L’amateurisme cinématographique à l’état naturel, pendant plus d’une heure de séance psychothérapie « promenons-nous dans les bois » à se filmer autour, juste pour un rien. La décompression horrifique ne fait son effet recherché, pas de sensation de froid canard, ça ne me glace. On ne voit du détail arrivé, que de l’insignifiance, les apparitions surnaturelles invisibles dans ce petit film cheap entre amis, pas besoin d’effets spéciaux pour une caméra pareille, cherchant à se faire peur avec la culture populaire des « Sorcières de Salem ». La maison dans la prairie au crépuscule, monter et descendre rapidement les escaliers avec les chochottes, puis d’un seul coup violent et hop, pas de claque dans cette intrigue visuelle épouvantable, mais des baffes qui se méritent pour ces cris artificiels, aussi mal joué, bien loin des reines actrices pros de la terrible suggestion, des œuvres d’art. Encore des images tronquées dans la presque pénombre tout au long du film, du camouflage dans l’image qui trouble l’esprit, comme un parfum du quart d’heure de célébrité chez YouTube qui n’existait à cette époque, le cinéma indépendant le faisait déjà grâce au folklore sorcellerie. Avant le drame des cinéastes acteurs disparus, ces caméras sur eux, en tant que preuve de leurs existences laissés en suspens de la mort. Les corps inertes ne se comptent pas sur les doigts ensanglantés, quelque sombre silhouette entre aperçu, qu’est-ce que ça peut bien faire là ? Il s’est perdu, éjecté des limbes versés au côté du terrestre mortel ? 1999 est une fin et commence un autre début, c’était l’insouciance du danger existentiel et de l’avenir, voyant l’avènement du numérique terrorisé.