Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Audrey L
652 abonnés
2 596 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 26 juin 2017
A réserver aux fans de David Tennant, notre cher Docteur Who qui joue ici avec une sympathie pour son personnage évidente, mais malheureusement dans un film qui est assez vide vers la fin et qui peut même ennuyer singulièrement. Les acteurs assurent leur service plutôt bien, même si l'apparition de Johnny Depp est très courte (il n'est d'ailleurs pas crédité au générique, mais sur certaines éditions de DVD il est renommé "Deep", amusant) et oscille entre les images de films (Dead Man) et le vrai acteur qui joue son rôle de star naturellement (il ne force pas le trait ni le stéréotype de a star gâtée). Le début du film est vraiment plaisant à suivre, la rencontre rocambolesque d'une jeune serveuse américaine et d'un jeune croque-morts anglais est mignonne surtout lorsque celui-ci décide de tout plaquer pour la rejoindre aux Etats-Unis... Il rêve de devenir scénariste et se confronte à la réalité du show-business, jusque là tout est à la fois romance mignonne et critique de la société de consommation, tout va bien. Mais à partir de l'installation aux States de Tennant et de la découverte d'un concurrent pour le cœur de l'américaine, l'intrigue devient étrangement paresseuse, les minutes se font longues entre les scènes qui se ressemblent et se suivent (les essais pour trouver un réalisateur de film, les essais pour conquérir la jeune fille... tout tourne en boucle sans amélioration) et on commence alors à s'ennuyer ferme. La fin qui arrive tardivement résout avec une facilité presque insultante pour le spectateur tous les problèmes de Tennant en un claquement de doigts. L'une des premières fins romantiques qui ne m'arrache pas un pincement au cœur, le cardiogramme plat... Un démarrage en trombe qui laisse présager un film enlevé, à la fois drôle et mignon, mais un sacré ralentissement freine les ardeurs jusqu'au final expédié... Dommage, on gardera le sourire de Tennant et Delpy.
Un quidam moyen pénètre un cercle d'acteurs hollywoodiens avec tout ce que cela comporte (la drogue bien sûr, etc.). "L.A. Without A Map" comporte de nombreux clichés ainsi qu'une atmosphère de soap et une romance tellement classique que l'histoire semble presque réaliste.
On s'imagine relativement entre le début et le milieu qu'on va voir un film profondément dramatique dont le thème est l'amour non-réciproque, et toute la folie aveuglante qu'il engendre, ceci sous une caméra critique à souhaits de l'univers de L.A. Mais on finit par se rendre compte que c'est une histoire totalement insipide, irréaliste, sans profondeur, et personnellement j'ai de plus été choquée par l'interprétation de Julie Delpy, parfaite courge dans ce petit navet, qui m'avait habituée à bien mieux que cela en tant qu'actrice. Mais je dois aussi admettre que je n'en attendais pas tant que cela de la part d'un film de ce style ...
Comme son frere Aki ( l'Homme sans passé ) ,Mika Kaurismaki fait preuve de beaucoup d'originalité dans ses realisations.L'histoire d'amour s'avere d'une simplicité deconcertante mais c'est le ton qui fait ici la difference ,une espece de nonchalance dont Vincent Gallo proprement ahurrissant en est le parfait exemple mais c'est tout le casting qui est genial jusqu'a Johnny Deep dans son propre role.Certes la fin faiblie un peu mais c'est une bonne surprise pour moi ,a noter la prestation de la belle Vinessa Shaw dont la plastique irreprochable (un petit air de Nastajia Kinsky) vaut tout autant le coup d'oeil que son talent
ce (bon) navet, complètement hallucinant, déjanté et persifleur ridiculise la Jet Set hollywoodienne et ses clichés: super partys, grosses bagnoles clinquantes, acteurs, actrices prêts à tout pour un rôle, producteurs sans scrupules, etc... L'apparition ironique et atypique de Johnny Depp sous la forme d'une image animée de son film Dead Man a de quoi surprendre. On y voit entre autres une Julie Delpy plutôt loufoque qui joue une belle idiote, un tandem de 15 secondes de Johnny Depp avec Anouk Aimée et un Jean-Pierre Kalfon en restaurateur. Un film burlesque et clownesque plein de clin d'yeux, à prendre au second degré pour se marrer en groupe.