres tiers du doc. De la part du réalisateur Robert B. Weide, on ne pouvait pas s'attendre à très original. L'essentiel passe en revue la carrière du passionnant cinéaste en allongeant flatteries et éloges, tout en en mettant en avant l'humilité et l'atypicité du bonhomme, pessimiste mais spirituel, mélancolique mais loquace, névrosé mais réfléchi: quelqu'un qui prend des risques, se moque de la réussite et n'a pas de leçon à donner. Le doc ne fait pas l'impasse sur le clash avec Mia Farrow (lorsque fut déballée la liaison d'Allen avec sa fille adoptive) mais il tente de classer l'affaire en montant un Woody serein et ouvert d'esprit. La fin a tendance à donner le coup d'encensoir, à grands renforts de témoignages de proches qui louent sa longévité si créative, en passant par le pasteur chrétien qui l'admire -too much! Bref, c'esst un doc classique, orthodoxe mais pas mauvais, relativement captivant.
Qui est vraiment Woody Allen ? Réalisateur prolifique, il a longtemps incarné les personnages principaux de ses films, des personnages qu'on pourrait présumer qu'ils ne sont que des variations de lui-même. « Stardust Memories » raconte l'histoire d'un réalisateur de comédies qui veut tourner des oeuvres plus sérieuses : le rapport avec la carrière d'Allen semble évident. Dans « Maris et femmes » : Allen joue le rôle d'un homme quittant sa femme (jouée par Mia Farrow) pour une autre bien plus jeune ; sachant qu'à la même époque, il se séparait de Farrow pour vivre avec la fille adoptive de cette dernière, le lien avec sa propre vie paraît irréfutable. Woody Allen martèle depuis des années que ce n'est pas le cas, libre au spectateur de le croire ou pas. Toujours est-il : que nous apprend le réalisateur et documentariste Robert B. Weide à propos d'Allen ? La réponse est simple : pas grand chose qu'on ne sache déjà. « Woody Allen : A documentary » s'avère être une simple illustration de la page Wikipedia du concerné : elle en suit en tout cas le développement linéaire. La vie dans les années 40, les débuts comme gagman, humoriste, scénariste, l'échec de « What's up, pussycat ? », les premières comédies loufoques, « Annie Hall », les films plus sérieux des années 80, etc. Le néophyte apprend l'essentiel de la biographie d'Allen en moins de deux heures tandis que le fan s'amuse à reconnaître des extraits de tel ou tel film. Sans grande surprise, le documentaire se regarde cependant agréablement, grâce à des archives déterrées par Weide (un fou rire d'Allen et Diane Keaton sur le tournage de « Sleeper ») ou des faits moins connus (le travail avec Gordon Willis, le chef-op du « Parrain », engagé sur « Annie Hall »). Malgré tout, on a l'impression d'assister à une hagiographie filmée : les différents interviewés nous dressent un portrait idéalisé d'Allen. On les comprend, ils lui doivent beaucoup : qu'aurait été la carrière de Keaton sans sa collaboration fructueuse avec Allen dans les années 70 ? Larry David aurait-il connu le succès avec les séries « Seinfeld » et « Curb your enthusiasm » s'il n'avait pas été influencé par Allen ? Quand Weide aborde les sujets qui fâchent, il le fait brièvement : l'affaire Soon-Yi est effleurée (tout a déjà été tellement dit à ce sujet, à quoi bon même en parler ?) et les mauvais films du début des années 2000 sont excusés (on insiste sur la claque « Match Point » qui a effacé les précédents flops). Les acteurs sont tous ravis, Sean Penn et Scarlett Johansson s'expriment devant la caméra de Weide comme s'ils étaient en conférence de presse, et seul les confidences de Josh Brolin, mal à l'aise sur le plateau du médiocre « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », nous éclairent vraiment sur la méthode de travail d'Allen avec les acteurs. Les images sont dignes d'un making-of, et comme il n'en existe pour aucun de ses films, on ne peut qu'être surpris de voir Allen déambuler devant Naomi Watts pendant les prises. Malgré le plaisir certain de retrouver Woody et l'intérêt indéniable de certaines séquences de ce documentaire, on peut néanmoins se poser la question de la pertinence de sa sortie en salles en France. Documentaire en deux parties pour HBO, il a été raccourci pour les cinémas français. Il serait intéressant de savoir ce qui a été enlevé : quitte à adopter un ordre chronologique, pourquoi effleurer certains des meilleurs films (« Hannah et ses soeurs », « Harry dans tous ses états ») et en ignorer totalement d'autres (« Radio Days », « Tout le monde dit ''I love you'' »). On a certes affaire à un bon documentaire télé, (trop) appliqué, mais dont la sortie française n'a guère d'autre raison que la côte d'amour incomparable dont jouit Allen dans l'hexagone et le succès inattendu de « Minuit à Paris » l'année dernière. Biographie respectueuse et publicitaire, ce documentaire en dit moins sur la vision de Woody Allen sur monde et sur le cinéma qu'un autre documentaire, tourné en vidéo en 1986 par Jean-Luc Godard : « Meetin' WA ». Allen n'y paraissait par particulièrement à l'aise, mais le fond était passionnant. Le titre du film de JLG souligne clairement ce qui manque à celui de Weide : une vraie rencontre avec le cinéaste.
Voilà un documentaire propre et classique, trop long et sans surprises mais qui, quelque part, a le mérite d'être un peu plus intéressant que les œuvres récentes de l'artiste auquel il est consacré. Woody Allen, puisque c'est de lui dont il s'agit, est ici assez sagement décortiqué. On attendait un "Deconstructing Woody", on est déçu. Bon, c'est vrai, le gros problème, c'est qu'une grande partie de sa filmographie parle déjà pour lui, si bien que si on a déjà vu ses films, on n'apprend pas grand chose... Et puis surtout, contrairement à un Stanley Kubrick, par exemple, pour lequel chaque tournage mériterait sans doute un documentaire entier, ce qui se passe sur un film de Woody Allen est bien peu passionnant : rythme de production hyper-régulier (un film par an), genèse d'un projet à partir d'idées griffonnées sur des bouts de papier, pas de difficultés de financement, des acteurs de premier plan aux ordres et qui tueraient père et mère ne serait-ce que pour une figuration, tournage en vitesse parce qu'il faut finir tôt le soir pour pouvoir voir le match des Knicks... C'est plus métro-boulot-dodo que la traversée de l'Atlantique à la rame ! En fait, le principal intérêt du documentaire réside dans sa première partie, consacrée à la vie du Allen humoriste et artiste de stand-up, avant son entrée dans l'industrie cinématographique. Forcément, là, on connaît moins et les nombreuses images d'archives tirées de ses apparitions dans les tv-shows des années 60 valent le coup. Et puis, il y a assez d'humour et de traits d'esprit tout au long des deux heures du film pour qu'on ne passe pas complètement un mauvais moment.
L'idée d'un documentaire sur Woody Allen est intéressante tant le cinéaste a eu une carrière prolifique et tant il a toujours tourné autour des questions de la vie, de l'amour et de la mort. L'homme est drôle (il écrivait 50 blagues par jour à ses débuts) et reste persuadé qu'il n'a jamais réalisé le grand film dont lui et le public rêvent ("Ce qui se tient entre la grandeur et moi, c'est moi"). Humble, rempli d'humour et prêt à dévoiler des moments difficiles de sa vie, Woody Allen est un homme passionnant et le documentaire l'est aussi, bien que parfois trop convenu et traînant un peu longueur, il reste un très bel hommage sur un homme et une carrière qui a marqué les esprits.
Alors que, contrairement aux habitudes, le nouveau film annuel de Woody Allen n'était pas au Festival, on retrouvait Woody dans Cannes Classique grâce à un documentaire de Robert B. Weide consacré à sa vie et à son oeuvre. En 113 minutes, ce dernier réussi l'exploit de dire et de montrer l'essentiel sur la jeunesse de Woody Allen, sur ses différentes carrières (gagman, acteur de stand-up, comédien, réalisateur d'une bonne quarantaine de films). On l'entend s'exprimer sur ses propres films, dont celui qu'il préfère, "Stardust Memories". On entend aussi des comédiens et des comédiennes ayant travaillé sous sa direction ainsi que quelques réalisateurs, tel Scorcese. Imparfait, ce documentaire l'est certainement, tout comme il est indispensable pour toutes celles et tous ceux qui aiment le réalisateur new-yorkais. En tout cas, il donne furieusement envie de revoir la filmographie de Woody.
Woody Allen: A Documentary est un bon documentaire purement divertissant. Robert B. Weide est toujours gentil, il filme tous les intervenants en train d'envoyer des éloges au réalisateur le prolifique des U.S.A., il n'est jamais dérangeant mais toujours accrocheur, on ne s'ennuie pas une seconde. Le documentaire insiste un peu trop sur le fait que Woody Allen à toujours était drôle et à toujours sue écrire, Woody Allen même quand il ne joue pas est drôle et bon acteurs, le documentaire est souvent extrêmement drôle. Woody Allen: A Documentary reste très autobiographique et soulève donc très peu de question. Il nous restera en tête les passages avec le maîtres new-yorkais, qui reste les plus intéressants. Robert B. Weide nous apprend tout de même pas mal sur Wooy Allen est donne juste envie de voir ou de revoir, voir découvrir toutes sa filmographie. Un bon doc au final que divertissants, c'est frais, simple, bien fourni, bien-pensants et terriblement attachants. À voir.